Oumar Kamara Ka : Un chercheur-créateur à la tête du conservatoire des arts et métiers multimedia

On connaît Oumar Kamara Ka pour ses œuvres en art plastique, on le connaît également pour ses réflexions sur la théorie de l’art et la philosophie. C’est donc un chercheur-créateur qui dirige désormais le Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (Camm-BFK).

Publié vendredi 23 février 2024 à 07:44
Oumar Kamara Ka : Un chercheur-créateur à la tête du conservatoire des arts et métiers multimedia


Titulaire d’un Ph. D en archéologie depuis 1989 et d’un Certificat de fin d’étude à l’Académie des beaux-arts de Leningrad (Saint-Pétersbourg) en 1985, Oumar Kamaka Ka est membre titulaire de l’Académie des sciences du Mali (ASM) depuis 2020. Il a de 2012 à 2022, dirigé l’Institut universitaire de technologie de Bamako. Responsable de la section Arts à la Faculté des lettres, langues et sciences humaines (Flash) de l’Université de Bamako, il a été directeur général de l’Institut national des arts (Ina) de 2003 à 2008. Cet académicien fait partie également de ceux qui ont travaillé sur la conception et la création du Musée de la femme «Muso Kunda», car en 1996 il était le coordinateur chargé de recherche au sein de cette structure originale.


Un parcours élogieux qu’il entend mettre à profit pour faire rayonner davantage cette structure prestigieux à la tête de laquelle il vient d’être nommé. «C’est un sentiment de reconnaissance envers le ministre chargé de l’Artisanat, qui m’a fait confiance. Je ne saurai jamais le remercier assez». Et d’exprimer clairement sa fierté au regard de l’engouement suscitée par sa nomination au Camm-BFK auprès des professionnels et amateurs d’art.

L’intellectuel est auteur de plusieurs publications scientifiques. Mais aussi de contributions au débat public, notamment à travers des articles de presse dans différents journaux (quotidiens et hebdomadaires). On garde encore à l’esprit certains comme «La fuite des cerveaux de la préhistoire à l’époque contemporaine» dans Le Républicain ; «Esprit critique et poids des croyances» dans L’observateur n°25 en mars 1993 ; «Les Bozo, oui, mais avec les autres», dans L’Essor n° 12487 en  juin 1993 ; «La femme est un homme manqué (mas occasionatus)» d’Albert le Grand, essai critique, in Le Républicain n° 80 en mars 1994.

 Il y a aussi «Le rôle de l’art africain dans l’émergence des consciences» présenté lors de la Conférence internationale sur l’histoire universelle, à Bamako en 1999 ; «L’Éffigie du concept comme élément de désintégration de la création contemporaine en Afrique» présenté au Festival panafricain d’Alger, en juillet 2009 ; «La majorité des peintres ne vivent pas de leur art», dans Les Échos n°1136 en octobre 2010 ; «Quand l’État, le droit et le peuple se disputent la même légitimité», in Le Challenger, n°772 en avril 2012 ; «Note sur la problématique des écoles d’art en Afrique francophone. Rétrospective d’une tradition», in Études maliennes n°84/2017, Ed. Savane verte, Bamako, pp. 203-218 ; «Covid-19 et énergies créatives dans le secteur culturel du Mali», 2021, article collectif.

Oumar Kamara Ka a également animé une vingtaine de conférence-débats sur l’art malien et africain en général et sur les relations entre l’art et la société. La dernière exposition individuelle du peintre porte sur «La dimension esthétique et philosophique de la vie et de l’œuvre du musicien malien Salif Keita». C’était en 2016 dans la galerie de cette grande école d’art qu’il dirige désormais.

En 1995, Kamara Ka présente son travail sur «Les cantatrices du Mali» qui a eu un grand succès auprès du public. Il s’agissait d’une vingtaine de portraits des chanteuses maliennes.


Youssouf DOUMBIA

Lire aussi : Biennale artistique et culturelle, Tombouctou 2025 : Koulikoro n’entend pas faire de la figuration

Le gouverneur de la Région de Koulikoro, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, a présidé, vendredi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat, une réunion sur les préparatifs de la prochaine Biennale artistique et culturelle qui doit se tenir en décembre à Tombouctou..

Lire aussi : Festival international Triangle du Balafon : Un nouveau souffle de vie

La 9è édition de ce rendez-vous du balafon, un instrument mythique propre à certaines communautés africaines, se tiendra sous le thème : «Le Balafon, symbole de la transformation sociale dans un nouvel espace souverain». Rendez-vous est pris du 9 au 11 octobre prochains dans la capitale du KÃ.

