Notre pays organise, à l’occasion, une campagne nationale en faveur de la promotion de la PF
Mais aussi à
la maîtrise de la croissance démographique pour une meilleure planification des
programmes de développement surtout dans les pays du continent africain, y
compris le Mali. L’Office national de santé de la reproduction (Onasr) en est
tellement convaincu qu’il ne cesse de pousser le moteur pour le
repositionnement de la planification familiale ou planning familial (PF).
D’ailleurs, notre pays organise à
l’occasion une campagne nationale en faveur de la promotion de la PF. En
prélude à cet événement d’envergure qui débute aujourd’hui, l’Onasr a initié,
hier dans ses propres installations, une conférence de presse sur la campagne
nationale en faveur de la promotion de
la PF, couplée au dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein.
La conférence était animée par le
directeur général de l’Onasr, Dr Ben Moulaye Haïdara, en présence de la présidente de l’Association
nationale des sages femmes, Mme Yalcouyé Awa Guindo. Il faut dire que cette 20è édition de cette campagne nationale en faveur
de la promotion de la PF durera jusqu’au 29 juin prochain et se déroulera sous
le thème : «Engagement multisectoriel pour
l’atteinte des Objectifs de développement durable à travers la
planification familiale au Mali».
Il s’agira de sensibiliser les populations sur
la question. Selon le directeur général de l’Onasr, il faut accélérer la campagne
en vue d’atteindre dans l’utilisation des services de la PF un objectif de 30%
d’ici 2025. Le conférencier a aussi expliqué
le rôle crucial de la presse dans cette campagne. Et de dire succinctement que
les hommes de médias ont été rencontrés avant la campagne. Ce qui explique
clairement qu’ils sont au premier rang de cette campagne pour passer les bonnes
informations.
Durant cette campagne, a fait
savoir Dr Ben Moulaye Haïdara, il y aura
une mobilisation sociale pour que femmes, filles et jeunes partent vers les
services de PF qui sont disposés durant les 30 jours de la campagne à offrir
tous les services contraceptifs gratuitement aux populations dans les
hôpitaux, Centres de santé de référence
(Csref) et Centre de santé communautaire (Cscom) et maternités avec une équipe
mobile.
Le directeur général de l’Onasr a également expliqué que cette année, le thème
doit mobiliser d’autres secteurs, notamment des secteurs de l’éducation, de la
promotion de la femme, de la jeunesse voire le monde rural. Et d’ajouter que
tous les secteurs doivent participer parce que la PF est un levier de
développement économique durable.
Il a précisé qu’ils visent le minimum de 445.644 nouvelles utilisatrices, de mobiliser 4 millions de personnes sur les avantages de son utilisation d’informer et de sensibiliser 2 millions de personnes jeunes pour qu’elles puissent s’intéresser au dépistage du col de l’utérus et aussi à l’utilisation de la planification pour éviter les grossesses non désirées et les avortements clandestins.
Il a par ailleurs précisé qu’ils doivent au cours de cette campagne dépister 40.000 femmes pour le cancer du col de l’utérus et assurer la remontée des données hebdomadaires de la campagne. Ben Moulaye Haïdara a affirmé que ces campagnes sont aussi faites pour lutter contre la mortalité néonatale et infantile.
La présidente de l’Association nationale des sages femmes a expliqué qu’il y a des cibles qui ont besoin de pratiquer certaines méthodes de PF, mais ne savent pas comment l’avoir. Selon Mme Yalcouyé Hawa Guindo, la campagne peut remédier à cela.
«Tous les médicaments ont des effets secondaires, sinon tous ces médicaments contiennent des hormones même de la femme», a-t-elle clairement expliqué, avant de demander aux femmes de recourir aux praticiens en cas de problèmes. Elle a également demandé à la presse d’accompagner dans la lutte contre les fausses rumeurs sur les méthodes contraceptives et dans la sensibilisation contre les médicaments de la rue.
Aminata SOUMAH
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