Sous la
houlette de Sékouba Traoré, ami de feu Mamadou Sangaré, le «donso goni»,
entrecoupé de coups de feu, a résonné pendant presque toute la nuit, avec des
chansons à la gloire du défunt artiste et des témoignages sur la vie de
l’homme. Mamadou Sangaré que le monde du «donso goni» et ses amis appelaient
par le sobriquet Péni-Péni, était un chanteur à succès qui a marqué son temps.
Si l’artiste se produisait dans toutes les Communes du District de Bamako et a
sillonné presque tout le Mali, il était également connu à l’extérieur,
notamment en Côte d’Ivoire où il était invité chaque année par ses fans.
Né à
Bamako, précisément à Baco-Djicoroni, Péni-Péni a appris le “donso goni” à
travers son père Yaya Sangaré dit Djimbala Yaya. Dans son quartier natal, les
habitants se souviennent encore du petit garçon qui accompagnait toujours son
père dans les cérémonies et qui a appris très tôt à chanter et manipuler le
«donso goni». Après le décès de son père, le jeune Péni-Péni prit naturellement
la succession et n’aura aucune peine à s’imposer.
«Il aimait
chanter les louanges des chasseurs et des féticheurs, mais il n’a jamais
possédé un fétiche. Contrairement à beaucoup d’artistes du monde des chasseurs
et des féticheurs, Péni-Péni était un musulman convaincu. La preuve, c’est
l’iman de la grande mosquée de Baco-Djicoroni, Mamadou Traoré qui a dirigé la
prière sur sa dépouille», raconte Ousmane Kouyaté, un voisin de feu Mamadou
Sangaré. Et de poursuivre : «Il était très généreux et participait à toutes les
cérémonies sociales.
Tout le monde le connaissait dans le quartier. Il donnait
volontiers et sans compter.»
Péni-Péni
est décédé à l’âge de 59 ans dans une clinique de son quartier natal, après
avoir lutté pendant plusieurs mois contre la maladie. Conformément à sa
volonté, il a été enterré à Djimbala-Wassoulou aux côtés de son père Yaya Sangaré.
L’artiste laisse derrière lui, deux veuves et neuf orphelins.
«Dansoko, Iniko»
NB : Selon les chasseurs que nous avons interrogés, l’expression «Dansoko Iniko» est un hommage aux chasseurs qui réussissent à tuer de gros gibiers comme le buffle.
Soulemane Bobo TOUNKARA
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagn.
La variole simienne (Mpox) dont notre pays vient d’enregistrer un cas est une maladie infectieuse contagieuse due à un virus de la même famille que la variole humaine..
Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale des personnes handicapées, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a remis, le vendredi 5 décembre, un important lot de kits alimentaires ainsi que des moyens roulants aux personnes atteintes de la lèp.
Comme chaque année, durant le mois de décembre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, à travers ses œuvres sociales, répond aux cris de cœur des personnes vivant avec un handicap..