
Le petit Larousse définit le viol comme « un acte de pénétration sexuelle commis sur autrui par violence, contrainte, menace ou surprise, pénalement répréhensible ». En dépit des peines relativement lourdes que les auteurs encourent, cette infraction ne semble pas près de disparaître. Bien au contraire. Quasiment, chaque jour qui passe, les différents commissariats de police de la capitale et des régions enregistrent de nombreux cas relatifs à cette infraction comme celui qui vient de se passer, il y a quelques jours à Kayes, dans la Cité des rails.
Les hommes du commissariat de police de Kayes-Ndi ont mis le grappin sur deux violeurs dans ce quartier relevant de leur secteur de compétence. Ces individus sont tous des jeunes mineurs, âgés respectivement de 14 à 18 ans. Les faits dont ils sont suspectés ont été commis sur une fillette de 10 ans.
« Ra », nom d’emprunt par lequel nous désignerons la pauvre victime mettra du temps à effacer de sa mémoire les faits qu’elle a vécus dans la nuit du 10 au 11 octobre dernier. Une nuit au cours de laquelle, elle a vécu l’horreur entre les mains de deux jeunes prédateurs sexuels. Elle a été agressée et violée collectivement par ces individus peu recommandables de son voisinage. Du moins, c’est ce qu’on nous a dit. Les sources ne précisent pas si la petite victime et ses bourreaux entretenaient une quelconque relation amoureuse ou pas malgré leur jeune âge. Elles sont unanimes sur le fait qu’ils étaient des voisins du quartier. Il semblerait également que le duo avait soigneusement préparé son plan.
Et tout porte à croire qu’ils guettaient depuis un certain temps leur future proie. Et dès que l’occasion s’est présentée, ils n’ont pas hésité à la saisir. Comme le prouvera la suite de l’histoire. Ainsi la nuit des faits, la victime se trouvait non loin du domicile familial quand le malheur la frappa. Les sources ne précisent pas non plus la présence de la fillette à cette heure-ci dans la rue. Probablement pour une commission. Mais c’est ce moment qu’ont choisi ses ravisseurs pour sévir. Si elle avait su qu’en se retrouvant dehors, elle allait être victime de kidnapping suivi de viol en bande, Ra aurait tout fait pour ne pas se retrouver là.
Le malheur arrive à un moment où l’on s’y attend le moins, dit-on. C’est ce qui a été malheureusement son cas. C’était en début de soirée aux environs de 20 heures. à cette heure précise, la petite « Ra » se trouvait à quelques encablures de la maison. C’est en ce moment que sa vie bascula. Alors qu’elle errait librement dans la rue, elle est kidnappée par les deux violeurs circulant sur une moto Djakarta. Tout est allé si vite. Selon nos sources, avec leur proie, ils ont pris une direction et ont disparu dans la nature.
Quelques instants plus tard, le commissariat de police de Kayes-Ndi a été informé par une personne ayant entendu les cris incessants de détresse de la pauvre fillette, appelant au secours. Immédiatement, une équipe de la police s’est rendue sur le lieu indiqué pour secourir la victime. Arrivée sur le lieu, la police accompagnée de l’informateur trouvera la fillette derrière une concession non habitée à Kayes-Ndi-Hamdallaye I. La victime, s’il faut croire nos sources, pleurait et des traces de sang étaient visibles sur sa robe. Sans perdre une seconde, elle a été conduite à l’hôpital du secteur par les limiers pour des soins où les médecins confirmeront son viol aussi bien que la « perte de la virginité par perforation ».
Dans la foulée, une enquête a été ouverte au niveau de la police pour mettre la main sur les auteurs de cet acte criminel. De sources policières, on apprend que la victime connaissait l’un des prédateurs sexuels puisqu’ils habitent tous le même quartier. Ce qui a été signalé aux enquêteurs. Un détail que les limiers ont minutieusement exploité. Cela n’a pas tardé à porter son fruit. Et 24 heures plus tard, les deux suspects impliqués ont été interpellés par les limiers du commissariat de police de Kayes-ndi. Interrogés sommairement, les adolescents violeurs ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés.
La cause était donc entendue pour ces violeurs en bande. Face aux preuves accablantes, les limiers n’ont pas laissé traîner le dossier. Le dossier de ces mineurs violeurs a été traité avec diligence pour qu’ils répondent de leur acte devant la justice. Ainsi, ils ont été tous déférés devant le procureur de République près le tribunal de grande instance de Kayes. Ils ont été placés sous mandat de dépôt par le parquet pour « viol collectif, séquestration et agression ».
Yaya DIAKITE
Le conflit et le déplacement forcé des populations augmentent les besoins en eau potable des communautés d’accueil qui sont souvent source de conflit..
«Amadou Toumani Touré, le président bâtisseur» est le titre d’un nouveau livre écrit par Mahamadoun Oumar Touré et qui enrichit désormais les rayons des librairies de la place.
Durant le premier trimestre 2023, seulement 3.725 femmes sont intervenues dans les programmes diffusés contre 14.050 hommes. Le pourcentage de femmes intervenues sur dix chaînes de télévision monitorées n’a pas dépassé 21% contre 79% pour les hommes..
Selon la revue 2019 du maire du District de Bamako, la production quotidienne de déchets solides dans notre capitale est de 1.543 tonnes. Seulement 30% sont évacués du fait d’une absence de décharge finale. La moitié des déchets n’est ni ramassée, ni traitée et il n’existe de dépôts .
Dans le cadre de la «crise génocidaire» en Palestine et la reprise de Kidal par les Forces armées maliennes (FAMa), le Mouvement de soutien à la cause palestinienne a initié, vendredi dernier à la Grande mosquée de Bamako, une cérémonie de lecture du Saint Coran et de bénédictions..
La cargaison prohibée provenait du Ghana pour ravitailler le marché malien. Grâce aux renseignements des policiers, elle n’arrivera pas à destination.