
Le chef de l’exécutif régional lors de la cérémonie d’ouverture
C’était en présence du président du Conseil économique social, environnemental et culturel (Cesec) Yacouba Katilé, des dix préfets des Cercles de Bougouni et beaucoup d’autres invités. Le décor fut planté par des prestations d’artistes de la région avec des thèmes sur les valeurs culturelles de notre pays, tout en rappelant dans leur contenu, notre appartenance à l’Alliance des États du Sahel (AES).
Un vibrant hommage a été aussi rendu au Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, pour son engagement en faveur d’un Mali souverain, dans un contexte marqué à la fois par des défis multiformes et un espoir renouvelé de soutien aux Forces de défense et de sécurité dans leur mission régalienne.
Constituant ainsi un cadre privilégié d’expression et de valorisation de nos richesses culturelles, la Biennale artistique et culturelle se veut un espace de rencontre, de partage et de compétition saine. Pour cela, la phase régionale de Bougouni a mis en compétition les dix cercles de la région, à savoir Bougouni, Yanfolila, Kolondièba, Garalo, Koumantou, Sélingué, Ouelessebougou, Kadiana, Fakola et Dogo.
Après l’intervention du maire de la Commune urbaine de Bougouni, Karim Sangaré, les troupes des cercles ont défilé en émerveillant le public venu nombreux à la cérémonie de lancement.
Dans son intervention, Le chef de l’exécutif régional a témoigné de sa fierté renouvelée après la tenue des phases locales qui traduisent l’importance que nous accordons à la culture, facteur de cohésion sociale, d’unité et de développement dans la Région de Bougouni et sur l’ensemble du territoire national.
Le Général de brigade Ousmane Wélé a rappelé que la région, forte de sa jeunesse, de ses artistes de renom, de ses troupes et de ses acteurs culturels, a toujours occupé une place éminente dans l’histoire culturelle du pays. Faisant d’elle, une région pourvoyeuse de talents aux troupes de la Région de Sikasso de 1962 à 2017. Toute chose qui a permis à la 15è région administrative du Mali de se hisser à la 2ème place du classement général lors de la dernière Biennale, tenue en 2023 à Mopti. Selon le Gouverneur, l’esprit de la Biennale artistique et culturelle n’est pas seulement de la compétition, mais aussi et surtout la célébration de notre patrimoine commun avec des prestations qui traduisent l’authenticité, la richesse et la beauté de nos traditions.
«Notre objectif est de remporter la phase nationale de la Biennale artistique et culturelle au soir du 28 décembre 2025 depuis la Cité des 333 Saints après une deuxième place que nous détenons de l’édition Mopti 2023», a souligné le Général de brigade Ousmane Wélé. Pendant plusieurs jours, les dix cercles ont compéti à travers des disciplines aussi riches et variées, telles que le solo de chant, la danse traditionnelle, l’ensemble instrumental traditionnel et la pièce de théâtre. On peut dire que la Région de Bougouni est aujourd’hui prête pour affronter les autres régions, lors de la phase nationale prévue en décembre prochain dans la Cité de 333 Saints.
Baba Harbèr TOURE / AMAP - Bougouni
Dès les premières lueurs du jour, Kokoyo s’éveille. Les vendeuses de nourriture dressent des abris de fortune à perte de vue pour étaler leurs marchandises (riz-sauce, tô, bouillie, plats fumants, etc) pour nourrir les orpailleurs..
Conformément à la vision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, qui accorde une place de choix aux légitimités traditionnelles et coutumières de notre pays, la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion met particulièrement en lu.
L’or est à la fois une richesse convoitée et une source de tensions entre villages, migrants et entreprises étrangères. Face à la résurgence des conflits et aux risques de violence, les «Tomboloma» s’imposent comme des médiateurs incontournables.
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La réunion du cadre d’échanges entre les représentants de l’État et les légitimités traditionnelles au titre du troisième trimestre 2025 s’est tenue, le lundi 29 septembre 2025, dans la salle Weltaré de la préfecture du Cercle de Ténenkou sous la présidence du Capitaine Boubacar Sis.
Les travaux ont été sanctionnés par des recommandations. Il s’agit notamment d’augmenter le budget du secteur de la justice de 5%, de valoriser la justice transitionnelle, d’harmoniser nos textes juridiques avec ceux des pays de la Confédération AES.