Son seul tort c’est d’avoir voulu un « bisou » de la part d’une
mineure à qui il avait fait des avances. À la suite de son audience, l’homme a
été convainquant face aux juges contrairement à sa victime qui n’a pu établir
le moindre abus de sa part. C’est ce qui a valu à ce trentenaire de ressortir
libre du tribunal après trois ans de détention. Selon l’acte d’accusation, les
faits qui l’ont conduit en Cour d’assises remontent au 25 février 2021.
Ce jour-là. au flanc de la colline du quartier Hippodrome II en Commune II du
District de Bamako, la demoiselle Sita Sylla assure avoir été contrainte à se
soumettre à des actes d’attouchements sexuels (bises et caresses) par l’inculpé
Ousmane Konaté.
En
effet, le jour des faits, aux environs de 17 heures, les demoiselles Sita Sylla
et Fatoumata Guindo se sont rendues au flanc de la colline pour cueillir des
mangues. Chemin faisant, elles ont été appelées par le nommé Ousmane Konaté
qui, après échanges de mots, leur a proposé de cueillir des mangues pour elles.
En
montant sur la colline pour la cueillette, Sita Sylla, trainant ses pieds
derrière sa copine, a expliqué avoir été contrainte par Ousmane Konaté à lui
faire la bise, à se déshabiller pour lui faire aussi des caresses et
l’embrasser. Les deux demoiselles, après la cueillette, sont retournées chez
elles dans leurs domiciles respectifs. Peu de temps après, Sita Sylla est
revenue seule à la cabane d’Ousmane Konaté où elle a passé non seulement la nuit
mais aussi quelques jours.
Entre-temps,
sa mère Yama Diawara, avait constaté son absence prolongée à la maison. Elle
s’est lancée à sa recherche toute la nuit du 25 février 2021 sans succès. Ce
n’est que le 28 février 2021, sur information de sa copine, que la demoiselle
Sita Sylla a été localisée. Sur dénonciation de sa mère, des éléments du
commissariat de police du 17ème arrondissement de Bamako ont procédé à
l’exfiltration de Sita Sylla et à l’interpellation d’Ousmane Konaté chez qui
elle a été retrouvée.
Suite aux enquêtes préliminaires, les policiers ont diligenté le dossier de l’inculpé qui a été envoyé au parquet de la Commune II. Là, les juges ont décidé de l’ouverture d’une information judiciaire aux termes de laquelle le jeune homme a été poursuivi pour l’infraction criminelle citée plus haut. D’où sa comparution en Cour d’assises pour qu’il réponde de l’acte qu’il a posé. à l'enquête préliminaire, Ousmane Konaté a reconnu les faits qui lui sont reprochés avant de se rétracter devant le magistrat instructeur lors de son interrogatoire au fond alors qu'il avait déclaré avoir échangé des bises avec la demoiselle Sita Sylla lors de sa première comparution le 04 mars 2021.
à
la barre, le jeune homme a réfuté les faits en affirmant avoir hébergé la fillette
pour une nuit. Celle-ci semblait avoir un désaccord avec sa mère. à ses dires,
tout vient de ce qu’il a refusé à sa copine Fatoumata d’y dormir également.
Cette dernière n’a pas digéré ce refus et a manigancé des choses. S’il faut
l’en croire, à aucun moment, il n’a abusé de la fillette.
En sa qualité de partie civile, cette dernière est passée à la barre expliquant que l’homme lui avait demandé une bise en la menaçant et qu’il n’avait nullement abusé d’elle. Ainsi, le ministère public, dans son rôle de défenseur des citoyens a enfoncé le clou et a requis son maintien dans les liens de l’accusation. Le conseil de l’inculpé n’était pas de cet avis. Il a estimé que son client est innocent comme la victime l’a déclaré elle-même dans ses propos. C’est pourquoi, il a demandé à la Cour de retenir son client non coupable et de l’acquitter. Il a été entendu.
Tiedié DOUMBIA
Nous les désignerons par leurs initiales pour des raisons bien compréhensibles. Il s'agit de M.K (17 ans), B.W (18 ans), B.T (28 ans), M.T (48 ans), Mo.K (17 ans) et Mo.T (16 ans)..
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Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
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«Il faut tout un village pour éduquer un enfant », dit une maxime bien connue chez nous. D’où toute l’importance de l’implication de toute la communauté dans l’éducation de l’enfant. à commencer par sa famille, le voisinage, le quartier, voire tout le village..