La campagne vise à protéger les enfants contre le paludisme pour lequel, ils paient un lourd tribut
Au total, ce sont 66.761 enfants cibles de 3 à 11 mois et de 3 à 59 mois, qui recevront des médicaments antipaludiques, à travers la stratégie porte-à-porte dans les 23 aires de santé que compte le District sanitaire de Diéma. Pour éviter qu’aucun enfant cible ne soit laissé pour compte, 377 équipes de distributeurs évoluant en binôme ont été mobilisées. Le représentant du chef de village, Sékou Sissoko, le 1er adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Abdoulaye Touré et le chef du Service du développement social et de l’économie solidaire, Kalifa Diarra, ont tous souligné l’impérieuse nécessité de l’organisation d’une telle campagne qui permettra de réduire significativement la prévalence du paludisme chez les enfants.
Kalifa Diarra a mis l’accent sur l’adhésion des populations à cette activité médicale préventive pour le bien-être des tout-petits. L’élu a demandé aux parents de laisser de côté momentanément leurs travaux champêtres afin que tous les enfants cibles reçoivent leurs doses de médicaments. Il a invité les distributeurs à s’appesantir sur la communication interpersonnelle lorsqu’ils rentrent dans les ménages pour une meilleure compréhension de tous de l’importance de la campagne.
Le 1er adjoint au préfet Djigui Keïta, promu préfet du Cercle de Diangounté, a fait savoir que cette campagne n’est pas l’affaire des seules femmes. Pour lui, il est clair que les hommes aussi doivent veiller à la prise correcte des médicaments par les enfants. Il a remercié l’État et ses partenaires qui ont injecté des fonds pour l’organisation de cette campagne, dont l’objectif principal est le renforcement des mesures de prévention du paludisme dans notre pays.
Et d’expliquer les avantages liés à cette campagne à laquelle les autorités de Transition donnent une connotation particulière. En s’adressant aux parents, il leur a fait savoir que s’ils donnent correctement à leurs enfants les médicaments, même en cas de paludisme, la prise en charge en sera facilitée. Djigui Keïta a aussi demandé aux distributeurs de passer plusieurs fois, s’il le faut, dans une maison en cas d’absence même d’un seul enfant, afin que nul n’ y échappe. Il espère atteindre de bons résultats en vue de dépasser l’objectif fixé de la campagne, qui est d’atteindre 90% des enfants cibles.
Le 1er adjoint au préfet a symboliquement remis les premières doses de médicaments antipaludiques à Toudo Sissoko, un enfant âgé de 4 ans, donnant ainsi le ton du premier passage de la campagne CPS à Diéma.
Ouka BA/Amap-Dièma
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