La plateforme dénommée la Révolution progressiste populaire malienne (RPPM) apporte son soutien indéfectible aux autorités de Transition, aux Forces armées maliennes (FAMa) et à l'ensemble du peuple malien et appelle à la résistance nationale.
C'était à la faveur d'une conférence de presse qui a pris pris l'allure d'une mobilisation de soutien patriotique organisée ce mercredi 10 septembre par la RPPM en collaboration avec le Collectif pour la défense des militaires (CDM), à la Bourse du Travail de Bamako.
La rencontre a regroupé autour du secrétaire général du CDM Younouss Soumaré, plusieurs acteurs de la société civile engagées pour le combat pour son indépendance totale du Mali et la souveraineté des pays de la Confédération des États du Sahel (AES).
L'événement était placé singulièrement sous le signe du soutien aux populations de Kayes, Nioro, et à la Compagnie Diarra transport, ainsi qu'aux opérateurs économiques maliens, en reconnaissance de leur résilience et de leur patriotisme face à l'ogre obscurantiste.
Au cours de la rencontre, les intervenants ont dénoncé les complots des Etats impérialistes avec à la tête les autorités françaises contre l'AES à travers leur soutien aux groupes terroristes. Ils ont appelé les populations de l’espace confédéral et celles du Mali en particulier à la résistance et à former un bloc solide autour des chefs d'État de la Confédération à savoir : les généraux d'armée Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani ainsi que le Capitaine Ibrahim Traoré.
Sur les affiches, l'on pouvait lire des slogans faisant appel à l'unicité de l'armée malienne. «L'Armée malienne est républicaine et indivisible», «Nous sommes 23 millions de FAMa», «Pour la patrie je m'engage», ou encore
«Stop à la désinformation».
Dans son discours de clôture, le secrétaire général du CDM, Younouss Soumaré a fustigé avec véhémence la guerre informationnelle orchestrée par des États néocolonialistes contre l'AES. Une attitude qui n'a d'autre objectif que de s'accaparer des ressources minières et minérales de l'espace confédéral.
«Le terrorisme n'est pas une fatalité religieuse ni ethnique : c'est une arme géopolitique», a déclaré le secrétaire général du CDM. Selon l'orateur, depuis la création de l'AES beaucoup de puissances étrangères ne profitent plus des ressources sahéliennes dans le dos des pays de l'espace confédéral. «Voilà pourquoi elles tentent de semer le chaos derrière lequel se cachent la France et ses alliés», a-t-il dénoncé.
Face à cette attitude qu'il qualifie de désinvolture, le secrétaire général du CDM a lancé un appel pressant à la jeunesse malienne à s'unir derrière le Général d'armée Assimi Goïta et ses homologues de l'AES dans le combat noble contre le terrorisme international invité et soutenu dans des États impérialistes.
La rencontre a été marquée par l'observation d'une minute de silence en la mémoire des soldats tombés ainsi qu'un tonnerre d'applaudissements en soutien aux populations de Kayes, Nioro et à la compagnie Diarra transport.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.