Y.S est un jeune homme âgé d’environ vingt ans. Il vient d’être déféré devant le parquet pour « cambriolage ». Spécialisé dans la commission de
cette infraction, le garçon a longtemps troublé la quiétude des habitants de
Niamana et ses environs à la périphérie du District de Bamako.
Curieusement à
la différence de plusieurs malfrats de son acabit, il n’agissait que durant la
journée. Il profitait toujours de l’absence de ses potentielles victimes pour sévir.
Malheureusement pour lui, son règne a pis fin il y a quelques jours. Le bandit
est tombé dans les mailles du filet des hommes du commissaire principal,
Mamoudou Sanogo du commissariat de N’Tabacoro.
Le jeune homme a, de peu échappé
dans un premier temps à la vindicte populaire, lorsqu’il a été coincé grâce à la clameur publique. Il a été par la
suite interpellé par le commandant Mamadi Modi Niakaté et ses éléments de la
Brigade des recherches. Puis son dossier a été diligenté pour être mis à la disposition
du parquet.
Pour son interpellation, les limiers ont bénéficié de la
collaboration des populations. Comme il en avait l’habitude, YS s’était introduit dans le domicile de MD
en son absence.
Lorsqu’il opérait tranquillement, les bruits de pas provenant
de la maison ont alerté un maçon qui travaillait dans le voisinage immédiat.
Convaincu d’une présence étrangère dans cette maison, l’ouvrier a immédiatement
alerté d’autres personnes du voisinage.
Ensemble, ils se sont approchés des lieux et ont aperçu le cambrioleur qui sortait du salon de sa victime et s’apprêtait à escalader le mur de clôture. Le malheureux est aussitôt pris en chasse avant d’être coincé par ses poursuivants. Il a été sérieusement molesté avant d’être remis aux policiers à leur arrivée.
Conduit au commissariat de
police, le bandit a reconnu les faits à la suite de son audition, avant
d’être mis à la disposition du parquet de la Commune VI du District de Bamako
N’Tabacoro (2) : Jour de chance des braqueurs
N’Tabacoro-ATTbougou est un secteur du quartier cité, constamment secoué par des braqueurs à
main armée. Selon nos sources à la police, l’un des récents cas s’est passé il
y ‘a quelques semaines.
Ce jour-là aux environs de 21 heures, un certain
Souleymane, la trentaine, employé de commerce de son état, et habitant du
secteur a été victime d’un braquage à main armée par deux individus non
identifiés.
Selon nos sources, ce jour là, l’employé de commerce
rentrait chez lui à moto après une journée de travail. Pendant qu’il roulait
tout calmement, deux individus conduisant une moto lui ont barré la route. Après
un bref échange pour le divertir, un des inconnus lui a pointé une arme en le
sommant de descendre de sa moto.
L’employé de commerce a obtempéré sans broncher. Ils l’ont
retiré son engin et l’ont ensuite sommé de se mettre à plat ventre à terre.
Puis ils l’ont méthodiquement fouillé pour lui enlever son téléphone portable
et une somme de cent mille francs CFA. La victime ne s’est pas avouée vaincue.
Elle s’est défendue et a fait un mouvement brusque pour déséquilibrer son vis à
vis. Le malfrat a perdu son arme dans la nasse et la victime a alerté les
passants en criant au voleur. C’était suffisant pour que les curieux
envahissent les lieux. Son complice ayant senti que les choses tournaient au
vinaigre s’est débarrassé de la moto de leur victime pour détaler.
Les
braqueurs se sont finalement échappés en laissant derrière eux leurs butins en
même temps que leur arme. Aidé par la foule, l’homme est sortie indemne et est même entré en
possession de sa moto. L’arme des bandits fugitifs a été remise aux policiers.
Tiedié DOUMBIA
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