
Photo de famille des officiels et des participants après la cérémonie d’ouverture
Plusieurs
sous-thèmes, notamment l’atteinte au corps de la femme comme champ de bataille
en temps de guerre, l’effectivité du respect des droits de la femme au Mali, la
protection des déplacés internes dans le cadre de l’Alliance des Étas du Sahel
à la lumière de la Convention de Kampala, seront disséqués par les experts du
domaine, éminents professeurs et chercheurs du Mali et d’ailleurs. Ils
partageront des nouvelles connaissances et des méthodes pour interroger
efficacement les droits humains en Afrique.
La
cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye.
C’était en présence de ses collègues du département de la Justice et des Droits
de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, et de la Promotion de la
Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga.
La
ministre chargée de la Promotion de la Femme dira que cette rencontre
scientifique cadre parfaitement avec les missions de son département. Mme
Coulibaly Mariam Maïga a expliqué que l’organisation de ce rendez-vous
scientifique est une opportunité pour notre pays. Selon elle, c’est un cadre
d’échanges qui permettra l’éclosion d’idées novatrices en faveur de la
promotion des droits humains en général et ceux de la femme et des enfants en
particulier. «Nul besoin de rappeler que les droits humains qui sont inscrits
ou consacrés dans presque tous les textes fondamentaux sont des droits que tous
les humains revendiquent auprès de l’État et de la société», a rappelé la
ministre chargée de la Promotion de la Femme.
Mais force est de constater que
leur respect soulève beaucoup de préoccupations au niveau des États. Ce qui
explique que beaucoup de pays sont épinglés dans les rapports des structures de
contrôle des droits humains. Et de dire clairement que ces droits continuent
d’être bafoués presque partout dans le monde, mais aussi d’interpeller la
conscience collective sur les préoccupations liées à la femme. Pour elle, il
est clair qu’en Afrique et particulièrement dans notre pays, les femmes
représentent les groupes, les plus pauvres et les plus démunis de la
communauté.
Quant au
ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, il a
simplement souligné que cet exercice est d’autant plus salutaire que le
colloque regroupe d’éminents experts nationaux et étrangers dont les
contributions aideront à mieux appréhender les questions en fonction du
contexte national, sous-régional, régional, voire africain. Le ministre
Kassogué a succinctement souligné tout l’intérêt de ce colloque scientifique
sur les droits humains pour le département en charge de la Justice dont l’une
des missions consiste à prendre des mesures de protection et de promotion de
ces droits. Selon lui, les réflexions issues du colloque vont susciter des
initiatives pour une meilleure gouvernance dans le secteur des droits humains
qui permettront, sans nul doute, d’améliorer les instruments juridiques ainsi
que les politiques publiques.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué qu’il s’agit de mettre en lumière les droits humains tels que vécus dans les sociétés rurales et la confrontation avec des droits nouveaux. Le Pr Bouréma Kansaye a aussi fait remarquer que chaque axe du colloque constitue un tremplin de réflexion enrichissante stimulant pour le monde de la recherche. Mais offre surtout une occasion de repenser les diverses approches des droits humains dans les contextes nationaux et internationaux et de connaître la situation actuelle de l’évolution des droits de l’Homme.
Sinè TRAORE
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