Collaboration interuniversitaire : Pour plus de résilience des communautés au sahel

Le projet vise surtout à faciliter la diffusion et le partage de connaissances

Publié jeudi 03 février 2022 à 07:51
Collaboration interuniversitaire : Pour plus de résilience des communautés au sahel

L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a organisé, jeudi dernier, un atelier national pour le lancement des activités du projet dénommé «TMT+OKP-SHL-20049». Ce sigle véhicule l’idée de «faciliter l’émergence d’une communauté régionale de pratiques pour renforcer la résilience des communautés au Sahel».

C’est un projet de formation sur mesure, conçu et développé dans le cadre d’un partenariat entre trois universités de la sous région : l’USJPB, les universités Hamani Diori du Niger et Joseph Ki Zerbo du Burkina Faso.

Selon ses initiateurs, TMT+ vise surtout à faciliter la diffusion et le partage de connaissances relatives à la sécurité et l’état de droit au sein des réseaux des partenaires impliqués dans sa mise en œuvre. Cela devra aboutir à la création et à l’opérationnalisation d’une communauté de pratiques au sein des trois instituts d’enseignement supérieur concernés au niveau de la sous-région. 

Cette opérationnalisation est basée sur les échanges thématiques en lien avec un autre projet du même type. Leurs échanges peuvent s’intéresser à d’autres sujets tels que la création des offres de formation, co-conçues et co-développées par les trois instituts d’enseignement supérieur, ajustées et contextualisées au niveau de chaque pays.

Le démarrage du projet a été précédé du lancement d’une étude régionale de capitalisation des bonnes pratiques, tenu en octobre 2021. Ce qui a permis de clarifier ses termes et ses dimensions clés, le rôle de ses différents acteurs et son état d’avancement au niveau des universités. à terme, les concepteurs du programme ont retenu le mois de février 2022 pour la tenue d’un atelier régional à Ouagadougou.

En prélude à cet atelier, chaque université est donc tenue d’organiser un lancement au niveau national afin de capitaliser avec les acteurs de son réseau les bonnes pratiques dans le domaine de la sécurité et de l’état de droit. D’où la présente rencontre.

Les participants sont venus de diverses couches socioprofessionnelles, notamment de la communauté scientifique (enseignants chercheurs, administration universitaire), les partenaires techniques et financiers, ceux étatiques et non étatiques.

Sont, entre autres, attentes de cet atelier, une bonne connaissance des participants et parties prenantes des activités du projet et des modalités pratiques de sa mise en œuvre, la connaissance et le partage d’expériences pertinentes d’organisation des caravanes juridiques, de clinique juridique ou d’assistance judiciaire.

À ceux-ci, s’ajoutent la création d’une communauté de pratiques au niveau national autour de la résilience communautaire et la sécurité et l’état de droit dans le contexte du projet, le recueil des observations et recommandations des participants et parties prenantes pour une meilleure mise en œuvre de TMT+ qui s’étend sur douze mois.

«En adéquation avec les priorités nationales et celles de nos universités respectives, le ciblage des secteurs de la sécurité et l’état de droit apporte une grande cohérence et synergie d’action au sein de réseaux constitués autour de notre université», a expliqué le recteur de l’USJPB, Moussa Djiré.

De son point de vue, cela augure de belles perspectives pour la mise en place de notre communauté de pratiques à savoir, identifier les parties prenantes et les acteurs à engager activement dans ces communautés, le modèle de communauté à appliquer et l’objectif que celle-ci a posé. Mais surtout, sans oublier le rôle de l’université dans la communauté de pratiques et le type d’échange à favoriser.

Mohamed TRAORE

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