
Au Mali, le paludisme reste un problème majeur de santé
publique. Il est le premier motif de consultation dans les établissements de
santé avec un taux de 34%. Les statistiques du Programme national de lutte
contre le paludisme font état de 1.480 décès sur un total de 3,2 millions de
cas confirmés dans notre pays en 2021. Les enfants de moins de 5 ans et les
femmes enceintes sont les plus touchés.
Les stratégies actuelles de lutte
telles que la chimiothérapie, les moustiquaires imprégnées d’insecticide et la
pulvérisation ont contribué à réduire le nombre de cas de la maladie.
Cependant, de nouveaux outils de lutte contre le paludisme sont nécessaires
pour son éradication.
C’est dans ce cadre que l’Université des sciences, des
techniques et des technologies de Bamako et Malaria Research and training
center (USTTB/MRTC) ont rejoint le consortium de recherche « Target
Malaria », pour la mise en œuvre du projet «Vérification moléculaire des
insertions génétiques chez des souches de moustiques génétiquement modifiés
morts en milieu confiné».
L’objectif est de mener des expériences sur une
souche de moustiques mâles stériles génétiquement modifiée, appelée Ag DSM2
importée d’Italie. Les résultats de ces expériences ont fait l’objet d’un
atelier d’évaluation tenu, du 21 au 23 juillet 2022 dans un hôtel de Bougouni, à
165 kilomètres de Bamako.
L’ouverture des travaux a été présidée par le conseiller
technique du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement
durable chargé des questions de biosécurité, Drissa Traoré. C’était en présence
du représentant de l’Agence de développement de l’Union africaine, Moussa
Savadogo, du directeur des évaluations de l’Autorité nationale de biosécurité
du Burkina Faso, Massouroudini Akoudjin et des membres du Comité national de
biosécurité du Mali.
Les travaux de l’atelier ont porté sur l’évaluation des
risques potentiels du protocole de recherche et de leurs impacts sur les plans
humain et environnemental, l’examen des effets néfastes sur la santé humaine et
animale, les dommages sur l’environnement, les impacts sur la biodiversité, la
prise en compte des préoccupations du public et les impacts socio-économiques.
Dans sa présentation, le responsable du projet, Dr Mamadou B. Coulibaly a décliné
les résultats de la recherche et précisé qu’il ne s’agit pas d’une solution
miracle pour éradiquer le paludisme, mais d’un outil qui contribuera
efficacement contre la maladie en réduisant significativement la population
d’anophèles, vecteur principal de la pathologie, en les rendant stériles.
Ainsi, l’analyse des différents risques potentiels a permis
de montrer que le risque global lié aux activités faisant l’objet de demande
d’autorisation est faible en tenant compte de la non viabilité du matériel
biologique et de l’ensemble des mesures de gestion associées et décrites dans
le dossier de demande.
À cet effet, l’atelier recommande aux autorités compétentes d’engager
en collaboration avec les parties prenantes, les démarches nécessaires auprès
du gouvernement pour la création de l’Agence nationale de biosécurité du Mali. À
l’autorité nationale désignée, il est demandé l’organisation des sessions de
formation et de recyclage des membres du Comité national de biosécurité sur la
biosécurité et la biosûreté. Les résultats de cette session sont consignés dans
le rapport d’évaluation qui sera transmis à l’autorité nationale compétente.
C’est en 2007 que notre pays s’est doté d’un cadre national de biosécurité, à l’issue d’un processus itératif et largement participatif, rappellera Drissa Traoré. Suivant l’arrêté n°2019-1563/MEADD-SG du 21 juin 2019, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a autorisé l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako, à mener ces travaux de recherche. Conformément au permis d’utilisation confinée qui court jusqu’en 2022, une série d’expériences a été menée sur cette souche dans le laboratoire de confinement de l’USTTB.
Cheick Amadou DIA
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