![#Mali : Sécurisation du territoire : Cadence maintenue dans les actions offensives](https://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1709624765.jpg)
Le directeur de la Dirpa, le colonel-major Souleymane Dembélé
La situation sécuritaire du
mois de février 2024 a été dominée par la nouvelle dynamique offensive des
Forces armées maliennes (FAMa) avec beaucoup d’actions comme des
reconnaissances offensives dans les airs et au sol. Les militaires ont fait la
preuve de leur capacité d’adaptation à la nouvelle réorganisation des Groupes
armés terroristes (GAT) qui gardent encore leur capacité de nuisance orientée
vers des poses d’Engins explosifs improvisés (EEI), des attaques sur nos cibles
molles et des pressions contre les paisibles populations civiles.
Globalement, le mois de
février a été plus intense en mouvements côté FAMa que le mois de janvier avec
moins d’attaques terroristes sur nos forces. Ceci s’explique par beaucoup
d’opérations dynamiques, d’opportunités et de surveillances aériennes. C’est ce qu’on retient de
la traditionnelle conférence de presse mensuelle de la Direction de
l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), animée hier par
son premier responsable, le colonel-major Souleymane Dembélé.
Sur le
théâtre-Est de l’opération, l’officier supérieur a annoncé que le 6 février
dernier, au cours d’une reconnaissance offensive sur la localité de Tinaouker,
Commune d’Almoustarat, Cercle de Bourem, deux suspects terroristes ont été
appréhendés avec deux radios Motorola, un ordinateur, un véhicule KIA FAMa
détruit sur place. Le 10 février, une embuscade contre une mission FAMa entre
Ménaka et Ansongo, a été déjouée avec plusieurs terroristes neutralisés, des
armes et des véhicules récupérés ou détruits. Le même jour, un EEl a été
découvert à 36 km de Ménaka sans faire de victimes, quatre suspects ont été
interpellés sur ce tronçon.
Sur le théâtre Sud, le
colonel-major a indiqué que le 8 février dernier, dans la journée, un EEl a été
découvert et détruit sur place par l’équipe de déminage du Groupement tactique
interarmes (Gtia Waraba) au check-point vers la sortie de Guiré (Région de
Nara). Dans la matinée du même jour, aux environs de 06h50, le poste de
sécurité de Melgué (Région de Kayes) a fait l’objet d’une attaque par des
individus armés à bord de véhicules pick-up et des motos.
Le 10 février, une prompte réaction des FAMa a permis de déjouer une attaque complexe à l’EEI sur l’axe Bénéna-Mandiakuy, Cercle de Tominian au retour d’une mission de sécurisation d’une foire. « Le 11 février 2024, un EEI a été déclenché au passage d’une mission FAMa entre Molobala et Ourikila dans la Région de Koutiala faisant deux blessés dans nos rangs dont un grave et un véhicule légèrement endommagé », a déploré le patron de la Dirpa qui précisera ensuite que le 16 février, deux terroristes ont été neutralisés, une moto, un PM récupérés et deux suspects appréhendés suite à une embuscade menée par les forces du mal à 9 km de Mourdiah (Région de Nara).
Attaque de grande
envergure- Le colonel-major Souleymane Dembélé a révélé aussi que le 19 février
dernier, un détachement des FAMa en mission d’escorte a fait l’objet d’une
embuscade aux environs de Soribougou sur la route Bamako-Kita faisant six
blessés dont trois graves. Le 26 février 2024, les postes forestiers et
douaniers de Bafing, Cercle de Kéniéba ont été visés par des attaques
terroristes sans faire de pertes en vie humaine ni de blessés. Le 28 février,
les FAMa du poste de sécurité de Kwala (Région de Koulikoro) ont réagi à une
attaque terroriste complexe de grande envergure aux environs de 06h00.
Plusieurs assaillants ont été neutralisés.
Sur le Théâtre Centre, le
21 février 2024, aux environs de 00h00, le check-point FAMa situé à l’Est et au
PK04 de la ville de Niono a été visé par une attaque terroriste. « Le 26
février 2024, a-t-il poursuivi, sur la base de renseignements précis et
recoupés, nos hommes ont interpellé une vingtaine de terroristes et complices
dans la localité de Macina, Cercle de Ségou avec des armes et des munitions. »
Par ailleurs, le patron de
la Dirpa est revenu sur les actions civilo-militaires au profit des populations
de Ménaka, Farabougou et Ber. Selon lui, ces actions sont de nature à soulager,
un temps soit peu, la souffrance des populations confrontées à de dures
épreuves. Concernant les intox qui
défraient la chronique sur les réseaux sociaux, il a invité les confrères à
être vigilants avant tout partage d’information qui ne vient pas de la Dirpa et
de s’en tenir aux communiqués officiels.
Spécifiquement, au sujet de
la controverse sur la publication du livre d’un officier supérieur, il a invité
les journalistes à s’en tenir aux communiqués des ministères de la Défense et
des Anciens combattants, de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation. Le patron de la Dirpa a
rappelé aussi l’interdiction stricte de toute circulation des populations
civiles dans certaines zones. Notamment dans les forêts de Kira, Serma et
Foulséré sur la frontière burkinabé ; de Wagadou et de Gringalé sur la
frontière mauritanienne ; les forêts de Baye, du Baoulen, Sama, Sokounani,
Bafing, Banzani et Nianandougou où se déroulent des opérations militaires près
des frontières.
Le colonel-major Souleymane
Dembélé a précisé que l’objectif de cette mesure est surtout de préserver
l’intégrité physique ainsi que les biens des citoyens qui habituellement se
déplacent aux alentours ou dans ces forêts. L’état-major général des Armées
accorde beaucoup d’intérêts à cet arrêté interministériel et ne saurait être
flexible devant cette interdiction, a-t-il insisté.
S’agissant des remous autour des visites médicales de recrutements, il a été clair. « Le chef d’état-major général des Armées demande beaucoup plus de compréhension et d’indulgence des populations et rassure que tous les jeunes gens candidats au recrutement demeurent égaux et sont traités sur un pied d’égalité face à la réglementation en vigueur », a-t-il laissé entendre.
Souleymane SIDIBE
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