Les travaux ont été sanctionnés par d’importantes recommandations. Sur le
thème : «Paix réconciliation nationale et cohésion sociale», le
dialogue a recommandé de gérer les rumeurs et la désinformation, mais aussi
d’introduire l’enseignement de nos valeurs sociétales dans les écoles et dans
les medersas et d’instaurer une justice équitable entre tous les fils et filles
du pays. L’assemblée a aussi exigé de mettre en place des mécanismes adéquats
de communication pour une paix durable, de redynamiser et appuyer les comités
communaux de réconciliation, etc.
Sur le theme «questions politiques et institutionnelles», il a été
demandé de cultiver la transparence en encourageant la reddition des comptes,
de promouvoir la culture de la citoyenneté active par l’instauration de
mécanismes d’information et de sensibilisation et de participation des
citoyens. Mais aussi d’instituer la police des mœurs et de dédier une journée
au citoyen modèle. En outre, il a été aussi recommandé d’orienter 70% des
élèves dans les centres de formations professionnelles (agropastoral, métiers
porteurs), de créer des opportunités socioéconomiques pour les jeunes
(promotion de l’entreprenariat jeune par l’accès aux financements).
La
réhabilitation de la voie Tombouctou - Koriomé et la bretelle autour de la
médina, celle de la quai de Kabara et Koriomé, le
réaménagement/réhabilitation des plaines (Daye, Koriomé, Hamadja), la
disponibilité et l’accessibilité des intrants conformément aux calendriers agricoles,
la bonne réorganisation des coopératives agricoles et le suivi de leurs
activités, la multiplication des points d’eau, la création d’une unité de
conservation et de transformation des produits locaux (agricoless et élevages)
figurent en bonne place dans les recommandations.
Concernant la thématique sur les aspects sécuritaires et défense du territoire, les participants ont requis qu’à la fin de la Transition que le colonel Assimi Goïta se présente à l’élection présidentielle afin d’achever les grands chantiers ouverts. Aussi de renforcer la collaboration entre légitimités traditionnelles et les Forces de défense et de sécurité (FDS), renforcer la dynamique enclenchée dans le cadre de l’équipement des FDS, mais surtout ne plus accepter la réintégration des déserteurs dans l’Armée. Il y a eu aussi d’autres recommandations en rapport avec les autres thématiques débattues lors des travaux.
Moulaye SAYAH
Amap-Tombouctou
Kita : Pour un avenir meilleur
Les lampions se sont éteints, lundi dernier, sur les travaux du Dialogue
inter-Maliens à l’échelle communale. Durant trois jours, les forces vives des
différentes communes de la Région de Kita se sont réunies dans les chefs-lieux
des communes pour débattre des problématiques liées à la paix et proposer des
pistes de solutions.
Au premier jour, une délégation conjointe du gouvernorat de Kita et du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens, conduite par le gouverneur de la Région, Daouda Maïga, a sillonné quelques communes dans le cadre de la supervision du processus pour s’enquérir de son bon déroulement.
De Kita-Nord à Kita-Ouest en passant par Bendougouba et la commune urbaine,
les travaux se sont déroulés normalement. Ce constat a été établi par la
délégation conjointe. Selon les informations recueillies, c’était le même
constat dans les 33 communes de la région.
Pour Dembadian Coulibaly, membre de la société civile de Kita, sa
composante souhaite cette cohésion, car ce pays à assez souffert de la
division. «Cette initiative des autorités permettra à la population de s’aimer,
s’entraider, de collaborer et de prendre des bonnes orientations inclusives
pour le développement du pays, la paix et l’entente», souligne-t-il. Quant à
Assa Sylla, membre du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens, elle estime
intéressant ce qu’elle a vu sur le terrain en termes de mobilisation des
acteurs.
Pour elle, cela augure d’une bonne tenue du Dialogue, mais dénote
aussi que la population adhère à cette décision du président de la Transition,
le colonel Asimi Goïta. «Vous savez, rien ne vaut le dialogue. Il n’existe
aucune alternative autre que le dialogue. Les Maliens sont appelés aujourd’hui
à s’asseoir, à se parler et à se dire la vérité. Les populations ont compris
que la seule voix qui vaille d’être privilégiée reste le dialogue comme le
témoigne la mobilisation», ajoute.
Pour le gouverneur, «le Dialogue
inter-Maliens a besoin d’être soutenu et c’est l’union des cœurs des Maliens
qui va permettre l’instauration d’une paix durable». La démarche lui semble
bonne et le chef de l’exécutif régional de conclure qu’il est temps qu’on
puisse avoir des mécanismes africains pour résoudre les problèmes africains. Il
a foi à l’atteinte des résultats. Pour le citer, «Nous avons eu l’occasion de constater
une très grande mobilisation des
populations au niveau des 4 communes visitées.
Le Dialogue inter-Maliens a été
bien compris et bien apprécié. Nous avons vu à travers les documents, les
interventions, les entretiens que nous avons eus, une population très engagées,
fière de pouvoir elle-même cerner ses problèmes, formuler des solutions, des
recommandations pour que les autorités puissent réserver un meilleur devenir et
un meilleur avenir pour notre Mali».
«Paix, réconciliation nationale et cohésion sociale» ; «questions politiques et institutionnelles», «économie et développement durable», «questions sécuritaires et de défense du territoire» et «géopolitique et environnement international» sont les différentes thématiques sur lesquelles les commissions ont travaillé activement afin de déboucher sur des conclusions inclusives pour le Mali.
