La Biennale artistique et culturelle, qui était tombée dans une longue période
d’hibernation après l’édition spéciale de 2017, signera son retour cette année à
Mopti. Ce grand rendez-vous culturel est prévu du 6 au 16 juillet sous le thème :
«Le Mali : une histoire commune, une seule nation, un même destin».
La cérémonie officielle de lancement de cet événement s’est
déroulée, vendredi dernier dans la salle de spectacle Sory Bamba de Mopti. C’était
sous la présidence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière
et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence des gouverneurs des régions, des
présidents ou représentants des conseils régionaux, des directeurs régionaux de
la culture, des notabilités traditionnelles de Mopti et une pléiade d’artistes.
Fruit du génie créateur du peuple malien, instituée dès les
premières heures de l’indépendance en vue de promouvoir une culture, ancrée
dans les valeurs de notre société, la Biennale artistique et culturelle est
l’aboutissement d’une longue histoire marquée par des épisodes glorieux, mais
aussi des moments de prostration. Elle a vécu de 1962 à 1988 sous l’appellation
de Semaine nationale de la jeunesse, puis Biennale artistique, culturelle et
sportive, avant de tomber dans une première période d’hibernation de 1988 à
2001 où, il y a eu un intermède ou période de relance sous l’appellation
Semaine nationale des arts et de la culture (Senac) qui n’a connu qu’une seule édition.
Elle deviendra plus tard la Biennale artistique et culturelle qui s’est tenue
en 2003 à Bamako, en 2005 Ségou en 2008 à Kayes et en 2010 à Sikasso où, la Région
de Mopti avait reçu le fanion de l’organisation de l’édition de 2012 avant le
report ou l’annulation de la manifestation. La crise multidimensionnelle que le
pays connaît est passée par là. Il y a eu une reprise en 2017 avec
l’organisation d’une édition à Bamako. Pour la circonstance
historique, marquant le début de la mise en œuvre du programme de la Biennale à
Mopti, la population a relevé le défi de la mobilisation en vue de donner un éclat
exceptionnel à la cérémonie de lancement. Le jeu en vaut la chandelle, car
Mopti attendait «sa biennale» depuis 2010.
Le chef de village de Mopti, Baba Touré, et le 2è adjoint au
maire de la Commune urbaine de Mopti, Kassim Baber Guittèye, ont sacrifié à la
tradition d’hospitalité dans notre pays en souhaitant la bienvenue aux hôtes. «Je ne pourrai m’affranchir du vibrant témoignage de
reconnaissance et de gratitude des autorités régionales et des forces vives de
la Région à l’endroit des autorités de la Transition, notamment le président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour le choix porté sur Mopti afin
d’abriter un événement de portée symbolique, qui contribue à la cohésion
sociale et offre des opportunités socioéconomiques», a déclaré le gouverneur de
la Région, le colonel-major Abass Dembélé.
Pour le ministre Guindo, la reprise de la biennale
artistique et culturelle, un puissant levier d’interpénétration et de brassage
de population, de cohésion sociale et de vivre ensemble, un espace de dialogue
des cultures et aussi d’éclosion des talents, est une forte recommandation des
Assises nationales de la refondation (ANR), tenues du 27 au 30 décembre 2022 à
Bamako. Selon lui, l’organisation de l’édition 2023 est une volonté du président
de la Transition dont la vision est de faire de la culture le ferment et le
ciment de l’unité nationale, le socle de la refondation pour un Mali nouveau,
puissant et prospère.
Par le choix de Mopti, le président de la Transition entend
rendre à la région ce qui lui revient de droit, car au lendemain de la Biennale
du cinquantenaire, tenue à Sikasso en 2010, le témoin avait été officiellement
passé à Mopti pour accueillir la prochaine édition. Ainsi, la mascotte de la
Biennale y séjourne depuis et la population reste dans l’attente de cette
manifestation. Il a invité à la mobilisation pour relever le défi de
l’organisation. Et le ministre Guindo de remercier le président de la
Transition, pour sa vision éclairée, son soutien à l’organisation de cette
manifestation culturelle et son engagement pour la dignité et la souveraineté
retrouvée du peuple malien, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, et le
gouvernement pour la solidarité agissante.
Le tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des troupes régionales à la phase nationale de la Biennale a été un des temps forts de la cérémonie. Ainsi, la troupe de Sikasso sera la première à occuper le podium. Elle sera suivie successivement des Régions de Ménaka, Bandiagara, Koutiala, Nioro du Sahel, Tombouctou, Koulikoro, Doïla, Kidal, Ségou et Mopti. Le District de Bamako est aussi dans la course. Sa troupe se produira en 12è position, suivront ensuite les troupes de San, Gao, Nara, Kayes, Douentza, Kita, Bougouni et Taoudenni qui bouclera le tableau des prestations d’artistes.
Le ministre Guindo et sa délégation ont aussi visité certaines infrastructures devant accueillir les délégations.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
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