La rencontre réunit environ 200 participants
otre
pays abrite, depuis hier, la 16è réunion bilan du Programme régional de
production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA). Cette réunion annuelle
d’échanges sur les résultats des activités de recherche-développement de la
campagne cotonnière écoulée réunit environ 200 participants dans un hôtel de
Bamako, dont des représentants des sociétés cotonnières et interprofessions,
des instituts de recherche, des organisations de producteurs de coton des pays
du programme et autres pays africains. Egalement, des représentants
d’organisations sous régionales et internationales et de firmes
agro-pharmaceutiques venant du monde entier, prennent part aux travaux.
Au
cours de cette rencontre qui se tient du 22 au 25 avril, les acteurs feront le bilan du déroulement de la campagne
cotonnière 2023-2024 dans les 8 pays membres du Programme. Ils présenteront les
résultats des activités de recherche développement menées au cours de la
campagne 2023-2024 et les perspectives en matière de gestion intégrée de la
production cotonnière (gestion des ravageurs, de la fertilité des sols et la
problématique des nouvelles variétés adaptées aux variations climatiques).
Aussi, la réunion permettra-t-elle des rencontres B2B entre les représentants
des chercheurs, des sociétés cotonnières, des producteurs de coton et les
Partenaires techniques et financiers et firmes agro-pharmaceutiques. A
l’ouverture de la cérémonie, le ministre de l’Elevage et de la Pêche,
représentant le ministre de l’Agriculture, a remercié les organisateurs de cet
évènement pour la marque de confiance placée en notre pays. Youba Ba a salué la
bonne gestion des ravageurs de coton depuis quelques années surtout les
jassides, l’élaboration des différents programmes, la mise au point des engrais
enrichis en calcium pour la lutte contre l’acidité des sols. Il a aussi
félicité le Programme qui, selon lui, est un outil précieux d’intégration au
service du développement de
l’agriculture.
Les
filières cotonnières africaines sont aujourd’hui confrontées à plusieurs
défis parmi lesquels, on peut citer les
effets des changements climatiques, la mauvaise répartition des pluies dans le
temps et l’espace, la problématique de la transformation des fibres de coton et
la baisse des rendements (inferieurs à 50 % dans plusieurs pays membres). Le
ministre a invité les acteurs à mettre ces enjeux au cœur de leurs activités
quotidiennes pour une meilleure compétitivité des filières cotonnières en
Afrique et pour améliorer davantage leurs rendements.
Pour
le président directeur de la CMDT, cette réunion bilan se tient dans une période critique pour nos
différentes filières qui subissent de plein fouet les effets des changements
climatiques et de la crise liée à l’invasion des jassides. Dr Nango Dembélé a
invité les acteurs participants à formuler des recommandations pour booster la
filière. Et le président du comité de pilotage du PR-PICA de renchérir :
«cette réunion bilan se tient dans un contexte d’infestation massive d’un
nouvel espèce de jassides depuis la campagne 2022-2023 ».
Cette situation
a éprouvé l’ensemble des acteurs des filières coton avec des baisses de
production atteignant 50 % dans certains pays pour la campagne 2022-2023. Luc
Abadassi s’est réjoui du faite que des chercheurs du Programme aient proposé
des produits pour la gestion de ces jassides. Toute chose qui a permis de
limiter les dégâts pour la campagne 2023-2024. «Avec la problématique de la fertilité
des sols, les attentes sont énormes vis-à-vis du programme», dira-t-il,
espérant que cette rencontre proposera des solutions meilleures pour la
campagne cotonnière 2024-2025.
Luc
Abadassi a rappelé que le PR-PICA est une organisation sous-régionale qui
regroupe 8 pays producteurs de coton d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui
partagent les mêmes problèmes parasitaires, de fertilité des sols et
d’adaptation de variétés aux changements climatiques. Plusieurs activités ont
été menées depuis la création de ce Programme, grâce à l’appui des sociétés
cotonnières des interprofessions des institutions de recherche et des
partenaires techniques et financiers. Et de ces activités, des résultats
positifs ont été obtenus.
Parmi ces résultats, il a cité la gestion des
ravageurs, la mise au point et le suivi des recommandations, la proposition des
produits pour la gestion des Jassides, la recommandation des formules d’engrais
enrichis, des tests des variétés et la
production d’un bulletin d’information qui fait le point des activités des
campagnes cotonnières des pays membres. Notons
que le PR-PICA est composé du Mali, du Benin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire,
du Sénégal, du Togo, du Cameroun et du Tchad.
Anne Marie KEITA
En plus des ménages, les boulangeries font partie des grands utilisateurs du bois de chauffe dans la fabrication du pain.
A l’issue de la campgne agricole en cours, notre pays prévoit une production de 10,9 millions de tonnes de céréales, soit une augmentation de plus de 6% par rapport à la campagne précédente. L’État compte investir plus de 493 milliards de Fcfa soit une hausse de 7,58% par rapport à l’a.
La précédente campagne a permis la production de 9.125.921 plants sur une prévision de 15.798 203 soit un taux de réalisation de 57,76%. Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer la couverture végétale dans notre pays.
L’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS), en collaboration avec la Primature, tient du 4 au 8 septembre un séminaire de haut niveau à l’intention des cadres du cabinet du Premier ministre, de la Direction administrative et financière de l.
Au-delà de son caractère social, la tontine représente une sorte d’épargne en prévision des dépenses et pour financer des projets pour les adhérents. Elle est également considérée comme un instrument économique et de prévoyance des difficultés qui peuvent survenir.
Cette rencontre de deux jours devrait déboucher sur des propositions dont la mise en œuvre va permettre au marché régional de jouer pleinement son rôle dans la promotion des échanges commerciaux de produits agro-sylvo-pastoraux et dans la gestion de la sécurité alimentaire des populations.