Face à la presse, le directeur général adjoint du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Soumaïla Djitteye, et le président-directeur général de l’Office malien des produits pétroliers (OMAP), Modibo Gouro Diall, ont exposé les difficultés actuelles et les mesures prises pour y remédier.
Selon les conférenciers, des missions ont été dépêchées sur l’ensemble du territoire afin d’évaluer la situation dans les principaux dépôts, le stock physique des stations de distribution et le mouvement des camions citernes sur les corridors d’approvisionnement. Ces constats ont permis de mettre en œuvre plusieurs actions correctives, parmi lesquelles l’organisation d’escortes sécurisées pour les camions transportant les produits pétroliers, le contrôle strict des prix officiels dans les stations-service et une distribution ordonnée sur tout le territoire national.
Ces perturbations récentes s’expliquent par des facteurs combinés, notamment des contraintes sécuritaires sur certains axes stratégiques, des retards logistiques liés aux contrôles renforcés aux frontières et des difficultés de coordination dans la chaîne d’approvisionnement.
Les autorités assurent cependant que la situation reste sous contrôle et que les efforts conjoints du gouvernement, des forces de sécurité et des acteurs pétroliers permettront un retour rapide à la normale. « Ce n’est que passager. Dans les prochains jours, la situation s’améliorera grâce aux efforts des autorités de la Transition », a rassuré le directeur général adjoint du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence.
Les deux responsables ont également salué le sens du devoir et le patriotisme des opérateurs du secteur pétrolier, tout en rendant hommage aux Forces de défense et de sécurité pour leur rôle déterminant dans la sécurisation des convois et des sites stratégiques. Ils ont enfin réaffirmé la détermination du gouvernement à garantir l’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures et à préserver la stabilité du marché national.
Souleymane SIDIBE
Plusieurs localités du pays connaissent la crise du carburant. Mais à Sikasso la situation est relativement appréciable. Actuellement, certaines stations-service de la ville sont opérationnelles..
Des files interminables d’automobilistes et de motocyclistes s’étirent sur des dizaines de mètres. Certains y sont, depuis quelque temps, pour pouvoir s’approvisionner en carburant et vaquer à leurs occupations essentielles.
À Bamako, il existe un peu partout des commerçants et revendeurs clandestins de pesticides. Dans la circulation, dans les boutiques des quartiers et dans les marchés hebdomadaires, ils proposent des produits pouvant combattre les nuisibles sans l’autorisation des structures compétentes et en v.
C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Abdoulaye Maïga lors de la réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, tenue hier à la Primature. Il a appelé les uns et les autres à redoubler d’efforts pour faire face à la guerre économique imposée à notre .
Après plusieurs jours de perturbations, la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. À Hamdalaye ACI 2000 comme dans d’autres quartiers de la capitale, les files d’attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité..
Face à la pénurie de carburant qui perturbe la distribution dans plusieurs localités du pays, l’état-major général des Armées a pris des dispositions particulières pour garantir l’approvisionnement des Forces de défense et de sécurité..