Lire aussi : Tourisme : Des sites et des guides maintiennent l’espoir à Bamako

Il se nomme Aly Guindo, mais tout le monde l’appelle par le sobriquet Waka qui signifie «vient en mossi». Sa profession : guide individuel, une activité qu’il exercice depuis 2013 et qui fait aujourd’hui de lui un acteur presque incontournable du tourisme national..

Lire aussi : Nuit du textile africain : Rendez-vous pour le 8 septembre au CICB

La capitale malienne (Bamako) accueillera la 2è édition de la Nuit du textile africain (NTA). Elle se tiendra du 8 au 14 septembre prochain sous le thème : «Textiles africains : impacts culturels et économiques»..

Lire aussi : Année de la culture : Mimi Pedro habille désormais les présentatrices du dimanche

Le moins que l’on puisse dire est que «2025, décrétée Année de la culture» fait des émules. Depuis janvier dernier, les présentateurs et présentatrices du JT de 20h du dimanche sur les antennes de l’Ortm s’habillent en made in Mali..

Lire aussi : San : La phase locale de la Biennale artistique et culturelle évaluée

Les forces vives du Cercle de San ont procédé, jeudi dernier à l’évaluation de l’organisation de la phase locale de la Biennale artistique et culturelle qui s’est déroulée du 22 au 24 juillet dernier dans la région..

Les articles de l'auteur

31è anniversaire de PMU Mali : Les performances poussent à franchir un nouveau cap

L’entreprise a décidé de faire un clin d’œil aux parieurs en mettant en jeu un jackpot de 100 millions de Fcfa en deux tranches de 50 millions de Fcfa. Ce qui atteste de sa solidité financière.

Par Youssouf DOUMBIA


Publié mardi 02 septembre 2025 à 07:11

Année de la culture : Mimi Pedro habille désormais les présentatrices du dimanche

Le moins que l’on puisse dire est que «2025, décrétée Année de la culture» fait des émules. Depuis janvier dernier, les présentateurs et présentatrices du JT de 20h du dimanche sur les antennes de l’Ortm s’habillent en made in Mali..

Par Youssouf DOUMBIA


Publié mercredi 27 août 2025 à 08:53

Sociétés de loteries et PMU de l’AES : Vers la création d’un pari confédéral

À l’issue de leurs travaux de trois jours, tenus à l’hôtel Salam du 18 au 20 août, les experts des sociétés de Pari mutuel urbain de l’AES ont décidé de la création d’une masse commune entre les trois États. C’est du moins la principale recommandation présentée par le directeur général de PMU- Mali, Fassery Doumbia..

Par Youssouf DOUMBIA


Publié lundi 25 août 2025 à 08:23

Conservatoire Balla Fasséké Kouyaté et Musée national : Le Premier ministre burkinabé marque un grand intérêt pour l’art et la culture

Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo qui a visité hier ces deux structures, a invité les pays membres de la Confédération AES à s’appuyer sur nos savoirs et savoir-faire pour bâtir le futur.

Par Youssouf DOUMBIA


Publié jeudi 21 août 2025 à 08:17

Biennale artistique et culturelle : On s’attend à un rendez-vous grandiose

C’est une sorte de préfiguration de la Biennale artistique et culturelle qui a été montrée, hier dans la salle de banquet du Centre international des conférences de Bamako (CICB)..

Par Youssouf DOUMBIA


Publié mercredi 20 août 2025 à 10:02

Fête de l’indépendance de l’Inde : Un festival de cinéma pour booster la coopération entre nos deux Pays

Pour célébrer le 79è anniversaire de l’accession de l’Inde à l’indépendance, l’ambassade de ce pays au Mali a organisé un festival de cinéma. Selon le chargé d’affaire de l’ambassade, le cinéma est l’un des meilleurs moyens de rapprochement entre nos deux pays qui partagent de nombreuses similitudes..

Par Youssouf DOUMBIA


Publié mercredi 20 août 2025 à 09:36

AES : Les sociétés de loteries et de pari mutuel urbain sur la voie de l’intégration

Le renforcement de la coopération entre les sociétés de loteries et de Pari mutuel urbain (PMU), la promotion de l’intégration de leurs produits, l’assurance de l’interopérabilité des systèmes et la responsabilité sociétale qui fondent la légitimité de leurs activités auprès des populations, sont les différents objectifs de cette première rencontres des sociétés de loteries nationales et de PMU des pays de l’AES..

Par Youssouf DOUMBIA


Publié mercredi 20 août 2025 à 09:34

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner