Le peuple en communion avec son armée
Fièrement assis auprès de son père, à bord d’un véhicule de fond bleu, un enfant de moins de 10 ans, dont nous taisons le nom, provoque l’étonnement. Depuis 6 heures du matin, lui et son papa sont venus assister au défilé militaire. Ce gamin, au regard admiratif, illustre parfaitement l’engouement des populations pour cette fête grandiose organisée sur le Boulevard de l’indépendance à l’occasion de la célébration des 65 ans de la création de la République du Mali.
Déjà à 8h, la Place était bondée de monde. Toutes les loges étaient presque remplies par les invités. Certains spectateurs, massés le long du Boulevard, animaient la fête avec des vuvuzelas. Alors que les forces de l’ordre maintenaient jalousement la sécurité avec un cordon bien respecté par l’assistance.
La mobilisation était à l’image de la fête nationale. Chacun voulait être témoin de la célébration historique annoncée à l’avance, surtout qu’il s’agissait du premier défilé grandeur nature depuis le début de la Transition. La tribune réservée aux hommes de médias débordait d’éléments de la presse au regard de la grosse équipe déployée par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa). La presse privée n’est pas restée en marge, sans parler de nos confrères de l’ORTM plus en mouvement qu’assis.
C’est précisément à 10h10mn que le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, est apparu sur le Boulevard de l’indépendance, sous un tonnerre d’applaudissements du public, après le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du Monument de l’indépendance. Son arrivée a coïncidé avec les premières évacuations par des ambulances des sapeurs-pompiers. Car, étant sur pied depuis environ 07h, beaucoup de gens ne tenaient. Certains se sont évanouis sous le coup de la fatigue et ils ont été évacués par les ambullances vers les centres de santé.
Bref, personne ne voulait se faire raconter l’évènement malgré les contrtaintes sécuritaires. Rarissime ! C’est un Général de brigade qui commandait les troupes. Précisément, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le Général de brigade Harouna Samaké. Comme pour souligner l’intérêt que les autorités avaient pour la réussite de la parade militaire.
La foule ne s’empêchait de pousser des cris de joie au passage des forces armées et des corps paramilitaires. Le public a été surtout imprionné par le passage des équipements militaires de dernière génération. La parade de la flotte de l’Armée de l’air a également émerveillé l’assistance. «Je n’imaginais pas que notre armée disposait de tous ces équipements», a lancé un jeune diplomé. «Je suis maintenant convaincu que notre armée peut faire face à n’importe quel ennemi», confie Abba Keïta, commerçant de son état.
Oumar DIAKITE
Dès les premières lueurs du jour, Kokoyo s’éveille. Les vendeuses de nourriture dressent des abris de fortune à perte de vue pour étaler leurs marchandises (riz-sauce, tô, bouillie, plats fumants, etc) pour nourrir les orpailleurs..
Conformément à la vision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, qui accorde une place de choix aux légitimités traditionnelles et coutumières de notre pays, la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion met particulièrement en lu.
L’or est à la fois une richesse convoitée et une source de tensions entre villages, migrants et entreprises étrangères. Face à la résurgence des conflits et aux risques de violence, les «Tomboloma» s’imposent comme des médiateurs incontournables.
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