Ce dialogue direct entre Maliens permet de créer les conditions nécessaires
à l’épanouissement de chaque citoyen dans un environnement marqué par la
confiance retrouvée entre les communautés, sous la protection de l’État.
Jigiya Mohamed
FABRICE
Amap-Kita
Gao : Des recommandations fortes
Le Cercle de Gao en particulier la Commune urbaine de Gao est l’une des
collectivités locales de notre pays la plus touchée par la crise
multidimensionnelle depuis son éclatement en 2012. Pour aplanir cette crise qui
sévit dans notre pays, les autorités de la Transition ont initié le Dialogue
inter-Maliens.
Ces assises se sont déroulées du 13 au 15 avril sur l’ensemble
du territoire national. Ainsi, toutes les composantes de la société civile se
sont penchées sur les cinq thématiques retenues et chacun des thèmes a été
largement débattu. Cet exercice de haute portée, tenu dans la salle de réunion
de l’hôtel de ville, a été clôturé sous la présidence du premier adjoint au
préfet du cercle, Abdoulaye Cissé. C’était en présence du maire de la Commune
urbaine de Gao, Boubacar Dacka Traore, et des personnes ressources, Mahamdou
Mohomodou Touré.
Au niveau de la Commune urbaine de Gao, toutes les composantes
qui ont participé massivement au Dialogue inter-Maliens ont recommandé une
prolongation de la durée de la Transition jusqu’à 10 ans, la réhabilitation et
la sécurisation de la route Gao-Sevaré et la sécurisation de l’axe Gao-Niamey.
Ils ont aussi exigé que la voie fluviale soit retablie et le retour sans délai
des services financiers (direction régionale du budget, les services des impôts
et les services de contrôle financiers).
Le Dialogue inter-Maliens de la Commune urbaine de Gao a été dirigé par le président de séance, Ichiaka Ag Oyė. Mariam M. Maiga était la vice-présidente et les deux rapporteurs étaient Alassane Djitteye et Abdourahamane Infa.
Abdourhamane TOURé
Amap-Gao
Macina : Les jalons d’une paix durable
C’est dans un engouement sans précédent que les 100 participants voire plus ont largement débattu les cinq thématiques du Dialogue inter-Maliens pour la phase communale à Macina. L’atmosphère était cordiale mais surtout empreinte de respect mutuel et les débats étaient francs et sincères.
Les participant ont tous compris que la détérioration du climat politique
et la grogne sociale ont entrainé un vaste mouvement de contestation populaire
pour un pays qui aspire aujourd’hui à un retour à la paix, la cohésion sociale
et le vivre ensemble.
Retenons que les participants dans les 11 communes du cercle ont planché
durant 3 jours, c’est-à dire du 13 au 15 avril sur les cinq thématiques à
savoir paix et réconciliation nationale et cohésion sociale, questions
politiques et institutionnelles, économie et développement durable, aspects
sécuritaires et défense du territoire, et géopolitique et environnement
international
Il en est ressorti un rapport final et des recommandations fortes et
pertinentes, entre autres. Il s’agit de renforcer la capacité opérationnelle
des Forces de défense et de sécurité, de renforcer les capacités et
l’indépendance de la justice, mais aussi de limiter le nombre des partis
politique, de cultiver la prise de conscience professionnelle des jeunes tout
en les équipant, de cultiver l’engagement citoyen et former les jeunes maliens
pour faire d’eux des citoyens responsables conscients de leur place dans le
concert des nations et dans un monde globalisé.
Signalons que vu l’intérêt de ces assises, élus communaux, représentants des services techniques de l’Etat, des chefs de village, des autorités traditionnelles et des organisations de femmes, jeunes et de la société civile ont tous participé activement aux débats.
On peut dire sans risque de se tromper que la phase communale du Dialogue
inter-Maliens dans le Cercle de Macina a posé les jalons d’un retour définitif
de la paix et de la cohésion sociale, du vivre ensemble pour un avenir radieux.
Satisfait du bon déroulement des travaux dans les 11 communes, le préfet du
cercle, le lieutenant-colonel, Albaraka Ag Amarizag a remercié tous les
participants à ces trois jours de dialogue pour leur participation de qualité
qui aboutira sans nul doute à un changement de comportement pour le bonheur de
toute la Nation malienne.
Rédaction Lessor
La célébration de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée, hier, au Groupe scolaire Dontèmè de Djikoroni-Para en Commune IV du District de Bamako a suscité un sentiment de fierté chez les élèves et ravivé leur esprit patriotique..
En cinq ans de mise en œuvre, le Projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (Hydromet-Mali) a atteint ses objectifs avec un taux de décaissement de 100%..
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a participé, le mardi 14 janvier au lycée Prospère Camara, à la célébration de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée, en compagnie des autorités administratives, politiques, scolaires et.
Usant de méthodes peu orthodoxes, des caissiers détournaient l’argent de leur structure. Les jurés ont dit le droit.
L’édition 2025 se tient sous le signe du renforcement de la souveraineté avec la consolidation de l’intégrité territoriale, l’intégration du programme national d’éducation aux valeurs et le renforcement énergétique et économique. Montée des couleurs, conférences-débats, leçon mo.
Le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, est attendu à Koulikoro demain mercredi où il mènera plusieurs activités, notamment l’inauguration du Stade Mamadou Diarra H, la pose de la première pierre du stade Arena et celle du vestibule de la chefferie traditionnell.