Atténuation des risques sécuritaires liés au changement climatique : Les acteurs mènent la réflexion

Un atelier de consultation technique sur les recherches et études sur les règlementations et outils pour atténuer les risques sécuritaires liés au climat dans les régions transfrontalières du Liptako-Gourma s’est tenu, hier dans un hôtel de la place.

Publié mardi 28 janvier 2025 à 07:44
Atténuation des risques sécuritaires liés au changement climatique : Les acteurs mènent la réflexion

La rencontre entend promouvoir des solutions concertées pour réduire  les tensions liées aux ressources naturelles

 

L’ouverture des travaux a été présidée par le représentant du ministre de  l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Sékou Koné, et a réuni les acteurs  techniques notamment ceux de l’environnement, des institutions académiques  et les partenaires  au développement.

Organisé  par le Programme des Nation-unies pour le développement (Pnud), en collaboration  avec l’Autorité de développement intégré des États du  Liptako-Gourma, cet  atelier intervient dans le cadre  du Programme régional sur la sécurité climatique  dans le Sahel occidental  et a pour objectifs  de renforcer la coordination régionale et de promouvoir des solutions concertées pour réduire  les tensions liées aux ressources naturelles  et aux impacts du changement climatique.  Au cours de cette journée de réflexion, les participants échangeront sur trois thématiques à savoir la gouvernance des ressources naturelles, la coopération transfrontalière et la résilience face aux conflits.

Pour le  représentant du ministre  en charge de l’Environnement, cet atelier vise à renforcer les capacités et encourager des partenariats à long terme entre les parties prenantes locales et régionales, tout en établissant des partenariats durables pour soutenir les efforts de sécurité climatique.

 Quant au représentant du Pnud, il dira que le changement climatique, s’il n’est pas une cause directe des conflits, en aggrave les impacts en fragilisant les moyens de subsistance, en exacerbant les inégalités et en alimentant les tensions autour des ressources naturelles. Dr Oumar Tamboura a rappelé que l’engagement de son organisation ainsi que celui du gouvernement danois, dans le cadre du Programme pour la sécurité climatique dans le Sahel occidental, s’inscrit dans une vision globale  qui est  celle d’une région où paix, sécurité et développement durable se renforcent mutuellement.

Cet atelier selon lui, permettra aux participants de réfléchir collectivement à des outils essentiels pour anticiper et résoudre les tensions émergentes, tels que les mécanismes d’alerte précoce et les cadres juridiques harmonisés.  Il mettra également  en lumière l’importance des approches participatives, où les communautés locales, y compris les femmes et les jeunes, ainsi que les structures de gouvernance traditionnelle, jouent un rôle central dans la conception et la mise en œuvre de solutions durables, a déclaré Oumar Tamboura.

Pour la représentante  de l’Autorité de développement Intégré des États du Liptako-Gourma (ALG), plusieurs recherches ainsi que des preuves empiriques démontrent que la zone du Liptako-Gourma est vulnérable au changement climatique, car une grande partie de sa population dépend de l’élevage et l’agriculture pluviale, tous deux sensibles aux fluctuations de la disponibilité de l’eau et des températures extrêmes.

Mme Sy Kadiatou Diallo d’indiquer que le programme régional, élaboré par le Pnud sur la sécurité climatique dans le Sahel occidental  vise à améliorer la résilience des populations sahéliennes face aux impacts cumulatifs du changement climatique.

Anne Marie KEITA

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