
L’objectif était d’aider les participants à maîtriser les étapes d’élaboration d’un programme de développement économique, social et culturel
Pour atteindre cet objectif, le PRDT a organisé, du 18 au 20 juillet à Kayes, un atelier de formation des formateurs sur le nouveau guide pour l’actualisation et l’élaboration des Programmes de développement économique, social et culturel (PDESC) de 87 communes, présidé par Ali Issa, directeur général adjoint des collectivités territoriales, en présence de Boikary Traoré, conseiller aux affaires administratives et judiciaires au gouvernorat de Kayes. Le PRDT a réparti les régions bénéficiaires en deux groupes. à Ségou, on retrouve les Régions de Koulikoro, Mopti et Douentza, alors que l’autre groupe est composé des Régions de Kayes, Kita, Nara et Nioro.
Cet atelier a été organisé par le PRDT, en partenariat avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, à travers la direction générale des collectivités territoriales (DGCT). L’objectif principal est de former un vivier de formateurs (au moins 145 formateurs) en vue de procéder, soit à l’actualisation, soit à l’élaboration des programmes de développement économique, social et culturel des communes partenaires du projet.
Spécifiquement, il s’agit d’aider les participants à maîtriser les étapes d’élaboration d’un programme de développement économique, social et culturel; les techniques d’intégration dans le PDESC des notions liées à l’adaptation et à l’atténuation des effets du changement climatique et les techniques d’intégration dans ledit document de la gestion des ressources naturelles en rapport avec les Objectifs du développement durable (ODD).
Le Mali a opté pour une décentralisation intégrale, dont le pilier reste le transfert concomitant de certaines compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales. Les communes sont appelées à inscrire les actions de développement dans un document appelé Programme de développement économique, social et sulturel. Ce document comporte l’analyse de la situation économique, sociale et culturelle de la collectivité, les orientations stratégiques de résolution des principaux problèmes déterminés et reconnus comme prioritaires.
De nos jours, le changement climatique occupe une place prépondérante et constitue une grande menace pour les producteurs ruraux. «Nous sommes tous conscients que les effets de ce phénomène global transcendent les simples préoccupations environnementales pour toucher profondément les contextes socio-politiques et économiques de nos sociétés. Ces effets amplifient les revendications locales et la marginalisation, nécessitant ainsi une reconsidération urgente de nos stratégies de réponse au niveau local», a déclaré le coordonnateur national du PRTD, Madou Diallo.
Celui-ci a estimé que l’approche intégrée et proactive du PRDT stabilise le calendrier agricole, assure la disponibilité de l’eau douce pour l’irrigation et augmente le stockage du carbone. De plus, les pratiques améliorées de gestion des sols et des éléments nutritifs, ainsi que la restauration des terres, permettent, selon lui, non seulement d’augmenter la productivité et la rentabilité des champs agricoles mais aussi d’améliorer leur capacité à séquestrer le carbone. «La bonne information, c’est que tous les investissements retenus en lien avec les thématiques du projet pourront être financés dans le cadre des sous projets», a-t-ii conclu.
De son côté, Ali Issa, directeur général adjoint des collectivités territoriales, a précisé que cet atelier se situe dans le cadre de la mise en œuvre de la sous-composante 1.2.1 du PRDT au Mali. En effet, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, à travers la DGCT, est responsable de cette sous composante intitulée «Actualisation/élaboration des Programmes de développement économique, social et culturel des 87communes partenaires dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Kita, Nioro, Nara et de Douentza». D’autres sessions de formation, dont celle à l’intention des maires et autres acteurs des collectivités territoriales, se tiendront prochainement.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
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La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..