
L’unité spéciale des douanes
Cette formation vise à développer la discipline,
le patriotisme et l’esprit civique des recrues à travers des exercices
physiques, militaires et moraux, les préparant ainsi à servir l’État avec
loyauté et sens du devoir. Ils sont formés conformément au programme de la
formation commune de base de l’Armée.
Ils mènent des rudes activités avec
courage et détermination afin de développer le goût de l’effort et l’esprit de
camaraderie. Cette formation permet aux recrues d’avoir non seulement les
aptitudes physiques, intellectuelles et morales afin d’accomplir les actes
élémentaires du soldat, mais aussi comment servir loyalement son pays à travers
un programme d’instruction sur le tir, le Règlement de service dans l’Armée
(RSA), l’Instruction sur le tir (IST), l’enseignement physique militaire
sportif, la topographie, entre autres.
Selon le directeur du Service national des jeunes, le Colonel Tièmoko Camara, les six mois de formation sont une obligation pour les jeunes soldats afin d’acquérir les connaissances militaires et de développer les aptitudes fondamentales à l’exercice du métier des armes.
AGENTS DES EAUX ET FORÊTS- À l’image des
douaniers, des surveillants de prison, les agents des Eaux et Forêts font la
formation militaire commune de base. Selon le directeur général Eaux et Forêts,
ses éléments font partie des contingents du Service militaire national des
jeunes dans sa nouvelle version. Laquelle a pour mission de contribuer à
parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des
jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement
économique, social et culturel du pays et leur mobilisation pour le besoin de
la défense nationale.
«Ce sont des formations techniques et tactiques sur les
règlements militaires, qui permettent aux agents d’être physiquement et
mentalement bien préparés pour faire face aux défis environnementaux, sociaux
et économiques afin de participer à la construction de l’édifice national et à
la protection de l’intégrité territoire du pays et des personnes et de leurs
biens », précise l’Inspecteur général Amadou Diallo.
Selon lui, ces six mois de formation sont assurés
par la direction des Ecoles militaires. Le directeur général des Eaux et Forêts
note, au total, du début de la transition à aujourd’hui, plus de 321 agents
forestiers formés dont plus de 233 avec la 6è cohorte des jeunes. L’Inspecteur
général Diallo dira également que la direction générale des Eaux et Forêts
dispose d’une unité de Forces spéciales antiterroristes, tout comme les deux
autres corps paramilitaires à savoir les douanes et l’administration pénitentiaire.
Le premier responsable des Eaux et Forêts de notre
pays explique qu’après la formation militaire de ses agents, ceux-ci doivent
relever les défis de la lutte contre l’exploitation anarchique et illégale des
ressources forestières et fauniques du domaine forestier national, le trafic
illégal, le braconnage, la détention et la circulation illicite des spécimens
d’animaux sauvages. Ces agents forestiers sécurisent la forêt, la faune et les
aires protégées. Ils mettent en œuvre des stratégies et programmes de lutte
contre la désertification, pour l’aménagement des forêts, des zones humides et
des aires protégées.
L’Inspecteur général Amadou Diallo ajoute qu’ils ont aussi
la lourde charge de mettre en œuvre des stratégies et programmes de promotion
et de valorisation des produits forestiers, de la faune et des aires protégées.
S’y ajoute la conservation des eaux, des sols et la restauration des zones
forestières, des abords des cours d’eau et de leur bassin versant, entre
autres. Au-delà de ces missions, selon le Directeur général, les agents des
Eaux et Forêts luttent contre la criminalité environnementale des espèces de
flores et de faune sauvages.
Ils veillent à la réparation des dégâts
environnementaux et fournissent également un appui conseil aux collectivités en
matière de gestion durable de la faune et des ressources forestières. Les
agents des Eaux et Forêts surveillent l’application des textes législatifs et
règlementaires relatifs à l’exploitation, à la circulation de la faune et des
produits. Aussi, ils contribuent aux
échanges de renseignements en matière de défense et de sécurité.
Oumar DIAKITE
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