
La rencontre entend promouvoir des solutions concertées pour réduire les tensions liées aux ressources naturelles
L’ouverture des travaux a été présidée par le
représentant du ministre de
l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Sékou
Koné, et a réuni les acteurs techniques
notamment ceux de l’environnement, des institutions académiques et les partenaires au développement.
Organisé par le Programme des Nation-unies pour le
développement (Pnud), en collaboration
avec l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma, cet atelier intervient dans le cadre du Programme régional sur la sécurité climatique dans le Sahel occidental et a pour objectifs de renforcer la coordination régionale et de
promouvoir des solutions concertées pour réduire les tensions liées aux ressources
naturelles et aux impacts du changement
climatique. Au cours de cette journée de
réflexion, les participants échangeront sur trois thématiques à savoir la
gouvernance des ressources naturelles, la coopération transfrontalière et la
résilience face aux conflits.
Pour
le représentant du ministre en charge de l’Environnement, cet atelier
vise à renforcer les capacités et encourager des partenariats à long terme
entre les parties prenantes locales et régionales, tout en établissant des
partenariats durables pour soutenir les efforts de sécurité climatique.
Quant au représentant du Pnud, il dira que le
changement climatique, s’il n’est pas une cause directe des conflits, en
aggrave les impacts en fragilisant les moyens de subsistance, en exacerbant les
inégalités et en alimentant les tensions autour des ressources naturelles. Dr
Oumar Tamboura a rappelé que l’engagement de son organisation ainsi que celui
du gouvernement danois, dans le cadre du Programme pour la sécurité climatique
dans le Sahel occidental, s’inscrit dans une vision globale qui est
celle d’une région où paix, sécurité et développement durable se
renforcent mutuellement.
Cet
atelier selon lui, permettra aux participants de réfléchir collectivement à des
outils essentiels pour anticiper et résoudre les tensions émergentes, tels que
les mécanismes d’alerte précoce et les cadres juridiques harmonisés. Il mettra également en lumière l’importance des approches
participatives, où les communautés locales, y compris les femmes et les jeunes,
ainsi que les structures de gouvernance traditionnelle, jouent un rôle central
dans la conception et la mise en œuvre de solutions durables, a déclaré Oumar
Tamboura.
Pour la
représentante de l’Autorité de
développement Intégré des États du Liptako-Gourma (ALG), plusieurs recherches
ainsi que des preuves empiriques démontrent que la zone du Liptako-Gourma est
vulnérable au changement climatique, car une grande partie de sa population
dépend de l’élevage et l’agriculture pluviale, tous deux sensibles aux
fluctuations de la disponibilité de l’eau et des températures extrêmes.
Mme Sy
Kadiatou Diallo d’indiquer que le programme régional, élaboré par le Pnud sur
la sécurité climatique dans le Sahel occidental vise à améliorer la
résilience des populations sahéliennes face aux impacts cumulatifs du
changement climatique.
Anne Marie KEITA
Cette situation s’explique, notamment par la forte demande, le déboisement et les coûts des transports de cette précieuse matière fortement consommée dans notre pays.
Sur ce montant prévu pour la mise en œuvre du Plan national de réponses (PNR), 11,700 milliards de Fcfa seront financés par le budget de l’État et 400 millions de Fcfa au titre de la contribution de l’Uemoa.
Les deux parties ont signé une convention permettant à la Compagnie malienne pour le développement des textiles d’acheter le coton auprès des producteurs, de l’égrener dans ses usines et de l’acheminer vers les ports pour sa commercialisation sur les marchés internationaux.
Étroitesse des voies, chaussées dégradées, absence de trottoirs, de marquages au sol ou de feux de signalisation par endroits, incivilités et indiscipline, circuler dans la capitale est tout sauf une sinécure. La situation est pire pendant les heures de pointe.
Ce financement va permettre aux candidats sélectionnés de bénéficier de stages professionnels d’une durée de 12 mois au sein des services publics, des organisations consulaires partenaires et des organisations non gouvernementales.
D’un coût d’environ 3 milliards de Fcfa, le projet vise l’amélioration de l’accès à l’eau potable et l’assainissement de 46.487 habitants de ces localités dont 50 % de femmes.