Plus de 291 hectares de pomme de terre ont été touchés dans 16 villages, soit 11,75% de perte
Ces pluies ont fait des victimes humaines à Niaradougou et ravagé des champs de pomme de terre dans plusieurs villages.
La pluie du vendredi, selon le coordinateur de la station météo de Sikasso Salif Diabaté, était accompagnée d’orages et de vents violents. Ces pluies n’ont pas seulement offert de beau temp à la population, elles ont aussi fait des victimes et emporté beaucoup de cultures de pomme de terre et bien d’autres spéculations dans plusieurs villages.
«Nous ne savons plus à quel saint se vouer, ces pluies nous ont causé d’énormes dégâts. Nos cultures ont été ravagées par les eaux», a confié le cultivateur Hamidou Ballo de Bamadougou, un village situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Sikasso. Le paysan a dit qu’il n’avait jamais été victime d’une telle catastrophe. À l’en croire, l’entretien d’un hectare de champ de pomme de terre coûte plus de 1,5 million de Fcfa.
Tout comme Hamidou Ballo, beaucoup d’autres cultivateurs de pomme de terre sont dans la même situation. C’est le cas de Madou Sanogo à Badiassa. Son champ de pomme de terre a été envahi par l’eau. «J’ai presque tout perdu», a-t-il déploré. Pour le président de la Chambre régionale d’agriculture, Abdoulaye Bamba, les pluies doivent être un apport considérable pour les producteurs, mais tel n’a pas été le cas de celles de la semaine dernière.
Il a qualifié la situation de «calamité naturelle» car elle est survenue à un moment où les producteurs avaient entamé la procédure de récolte. Ainsi, après la pluie, les cultures non-récoltées doivent être récoltées et consommées dans un bref délai sinon elles vont pourrir. Abdoulaye Bamba a confirmé que plusieurs villages ont été touchés par les deux pluies. «En voulant sauver leurs cultures de pomme de terre, une femme et deux jeunes hommes ont perdu la vie à Niaradougou. Ils ont été enterrés dimanche dernier non loin de leurs champs», a-t-il précisé. Il a saisi l’opportunité pour inviter l’ensemble des producteurs touchés par le malheur à s’en remettre au Tout Puissant.
Face à la situation, les agents de la direction régionale de l’agriculture se sont rendus dans certaines localités touchées par la pluie du lundi 10 mars afin de faire le constat. Selon le premier responsable de la direction de l’agriculture, Alkassoum Barkha, plus de 291 hectares de pomme de terre ont été touchés dans 16 villages, soit 11,75% de perte. Quant aux autres cultures maraîchères comme la carotte, la tomate, la laitue et le chou, ce sont 23 hectares qui ont été touchés soit 19,75% de pertes.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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