
L’inflation a également connu une baisse significative, s’établissant à 2,1 % contre 9,7 % en 2022, respectant ainsi la norme maximale de 3 % fixée par l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemo). Sur le plan des finances publiques, le déficit global s’est amélioré, passant de 4,9 % du PIB en 2022 à 3,9 % en 2023.
Ces performances ont été dévoilées, hier, lors de la 17è édition de la Journée de diffusion des comptes extérieurs du Mali pour l’année 2023, organisée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Traoré, en présence du directeur national de la Bceao pour le Mali, Baréma Bocoum.
Cette journée s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation des comptes extérieurs de la période récente ainsi que des perspectives pour l’année 2025.
Thème de la journée : «La sensibilisation des agents économiques sur les enjeux liés au respect de la réglementation financière extérieure des États membres de l’Uemoa». Il convient de rappeler que les comptes extérieurs se composent de la balance des paiements proprement dite et de la position extérieure globale. Ces états financiers sont établis conformément à la 6è édition du Manuel de la balance des paiements (MBP6) du Fonds monétaire international.
Les comptes extérieurs sont produits chaque année, dans un délai maximal de dix mois après la fin de l’année de référence. Par ailleurs, des estimations trimestrielles sont également élaborées pour répondre aux besoins de la Bceao et des services officiels. Au cours de la journée, les participants ont examiné l’évolution de la balance des paiements et de la position extérieure globale du Mali pour l’année 2023.
Ils ont également discuté des estimations pour 2024 et des prévisions pour 2025, dans le but d’anticiper les opportunités et les défis.Le directeur national de la Bceao pour le Mali a indiqué que les exportations de biens ont enregistré une hausse de 77 milliards de Fcfa, soit 2,3 % par rapport à l’année 2022. Cette progression est liée à l’augmentation des ventes extérieures d’or non monétaire et de bétail, qui représentent, respectivement 81 % et 2,8 %, pour des montants de 2 790 milliards et 96 milliards de Fcfa.
De leur côté, les importations de biens FOB (hors fret et assurance) se sont établies à 3.475 milliards de Fcfa, en baisse de 0,4 % par rapport à 2022. «La balance commerciale a affiché un déficit de 45 milliards de Fcfa, soit une amélioration de 89 milliards par rapport à 2022, où le déficit s’élevait à 135 milliards de Fcfa», a souligné Baréma Bocoum. Il a expliqué que cette amélioration est due à une progression plus rapide des exportations, combinée à une baisse des importations.
Cependant, le solde courant a atteint -977 milliards de Fcfa en 2023, contre -920 milliards en 2022, représentant -7,8 % du PIB. Quant au solde global, il s’est détérioré pour s’établir à -555 milliards de Fcfa en 2023, après un déficit de -459 milliards en 2022 et -58 milliards en 2021. Baréma Bocoum attribue cette détérioration continue du solde global à la dégradation du compte courant.
Il a néanmoins précisé qu’un retournement de tendance est attendu en 2024, avec un solde global de la balance des paiements qui devrait afficher un excédent de 40 milliards de Fcfa.Concernant le thème de la journée, le premier responsable de la Bceao pour le Mali a déclaré que ce choix s’explique par son importance dans la préservation des réserves de change de l’Uemoa.
De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances a indiqué que les données présentées font état d’une forte détérioration des comptes extérieurs du Mali. Selon Abdoulaye Traoré, cette situation s’explique en partie par les pressions inflationnistes mondiales et l’appétence accrue des investisseurs pour les marchés des matières premières.
À cela s’ajoute une faible mobilisation des ressources extérieures. «Pour surmonter ces défis, il est essentiel de renforcer notre compétitivité et réduire notre vulnérabilité aux chocs externes. Cela passe par des politiques économiques adaptées, visant à encourager la production locale et à diversifier nos exportations», a dit Baréma Bocoum.
Il a également insisté sur le fait que le contexte économique mondial, marqué par des incertitudes et des défis majeurs, a des impacts significatifs sur notre économie. Ce qui accentue, selon lui, l’importance d’une gestion rigoureuse et conforme de nos relations financières extérieures.
Amadou GUEGUERE
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