
Les producteurs, les délégués et les membres du comité paritaires ont exprimé des préoccupations chères à eux
C’est précisément dans cette zone que le tout nouveau président directeur général de l’Office du Niger, Badara Aliou Traoré, accompagné d’une forte délégation, a débuté lundi dernier sa première prise de contact hors ville de Ségou. Une visite qui s’est étalée sur la zone de N’Débougou le même jour et le lendemain sur celle de Molodo et Niono. Objectif : lui permettre de prendre attache avec le personnel des zones de production et les producteurs.
Dans ces quatre zones, Badara Aliou Traoré a eu des échanges directs et fructueux avec les directeurs de zones, les producteurs, les délégués et les membres du comité paritaire. Échanges au cours desquels il a partagé la vision des autorités et sa feuille de route. Il s’est aussi imprégné des difficultés des acteurs du terrain pour la bonne marche de l’Office du Niger.
Cette vision consiste à développer la zone Office du Niger pour assurer la sécurité alimentaire du pays, réduire la pauvreté et créer des emplois à travers la promotion d’une agriculture familiale durable et moderne, et un entreprenariat agricole rentable. La feuille de route à lui soumise à cet effet vise à booster la production agricole à travers notamment la réalisation de nouveaux aménagements hydro-agricoles et la réhabilitation des anciens périmètres dégradés, l’amélioration du service de l’eau à travers l’entretien et la réhabilitation des réseaux hydrauliques, l’augmentation du niveau de la subvention des intrants agricoles pour couvrir tous les besoins et l’amélioration du système d’approvisionnement, a précisé le PDG. Pour y arriver, a-t-il-dit, «les autorités continuent de renforcer la présence et les capacités d’action des FAMa dans toutes les zones». Et d’appeler à l’union autour de l’essentiel pour assurer la cohésion sociale et le vivre-ensemble.
Les différents intervenants à savoir les directeurs de zones, producteurs, délégués, comités paritaires ont apprécié cette initiative. «Nous nous réjouissons beaucoup de cette visite du nouveau PDG. Elle nous réconforte», a confié Modibo Kimbiri, producteur à Kouroumari. Comme lui, les producteurs des autres zones ont exprimé leur satisfaction par rapport à cette visite.
Toutefois, ils ont évoqué d’énormes difficultés dont la prise en charge permettra à chacun de jouer sa partition dans l’atteinte des objectifs des autorités. Dans la zone de Kouroumari, l’on note l’insécurité, la dégradation du distributeur de Kogoni , la non-réhabilitation du premier déversoir sur le distributeur Kogoni, la destruction de la presque totalité des ponts sur le drain principal de Kogoni par les individus armés non identifiés, la non-réalisation de l’entièreté du Programme annuel d’entretien (PAE), l’impraticabilité des pistes d’accès de Sokolo et de Kogoni.
À N’débougou, les difficultés ont trait à des poches d’insécurité avec le déplacement de certains villages, la dégradation et l’envahissement des réseaux par les plantes aquatiques… La question sécuritaire est revenue dans la zone Office de Molodo, notamment avec le déplacement des villages du casier Molodo Nord. S’y ajoutent la rareté de l’eau en ce début de la campagne d’hivernage, l’accès difficile des femmes de Molodo à la terre.
Dans la zone Office de Niono, il a été évoqué la persistance de l’insécurité, notamment dans le casier KL/KO qui est très touché. Le retard dans la mise en place de l’engrais, le retard dans l’exécution des travaux d’entretien, le démarrage tardif du processus d’approvisionnement des producteurs en engrais subventionnés, sont des difficultés communes à toutes les zones de l’office du Niger. En réponse, Badara Aliou Traoré a assuré que des actions sont déjà en cours pour la prise en charge de certaines difficultés. Avant de promettre des réponses appropriées pour la résolution des autres doléances.
Concernant l’approvisionnement en engrais subventionnés, certaines communes des cercles de Niono (Siribala, Sirifila Boundy, Sokolo, Diabaly, Toridako) et de Markala (Markala et Sansanding) ont bénéficié de 1.240 tonnes d’engrais de fond. Il s’agit de 661,42 tonnes de DAP et 578,36 tonnes de NPKS qui ont été placées par les mairies des communes concernées. Cela dans le cadre du PRSA-Mali, financé par la Banque mondiale. À propos des 22.179,5 tonnes d’urée de don de la Fédération de la Russie au Mali, suivant la décision n°00132 MA-SG du 12 juin 2024, la quantité attribuée à l’Office du Niger est de 4.158 tonnes réparties entre cinq fournisseurs : Gnoumani (1.070,05 tonnes), DPA (1.070 tonnes), Toguna (500 tonnes), SAD (500 tonnes) et ély Diarra dit KO2 (1.017,95 tonnes). Une réunion a été tenue avec les leaders-paysans en vue de convenir des modalités de répartition de cette quantité.
Il est à signaler également qu’il existe une possibilité d’attribution de 4.049 tonnes d’engrais minéraux (1.832 tonnes d’urée, 2.217 tonnes de DAP et 9 tonnes de NPKS) dans le cadre du Pdazam au titre de la Campagne Agricole 2024.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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