Pour évaluer le travail de ses bénéficiaires, une visite sur les sites a eu lieu dans les Commune de Kéréla, Zan Coulibaly et Kaladougou, dans la Région de Dioïla les 24 au 25 juillet derniers. Cette mission du PRASP, conduite par le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de Dioïla, Aly Telly, était composée de l’assistante suivi-évaluation du PRAPS 2 Koulikoro, Hawa Dicko, du représentant de la cellule de communication du projet, Yaya Diarra, du directeur régional des productions et industries animales de Dioïla, Mahamadou Diarra et du représentant du directeur régional des services vétérinaires de Dioïla, Adama Boire.
La délégation a pu voir les 100 km de piste pastorale balisée (une réalisation du Praps 2) sur le tronçon Fana Beleko. Dans la Commune de Kéréla, elle a rencontré les bénéficiaires d’un mini système hydraulique pastoral amélioré (SHPA), réalisé par le projet sur ce site. L’infrastructure est composée d’une pompe solaire et de huit panneaux, d’un château d’eau de 20 m3, une loge pour gardien, d’une latrine, de deux fontaines d’eau et de deux abreuvoirs pour abréger la souffrance des éleveurs de la commune et du bétail en transhumance.
Dramane Fomba est conscient de son impact positif sur la vie des éleveurs. «Il faut vraiment reconnaître que la construction de cette infrastructure a totalement soulagé la souffrance de nos ânes et même des enfants qui assuraient la corvée d’eau…» Il a tenu à remercier le gouvernement, la Banque mondiale et les agents de mise en œuvre du projet Praps 2, témoignant ainsi sa satisfaction.
Le représentant du président du comité de gestion de l’infrastructure est optimiste quant à la pérennisation des activités : Nous nous sommes organisés grâce aux conseils de l’encadrement du projet Praps 2. Les éleveurs payent 25 Fcfa par an et par tête. Ce qui nous permet de payer le gardien et s’assurer l’entretien des installations. Il faut souligner que les populations de la localité souhaitent plus d’intervention du projet La visite de la ferme de Babou Diallo et celle de Diaweye Ballo a été la dernière étape de la première journée. Babou Diallo, un expatrié aux États-Unis exploite une surface de 20 hectares dans la Commune de Zan Coulibaly, dans le village de Korokoro. Avec l’apport du Praps, il a pu acheter plusieurs vaches laitières, maintenir sa chaîne de froid et ainsi booster sa production laitière.
En plus des soixante-dix vaches laitières, l’éleveur possède une unité de traitement de lait, deux pasteurisateurs et une chambre froide de 20 m3. Sa production laitière est de 150 litres chaque matin. À cause de la surproduction du lait, la ferme a dû arrêter de traire les vaches le soir. Le promoteur sollicite du gouvernement, une subvention de la production locale afin qu’elle puisse être compétitive sur le marché. Quant à Diaweye Ballo, il souhaite de l’État et des partenaires, la mise à disposition de l’aliment bétail.
La deuxième journée a été consacrée à la visite de quelques bénéficiaires parmi les 150 projets financés. Ephrasé Koné, qui a bénéficié du Praps 2, a débuté avec quelques dizaines de poulets. À la date d’aujourd’hui, elle possède plus de 200 sujets et ambitionne d’atteindre 400.
Agnès Traoré fait l’élevage de porcins et de la volaille. Mme Diakité Aminata Diakité évoluant dans le domaine de la transformation agro-alimentaire a vu son chiffre d’affaires augmenter avec la diversification de ses marchés de livraison, depuis Dioïla jusque dans la sous-région. Tous ces bénéficiaires se frottent, aujourd’hui, les mains grâce à l’appui du Praps 2 et souhaitent la continuation du projet pour le plus grand bonheur de plusieurs autres jeunes chômeurs.
Au terme de la visite de terrain, le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de Dioïla a salué les efforts du PRAPS 2 dans la région et qui viennent améliorer le statut économique de centaines de bénéficiaires. Aly Telly a salué le gouvernement, la Banque mondiale et les structures de mise en œuvre du Prasp.
Daniel FOMBA / Amap-Dioila
Ces personnes atteintes de surdité et ceux qui défendent leurs droits dénoncent la non application des textes. Certains estiment que la télévision nationale doit avoir des interprètes en langue des signes à l’instar de beaucoup d’autres pays de la sous-région.
Le tout premier comité de pilotage national du projet : Action pour le renforcement des partenariats pour l’inclusion, la résilience et l’éducation (Aspire) s’est réuni, vendredi dernier dans un hôtel de Bamako..
Le Fonds de solidarité nationale (FSN) a lancé, vendredi dernier à son siège, huit microprojets en faveur des associations des personnes vulnérables..
Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mahamadou Koné et le gouverneur de la Région de Kayes, le Général de brigade Moussa Soumaré, ont exprimé la reconnaissance de la Nation à l’endroit de l’illustre disparu.
Comme chaque année, le Mali, à l’instar des autres nations, a célébré hier la Journée internationale de l’aviation civile. Dans cette interview, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, le Colonel Yaya Traoré, revient sur le sens de cet événement.
L’atelier de validation de la Stratégie nationale de renforcement des capacités phytosanitaires du Mali a pris fin vendredi dernier, consacrant un processus participatif ayant mobilisé l’ensemble des acteurs du secteur agricole..