Le groupe Walaha a invité, la semaine dernière, les
journalistes culturels et autres hommes de médias à une rupture de jeûne.
C’était en présence du chef de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, Yacouba Kébé, de la chargée de communication
au ministère de l’Artisanat, de la Culture de l’industrie hôtelière et du
Tourisme, Mme Fifi Tienta et d’autres invités.
Dans son intervention, le président du groupe Walaha,
Fousseyni Diakité, a d’abord exprimé sa satisfaction de partager ce repas de
rupture du jeûne avec des frères et sœurs. Selon lui, l’objectif de cette
rencontre est de consolider les liens
sociaux et professionnels entre sa structure et les hommes de médias, mais
aussi d’échanger sur les préoccupations majeures de notre pays en vue de
proposer des pistes de solution.
C’est
aussi une opportunité de consolidation des rapports humains. «C’est une
première expérience, mais nous souhaitons développer ce concept social dans le
secteur de la culture. Notre pays traverse une période cruciale de son
existence et c’est l’occasion de partager notre vision par rapport à la sortie
de crise», a expliqué le président du groupe Walaha. Il a également témoigné de
sa gratitude aux hommes de médias, avant d’inviter tous à s’investir dans le contexte actuel
pour un Mali meilleur.
Pendant deux heures d’horloge, les échanges avec les hommes
de médias ont porté sur les sanctions prises à l’encontre de notre pays par la
Cedeao et l’Uemoa, la montée en puissance de l’Armée malienne, la gestion des
nouvelles technologies de l’information, la formation et la professionnalisation
des vidéomans. Il a aussi été question de la promotion du secteur des arts, de
la culture, de l’artisanat et du tourisme dans une période de crise.
La chargée de communication au ministère en charge de
l’Artisanat a exprimé sa satisfaction de partager un repas de rupture de jeûne
avec les hommes de médias, notamment des journalistes culturels. «C’est nouveau
dans notre secteur et l’initiative est à
encourager», a relevé Mme Fifi Tienta, avant de dire que c’est en tout cas la
première fois qu’elle assiste à un événement de ce genre organisé par une
structure culturelle privée. Elle a
salué le groupe Walaha pour cette belle
initiative.
La particularité de cette rupture de jeûne, c’est que le
repas était essentiellement composé de spécialités maliennes ou de mets traditionnels
(dabileni, accra, fari, froufou, kinkéliba).
Le groupe Walaha est un centre interculturel qui met à la disposition de l’ensemble du monde de la culture un espace de Coworking (un nouveau mode d’organisation du travail dans un espace) composé d’un espace be to be et des bureaux.
Amadou SOW
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