![#Mali : 8è Écran d’Afrique : Tapa Keïta remporte le grand prix](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1716487265.jpg)
Tapa Keï̈ta reçoit le trophée des mains d’Ataher Maïga de la Fondation Festival sur le Niger
Nous
avons déjà eu l’occasion d’évoquer cette œuvre cinématographique au mois de
mars dans ces mêmes colonnes. C’est un film poignant sur la fistule. Il
met en scène une jeune mariée de 14 ans, Fatima vivant notamment avec son époux
en rase campagne de Bamako. Elle est dans un état avancé de grossesse.
Pourtant, elle n'a jamais subi les consultations prénatales, une situation pas
jugée préoccupante par sa belle famille traditionnaliste.
Les choses se compliquent le jour de son
accouchement à domicile. À la suite de
plusieurs jours de travail, Fatima est atteinte d’une fistule obstétricale qui
la rend incontinente. La jeune femme dégage une odeur d’urine permanente. Elle
se retrouvera avec un mort-né, mais surtout marginalisée par sa famille et la
communauté.
Tapa Keïta est une jeune réalisatrice qui a
subi une série de formations lors de résidences d’écriture et d‘études de cinéma. Sa soif et son amour pour
le cinéma l’emmènent au Sénégal en 2020 pour poursuivre des études dans les
domaines de la réalisation et la production à Up court du programme Cinekap
auprès d’Oumar Sall. Puis à Kourtrajmé,
le collectif de formation du célèbre cinéaste Franco-malien, Ladji Ly,
et ses collègues Nourou Sarr du Sénégal et
Toumani Sangaré, le réalisateur malien au Sénégal.
Elle a eu la chance d’être parmi les 20 jeunes producteurs à bénéficier en 2022 au Burkina Faso d’un stage de la Francophonie dans le cadre du financement AWA (le sigle anglais qui désigne le Fonds de financement des activités culturelles par l’Union européenne). Elle réalise d’autres courts métrages : «À la frontière de l’inexploré» en 2023 lors de l’école Kourtrajme à Dakar. «Tunka» ou immigration, court métrage qui a obtenu le grand prix du festival Férèba au Mali (2019) et «Drôle de famille», un court métrage- comique (2018) furent les premiers galops d’essaie de la jeune Tapa Kéïta dite Mamie.
Youssouf DOUMBIA
Grand maître, virtuose, on pourrait multiplier à souhait les épithètes pour qualifier Toumani Diabaté et tous lui siéraient comme un gant. Le maître de la kora, Toumani Diabaté, s’est éteint vendredi dernier à l’âge de 58 ans. Mais comme le dirait le poète, il n’est pas mort parce .
C’est un fait assez rare pour être souligné. Le jeune cinéaste malien Ousmane Samassékou intègre la prestigieuse académie des Oscars (une récompense américaine du monde du 7è art). Une première pour un artiste de chez nous. Il fait désormais partie du club très select des quatre artist.
La prestigieuse cérémonie se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud, le 1er décembre prochain. Elle marquera un retour significatif de l’une des plateformes de récompenses musicales les plus respectées du continent.
Après deux ans d’intenses activités de recherche, de documentation et de sensibilisation, le projet de «Conservation, revitalisation et valorisation du textile au centre du Mali : cas des localités de Bandiagara et de Djenné» montre enfin ses résultats..
C’est le contraire qui aurait surpris les mélomanes, surtout avec la qualité des artistes invités et le savoir-faire organisationnel de cette entité de la Fondation festival sur le Niger.
Une silhouette frêle, habillée en tailleur vert olive, Rokia Koné a enflammé la scène installée au siège de la Fondation Festival sur le Niger, samedi dernier, à l’occasion de la Journée internationale de la musique à Ségou..