Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop (3è à partir de la gauche) réitère la solidarité de notre pays à la Türkiye
L’ambassade
de Türkiye au Mali a organisé, mardi dernier dans un hôtel de la capitale, la
fête commémorative du 101è anniversaire de la proclamation de la République
turque. Cette célébration s’est déroulée en présence du ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et de plusieurs
autres personnalités.
À
cette occasion, le diplomate turc dira que son pays condamne fermement toute
sorte de manifestation du terrorisme et réaffirme sa volonté de collaborer avec
la communauté internationale pour éradiquer cette menace. Efe Ceylan a exprimé
ses condoléances aux autorités de la Transition concernant les attaques
terroristes, notamment celles du 17 septembre dernier à Bamako. Selon lui,
aucun pays n’est à l’abri du terrorisme. Et que l’essentiel, a-t-il souligné,
est de ne pas céder face aux attaques, de maintenir la dignité, d’assumer la responsabilité
et de continuer à servir la cause du peuple.
«En tant qu’acteurs émergents,
nous possédons tous, le même esprit d’indépendance et de souveraineté», a
affirmé Efe Ceylan, précisant que la jeune République turque continue son
trajet et le rôle qu’elle joue dans sa région immédiate et lointaine comme
l’Afrique.
En
outre, l’ambassadeur relèvera que la Türkiye prend part à l’action politique,
diplomatique, militaire et humanitaire dans différentes crises pour soutenir
les efforts de paix. À titre d’exemples, l’accord d’Istanbul pour mettre fin aux hostilités en Ukraine en
juillet 2022 et l’accord céréalier signé un mois plus tard. Efe Ceylan
d’ajouter que ce dernier était particulièrement important pour les pays
africains.
«Aujourd’hui,
tout le monde se trouve dans une situation plus sereine pour reconsidérer le
changement du Mali, du Burkina-Faso et du Niger
d’une manière plus constructive», a témoigné le diplomate turc. Le Mali
et ses alliés de la Confédération AES ont de bonnes raisons de s’unir pour
faire face à la menace terroriste qui ravage la région du Liptako-Gourma,
a-t-il déclaré. «Les efforts de l’AES méritent un intérêt particulier en vue de
développer la compréhension mutuelle et l’empathie afin de restaurer les
relations amicales», a fait remarquer Efe Ceylan.
Il dira que son pays est prêt
à partager sa capacité et son expertise avec notre pays. «La Türkiye comprend
les enjeux et les défis du Mali, tout en respectant ses choix. C’est pourquoi,
nous fournissons tant d’efforts pour développer nos relations avec le Mali
d’une façon mutuellement bénéfique», a assuré l’ambassadeur turc.
De
son côté, le chef de la diplomatie malienne a réitéré que notre pays reste
solidaire de la Türkiye. «Nous sommes avec vous de cœur, d’esprit et de
combat», a laissé entendre Abdoulaye Diop, précisant que la naissance de ce
pays et la détermination avec laquelle ses leaders historiques ont mis en place
cette République, est aussi une grande source d’inspiration. D’après lui, la
Türkiye est une vieille nation, une vieille civilisation qui a beaucoup donné
au monde.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a fait savoir que cette insécurité à laquelle nous faisons face, menace les dynamiques politiques ou d’affirmation de l’indépendance de nos États. Le plus important est de ne jamais baisser les bras, de réaffirmer notre détermination et nos pays prévaudront, a insisté Abdoulaye Diop, ajoutant que nous devons agir dans le sens de la justice et de la solidarité pour apporter des réponses nécessaires au terrorisme.
Namory KOUYATE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
