
La cérémonie était présidée par la ministre de la
Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille
À l’instar de la communauté africaine, notre pays a célébré,
hier à la Cité des enfants, la Journée de l’enfant africain, en souvenir de la
répression sanglante des centaines d’enfants de Soweto lorsqu’ils ont battu le
pavé, le 16 juin 1976, pour réclamer leurs droits. Depuis, le 16 juin est
consacré Journée de l’enfant africain.
La commémoration de l’évènement était présidée
par la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme
Wadidié Founé Coulibaly. C’était en présence de sa collègue de l’éducation
nationale, Mme Sidibé Dédeou Ousmane, du président de la Coalition malienne
pour les droits de l’enfant (Comade), Antoine Akplogan, des représentants des
organisations pour la défense des droits de l’enfant, des partenaires techniques
et financiers, et de nombreux invités.
Le thème de cette année est intitulé : «élimination des
pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès en matière de politique
et de pratique depuis 2013». Cette journée offre l’opportunité à l’État et ses
partenaires, de faire le point des progrès réalisés depuis 2013 dans le cadre
de l’élimination des pratiques néfastes affectant les enfants.
Les autorités
ont placé la protection de l’enfance au cœur des programmes de développement du
pays. En ratifiant la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant
depuis 1998, notre pays s’est engagé à garantir la protection, la participation
et la jouissance aux enfants de leurs droits.
La représentante intérimaire de l’Unicef au Mali, Andrea
Berther a rappelé qu’en jetant un regard rétrospectif sur la situation des
enfants, il est à relever d’importants progrès depuis 2013.
Selon elle, plus de
1.132 villages ont mené à bout leur processus d’abandon des mutilations génitales
féminines (MGF). Ils ont concrétisé leur geste par la signature de conventions
locales assorties de déclarations publiques d’abandon. Elle ajoutera que 2.715
agents sociaux et sanitaires ont été formés pour la prise en charge médicale,
psychosociale et juridique des survivantes de MGF.
Elle a également relevé que plus de 8 millions de personnes ont été sensibilisées sur les violences basées sur le genre, y compris le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de
la Famille a expliqué que durant les dix dernières années, de nombreuses
mesures d’ordre politique, institutionnel et juridique ont été prises pour
renforcer la réalisation des droits de l’enfant.
Au nombre de ces mesures, on
peut citer, entre autres, l’adoption de la Politique nationale de promotion et
de protection de l’enfant en 2014, l’élaboration de la stratégie nationale
multisectorielle pour mettre fin au mariage d’enfants, la participation active
des enfants à la promotion de leurs droits et à l’accomplissement de leurs
devoirs, le renforcement des institutions de protection d’enfants.
Malgré ces
progrès, force est de constater que de nombreux enfants et leurs parents vivent
dans les sites de déplacés et dans les camps de réfugiés à cause de la crise
multidimensionnelle que connaît notre pays, a fait savoir Mme Wadidié Founé
Coulibaly.
Elle ajoutera qu’à cause de cette situation, de nombreux enfants
n’ont pas d’actes de naissance, ne vont plus à l’école, n’ont pas accès aux
services de santé, à une alimentation saine et à un logement décent. «En outre,
il est regrettable de constater que dans nos communautés, des filles continuent
d’être données en mariage avant l’âge requis », a indiqué la ministre Mme
Wadidié Founé Coulibaly.
S’adressant aux autorités, la présidente du Parlement des
enfants, Diaminatou Kanouté, dira que les enfants souhaitent être consultés
pour toutes les questions ou décisions les concernant, surtout dans ce contexte
particulier où il est question de bâtir le Mali kura (nouveau Mali) qui doit se
faire de façon inclusive. Elle a confié ensuite que le Parlement des enfants
entend désormais jouer pleinement ses missions notamment de plaidoyer et de
sensibilisation sur toutes les problématiques de protection et de promotion de
leurs droits.
De son côté, le président du Comade a plaidé pour la finalisation du projet de loi portant protection de l’enfant, son adoption par les membres du Conseil national de Transition (CNT) et sa promulgation par le président de la Transition.
Amsatou Oumou TRAORE
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