«Chaque
investissement fait dans notre pays, c’est de l’emploi, de la richesse et du
développement créer», a déclaré le ministre des Maliens établis à l’extérieur
et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, lors de sa visite hier dans
deux entreprises de la diaspora malienne. Il était accompagné de plusieurs
membres de son département et du président du Haut conseil des Maliens de
l’extérieur, Habib Sylla.
Le
ministre a d’abord visité l’Huilerie Kane d’Ibrahim Kane sise à Tabacoro.
Depuis 2017, cet entrepreneur a ouvert son usine spécialisée dans la production
de savon, d’huile, de glace et d’aliments bétail. Avec 600 travailleurs dont
100 emplois directs, l’entreprise produit une tonne de savon par heure, 1.165
tonnes d’aliment bétail par heure et une tonne de 25 kilos de glace par jour.
Le ministre Attaher était impressionné par cette industrie multifonctionnelle.
«Je tiens ici à affirmer toute ma satisfaction, exprimer toutes mes
félicitations à Monsieur Kane et à ses équipes et lui dire que le pays est fier
de voir ses enfants comme lui relever les défis dans le cadre de
l’investissement productif», a-t-il encouragé.
Ce qui a poussé Ibrahim Kane à venir investir au Mali est qu’il a immigré à l’âge de 13 ans et il ne veut pas que ses enfants ou d’autres enfants maliens fassent la même chose que lui. Le sexagénaire est très satisfait de l’installation de son entreprise au Mali et surtout content de la visite du ministre.
Par la
suite, Mossa Ag Attaher s’est rendu à Badalabougou dans le super marché
Shopreate, appartenant à Ibrahim Diawara.
Longtemps pensé dans l’esprit des
gens que Shopreate était pour un Libanais ou un Français, c’est bel et bien un
magasin d’un jeune Malien qui a fait son parcours migratoire en Angola. Ce
super marché est là pour tous les besoins quotidiens du Malien lambda. Il est
attractif, avec des produits de différentes marques. Pour Mossa Ag Attaher, il
était important pour lui et de ramener le projecteur sur cet investisseur
Malien.
Le gérant
de Shopreate, Makan Traoré, nous a expliqué qu’après 12 ans d’aventure, Ibrahim
Diawara a décidé de venir investir au Mali. «Ce que je peux dire aux Maliens de
la diaspora, c’est de venir investir au Mali pour diminuer les départs vers
l’extérieur. C’est ce que nous voulons tous mais nous avons compris qu’investir
dans son pays est la meilleure des choses», a-t-il conseillé.
Pour le
ministre des Maliens établis à l’extérieur, cette visite s’inscrit entièrement
dans les missions de son département, particulièrement celle qui consiste à la
mobilisation des Maliens de l’extérieur pour qu’ils participent au
développement national. «Vous vous souviendrez qu’au lendemain des États
généraux de la migration, organisés en août dernier, le chef de l’État, le
colonel Assimi Goïta, a invité les Maliens de l’extérieur à venir investir au
Mali. Et il a donné des assurances que tout Malien qui va décider de venir
investir, l’État sera à ses côtés ; les facilitations qui peuvent être
faites le seront», a-t-il rappelé. Mossa Ag Attaher a saisi l’occasion pour
lancer un appel à tous nos compatriotes vivant à l’extérieur à venir investir
au Mali. «Nous avons relevé pas mal de défis mais aujourd’hui le défi le plus
important, sur lequel nous allons nous concentrer, c’est le défi du
développement.
Et les
Maliens de l’extérieur constituent un atout extraordinaire pour accompagner le
pays dans un élan de développement dans les années à venir», a déclaré le
ministre. Il a affirmé également recevoir les deux entrepreneures à son
département pour faire les points sur leurs difficultés et comment on peut les
accompagner pour les surmonter.
Le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, a lancé un appel à l’ensemble de nos compatriotes à venir au pays qui a besoin d’eux. Le gouvernement a créé tout ce qui est possible pour faciliter le retour pour l’investisseur malien vivant à l’étranger, a soutenu Habib Sylla.
Jessica K. DEMBELE
Dans leur lutte continue contre le terrorisme, les Forces armées maliennes (FAMa) ont, une fois de plus, démontré leur détermination en détruisant plusieurs bases ennemies lors d’opérations ciblées menées simultanément dans le sud du pays et dans la Région de Tombouctou..
Dans leur marche vers la souveraineté et l’indépendance totale, les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES) ont officiellement annoncé leur sortie de la Cour pénale internationale (CPI) et la création de la Cour pénale et des droits de l'Homme du Sahel (CPS-DH)..
Outil essentiel de promotion et de financement des projets structurants dans les secteurs stratégiques, la BCID-AES démarrera avec un capital initial de 500 milliards de Fcfa.
L’initiative vise à bâtir un système de santé unifié et solidaire qui permettra d’améliorer la santé des populations par l’harmonisation des politiques, le partage des ressources et la coordination des efforts sanitaires.
Les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES), dans leur marche vers la souveraineté, ont reconnu la nécessité de s’unir autour de médias communautaires pour garantir une diffusion d’informations claires, fiables et adaptées aux aspirations de leurs citoyens. Ainsi, des p.
Outre la Télévision, une radio et une Web TV dédiées à la Confédération AES ont été mises en place pour rehausser la communication institutionnelle et communautaire autour de l’idéal confédéral.
