
Le budget prévisionnel 2022 de la Chambre des mines du Mali (CMM) s’élève à 1,350 milliard Fcfa contre une réalisation d’environ 800 millions de Fcfa en 2021. C’est ce qui ressort des travaux de la 9è session de son Assemblée consulaire, dont l’ouverture a été présidée jeudi dernier par le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, en présence des présidents des bureaux régionaux.
Ce budget est destiné essentiellement au fonctionnement de la Chambre. Il permettra à la faîtière des acteurs miniers d’être au rendez-vous de toutes les rencontres au niveau national et international, a expliqué son président. Abdoulaye Pona a ajouté qu’il servira à l’accomplissement des missions de son service comme la mise en œuvre de la feuille de route au titre du nouvel an. Stratégie, dont l’objectif est d’améliorer la gouvernance du sous-secteur de l’orpaillage par la création d’un guichet unique dédié à l’exportation de l’or produit artisanalement, a-t-il précisé, rappelant qu’en 2020, le Mali a produit 71 tonnes d’or. «Le secteur minier malien comprend : les secteurs industriel et artisanal qui est une filière informelle.
Aujourd’hui, l’État malien ne comptabilise que six tonnes d’or pour la production artisanale alors qu’au niveau de la Chambre des mines du Mali, la stratégie porte sur 20 tonnes», a révélé Abdoulaye Pona.
Pour y faire face, la feuille de route élaborée pour 2022 permettra à la Chambre de s’approprier l’exploitation minière au Mali et de rehausser le gain et pour l’État et les orpailleurs, a prédit le président de la Chambre des mines du Mali. Selon lui, elle contribuera également à la création des couloirs pour les nationaux pour éviter que notre secteur soit envahi par des non Maliens. En conséquence, l’or produit sur les placers sera vendu au niveau des comptoirs nationaux qui achèteront l’or à des prix convenus entre acteurs afin de mettre fin à la fraude, a estimé Abdoulaye Pona.
Pour sa part, le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau a souligné que le secteur des mines est le plus grand pourvoyeur de ressources pour l’État avec une contribution annuelle variant entre 450 à 500 milliards de Fcfa au budget de l’État soit près du 1/3 des recettes budgétaires.
Lamine Seydou Traoré a expliqué que le gouvernement de Transition a défini ses priorités énoncées dans la Charte et la feuille de route dans l’objectif d’atteindre le bien-être auquel aspirent les Maliens dans la paix et la concorde nationale.
Rédaction Lessor
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
Le constat a été fait par le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui a visité les lieux la semaine dernière.
La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..