
Exit donc la Constitution de 1992 qui avait résisté à plusieurs tentatives de révision. Bien qu’ayant permis à la démocratie de s’enraciner au Mali, l’ancienne Constitution avait montré de nombreuses lacunes dans la pratique. Si la nécessité de corriger ces insuffisances ne faisait guère de débat, l’opportunité et la méthodologie ont divisé pendant de longues années.
C’était écrit certainement que c’est la Transition en cours qui parviendrait à surmonter les obstacles. Notre pays entre donc de plain-pied dans un nouveau cadre institutionnel qui, selon son maître d’œuvre, pourra répondre aux aspirations actuelles des Maliens car il «pose les bases d’un système démocratique qui se nourrit d’une vision endogène et sociale, tout en s’enrichissant des apports extérieurs».
La rédaction de la nouvelle Loi fondamentale, à écouter les autorités de la Transition, est une entreprise visant à consolider davantage la démocratie tout en corrigeant le cadre institutionnel et réglementaire. «Il ne s’agissait point de renier l’histoire politique et institutionnelle de notre pays», a assuré le président Goïta qui s’est réjoui d’avoir fait «la preuve que nous pouvons moderniser notre État sans nous renier».
Le chef de l’État est convaincu qu’avec ce nouveau texte fondamental qui s’inspire de notre passé et de notre riche culture multiséculaire, il sera possible de bâtir «une économie forte au service de la satisfaction des besoins des citoyens». À condition d’appliquer scrupuleusement les principes visant le respect de la souveraineté de l’État, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans toutes les décisions prises.
L’avènement de la 4è République suscite l’espoir d’une nouvelle chance pour un départ réussi. Il intervient dans la ferveur comme ce fut le cas en 1960 lors de l’adoption de la toute première Constitution de notre pays. Fraîchement indépendant, le Mali s’était doté d’un cadre institutionnel permettant la réalisation des aspirations de souveraineté et développement.
Le coup d’État de 1968 va ouvrir la voie à la série des changements de constitution. La Constitution de 1974, élaborée par le pouvoir militaire issu du coup d’État de 1968, a instauré le passage à la 2è République et doté le pays d’un parti unique, d’une Assemblée nationale et d’un président élu au suffrage universel pour cinq ans.
La Transition issue du coup d’État de 1991 a installé le pluralisme démocratique et proclamé la 3è République avec la Constitution de 1992. L’évolution du pays s’accompagne nécessairement de changements du cadre institutionnel et réglementaire. Ces changements visent à corriger les lacunes et à répondre aux préoccupations du moment.
Brehima TOURE
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