
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo (micro) prononce son discours d’ouverture
Le
Centre international de conférences de Bamako a accueilli, les 21 et 22
novembre, les états généraux des centres et complexes culturels du Mali (EGCC).
Cette initiative du réseau Kuruni entend, entre autres, faire l’état des lieux
de ces infrastructures culturelles, repenser leur système de
fonctionnement et leur place dans le développement économique et dans la
promotion du vivre ensemble au Mali.
Placés
sous le thème : «Place et rôles des infrastructures culturelles dans
la promotion de la culture pour une économie durable et pour la paix», ces états
généraux ont enregistré la participation d’une centaine de personnes représentant
les centres et complexes des 19 régions du Mali et du District du Bamako, ainsi
que d’autres parties prenantes du secteur de la culture au Mali. La cérémonie
d’ouverture, tenue le mardi 21 novembre dernier, était présidée par le ministre
de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme,
Andogoly Guindo. C’était en présence de nombreuses personnalités dont
l’ancien Premier ministre Moussa Mara, l’ambassadeur d’Allemagne au Mali et le
célèbre chanteur Salif Keita.
«L’objectif
global des états généraux est d’évaluer le développement du secteur culturel
via les centres et de mobiliser les acteurs pour une réflexion collective, d’établir
une vision commune et de définir des actions concrètes», a expliqué les
organisateurs du Kuruni, regroupant dix centres appuyés par le projet Donko ni
Maaya de la Coopérative allemande GIZ, un réseau créé pour consolider leurs
structures culturelles respectives et valoriser le secteur par la formation et
le plaidoyer en faveur des industries culturelles maliennes.
En
se voulant incisifs, ces états généraux ne se limitent pas seulement aux
centres membres du réseau Kuruni. Ils sont ouverts à l’ensemble des
infrastructures culturelles maliennes, d’où l’implication de toutes les régions
pour une synergie d’actions au bénéficie du secteur culturel malien. «Les
centres constituent le socle sur lequel repose notre secteur des industries
culturelles et créatives. Ils sont les gardiens de notre patrimoine, les
vecteurs de notre créativité et catalyseurs de notre développement économique.
En investissant dans ces infrastructures, nous investissons dans l’avenir de
notre pays», a soutenu le ministre Andogoly Guindo.
De
nombreuses raisons ont motivé l’organisation de ces états généraux, a expliqué
le président du réseau Kuruni, Fousseyni Diakité. «D’abord, le manque de
collectif des centres culturels. Aussi il n’y a jamais eu des états généraux
des centres culturels au Mali. Donc, il fallait le faire. En second lieu, l’état
actuel d’instabilité qui prévaut au Mali voire dans le monde», a-t-il dit,
ajoutant que l’’objectif est de réfléchir à donner une nouvelle orientation à
la collaboration entre l’État, le secteur privé ainsi que les institutions
nationales et internationales et le secteur de la culture.
Au-delà
de leur aspect économique, les centres culturels sont également des espaces de
rencontre, d’échanges, de cohésion sociale et de la célébration de la diversité
et du vivre ensemble. Cet aspect ne reste pas en marge de ces états généraux. «Nous
aspirons à renforcer la cohésion sociale, encourager le dialogue entre les
communautés et mettre en avant la contribution vitale de la culture à la paix, à
la stabilité et au développement économique de nos localités», a indiqué
Fousseyni Diakité.
«Ces
états généraux sont importants parce que c’est dans les centres où l’œuvre et
le public se rencontrent, où l’économie de la culture se construit. Il est
important de les tenir, car le secteur culturel malien est confronté à beaucoup
de défis et ces états généraux peuvent aider à les relever», a relevé
Alioune Ifra N’Diaye, directeur du Complexe culturel Blonba.
Ces rencontres pourront aider les participants à améliorer la gestion de leurs entreprises pour le bonheur de l’industrie culturelle malienne. «C’est un cadre idéal de partage d’expériences entre acteurs culturels de différentes localités du pays. Je suis certain que de ces états généraux nous sortirons outillés afin de pouvoir mieux gérer nos centres en vue de la promotion des arts et de la culture dans notre pays», a soutenu Salaha Maïga, directeur du festival Vivre ensemble de Tombouctou.
Youssouf DOUMBIA
Un artiste plasticien à la une : ainsi peut on dire du parrain de l’année de la culture pour ce mois de juillet. Pur produit de l'Institut national des arts (INA) de Bamako, Boubacar Doumbia est à l’initiative géniale de la création d’une entreprise d'artisanat à Pélengana (Commune ru.
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..