En effet, l’UE met à
disposition 62,5 millions d’euros (soit près de 40 milliards de Fcfa) qui
contribueront à renforcer la sécurité alimentaire, la nutrition et la
résilience de 971.000 personnes dans plusieurs régions de notre pays. Il s’agit
des Régions de Bandiagara, Douentza, Gao, Gourma Rharous, Koulikoro, Mopti,
San, Ségou et Tombouctou. Ces projets pluriannuels sont mis en œuvre par le
Pam, en collaboration avec le gouvernement du Mali.
Concrètement, les
communautés des régions du Centre recevront une assistance alimentaire et
nutritionnelle conditionnelle dans le cadre du programme quinquennal de
résilience et de développement durable, tout en participant à des activités de
renforcement de la résilience et de réhabilitation d’actifs communautaires
visant à améliorer l’accès aux services de base.
«Nous sommes
reconnaissants à l’UE pour son généreux financement qui nous aidera à étendre
les filets de sécurité sociale aux communautés vulnérables et à accroître leurs
moyens de subsistance, notamment par le biais d’activités génératrices de
revenus pour les femmes», a déclaré Eric Perdison, représentant et directeur
pays du Pam au Mali.
Grâce au
Projet résilience et développement durable dans la zone agropastorale du Mali,
les personnes déplacées, les organisations d’agriculteurs des communautés
d’accueil vulnérables et d’autres petits producteurs à faible revenu recevront
des équipements et une formation technique notamment sur la gestion des pertes
après récolte. En outre, 15.000 enfants de moins de deux ans, ainsi que des
femmes enceintes et des mères allaitantes, recevront des aliments nutritifs
spécialisés dans le cadre du programme de prévention et de traitement de la
malnutrition.
«L’Union
européenne est pleinement engagée auprès des Maliennes et des Maliens dans les
régions les plus vulnérables du Mali, comme à Gao. Nous agissons pour lutter
contre le caractère chronique de l’insécurité alimentaire et en faveur de
l’autonomie des ménages», a déclaré Bart Ouvry, ambassadeur de l’UE au Mali.
Selon la dernière analyse de la sécurité alimentaire du Cadre harmonisé, 1,2 million de personnes, soit environ 6% de la population totale de notre pays, auront un accès irrégulier à des aliments sains et nutritifs pendant la période de soudure (juin - août 2023).
Issa DEMBELE
Le rapport de l’institution financière prévoit une réduction des déficits budgétaires qui passeraient de 3,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2024 à 3,0% du PIB en 2025, après les 5,4% de 2023.
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