
Un
parcours élogieux qu’il entend mettre à profit pour faire rayonner davantage
cette structure prestigieux à la tête de laquelle il vient d’être nommé. «C’est
un sentiment de reconnaissance envers le ministre chargé de l’Artisanat, qui
m’a fait confiance. Je ne saurai jamais le remercier assez». Et d’exprimer
clairement sa fierté au regard de l’engouement suscitée par sa nomination au
Camm-BFK auprès des professionnels et amateurs d’art.
L’intellectuel
est auteur de plusieurs publications scientifiques. Mais aussi de contributions
au débat public, notamment à travers des articles de presse dans différents
journaux (quotidiens et hebdomadaires). On garde encore à l’esprit certains
comme «La fuite des cerveaux de la préhistoire à l’époque contemporaine» dans
Le Républicain ; «Esprit critique et poids des croyances» dans L’observateur
n°25 en mars 1993 ; «Les Bozo, oui, mais avec les autres», dans L’Essor n°
12487 en juin 1993 ; «La femme est un
homme manqué (mas occasionatus)» d’Albert le Grand, essai critique, in Le
Républicain n° 80 en mars 1994.
Il y a aussi «Le rôle de l’art africain
dans l’émergence des consciences» présenté lors de la Conférence internationale
sur l’histoire universelle, à Bamako en 1999 ; «L’Éffigie du concept comme
élément de désintégration de la création contemporaine en Afrique» présenté au
Festival panafricain d’Alger, en juillet 2009 ; «La majorité des peintres ne
vivent pas de leur art», dans Les Échos n°1136 en octobre 2010 ; «Quand l’État,
le droit et le peuple se disputent la même légitimité», in Le Challenger, n°772
en avril 2012 ; «Note sur la problématique des écoles d’art en Afrique francophone.
Rétrospective d’une tradition», in Études maliennes n°84/2017, Ed. Savane
verte, Bamako, pp. 203-218 ; «Covid-19 et énergies créatives dans le secteur
culturel du Mali», 2021, article collectif.
Oumar Kamara Ka a également animé une vingtaine de conférence-débats sur l’art malien et africain en général et sur les relations entre l’art et la société. La dernière exposition individuelle du peintre porte sur «La dimension esthétique et philosophique de la vie et de l’œuvre du musicien malien Salif Keita». C’était en 2016 dans la galerie de cette grande école d’art qu’il dirige désormais.
En 1995, Kamara Ka présente son travail sur «Les cantatrices du Mali» qui a eu un grand succès auprès du public. Il s’agissait d’une vingtaine de portraits des chanteuses maliennes.
Youssouf DOUMBIA
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