
L’année 2024 a été marquée par l’organisation de la 14è édition des Rencontres de Bamako
Les points inscrits à l’ordre du jour étaient, entre autres, le compte rendu du procès-verbal et des recommandations de la précédente session, l’examen et l’adoption du rapport d’activités de l’exercice 2024, mais aussi du rapport d’exécution du budget pour la même période.
Les administrateurs se sont aussi prononcés sur le rapport annuel de performance 2024, les projets de programme d’activités et de budget 2025, ainsi que le programme annuel de performance pour la même année.
Le secrétaire général du ministère chargé de la Culture a remercié les administrateurs pour leur présence régulière et les efforts constants en faveur de la Map. «C’est aussi l’occasion de vous présenter les vœux pour 2025, décrété année de la renaissance culturelle du Mali par les autorités», a-t-il soutenu. Et de dire que cette session s’inscrit dans le cadre d’une pratique bien ancrée pour améliorer la gouvernance de nos services publics.
Au cours de l’exercice 2024, la Map a réalisé certaines activités dont l’organisation de deux master-class dont une en co-production pour le renforcement de capacités de 87 photographes du Mali et de certains pays de la sous-région ouest-africaine, la célébration de la Journée mondiale de la photographie que consacre le 19 août, la production d’œuvres photographiques, ainsi que la couverture de certains événements culturels majeurs.
L’année 2024 a été également marquée par l’organisation de la 14è édition des Rencontres de Bamako ou Biennale africaine de la photographie sous le thème «Kuma», la parole. Elle a permis à plusieurs institutions culturelles comme le Musée national du Mali, la Map, le Musée du district de Bamako, le Mémorial Modibo Keïta, la galerie Médina, le Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, le Conservatoire des arts et métiers multimédias Balla Fasseke Kouyaté et le Musée Muso Kunda d’accueillir des expositions.
Le rendez-vous photographique a été aussi l’occasion d’animer des conférences-débats, des tables rondes, mais aussi des ateliers de formation. Enfin, la Biennale africaine de la photographe a été un challenge et surtout la confirmation de la volonté des autorités de la Transition de consolider les acquis de cet évènement panafricain aux enjeux multiples.
Sur le plan financier, la Map a adopté un budget annuel rectifié de plus de 248 millions de Fcfa. Les réalisations de l’établissement, à la date du 31 décembre 2024, s’élèvent à un peu plus de 241 millions de Fcfa, soit un taux d’exécution de plus de 99%. Au-delà des résultats encourageants, le secrétaire général est revenu sur les difficultés de la structure à savoir l’insuffisance des crédits alloués aux activités photographiques, aux études et recherches sur le secteur de la photographie.
Au titre de l’exercice 2025, le projet de budget est arrêté en recettes et en dépenses à un peu plus de 257 millions de Fcfa, un montant reparti entre la subvention d’État et les ressources propres contre une dotation d’environ 248 millions de Fcfa en 2024, soit une légère augmentation de plus de 3%.
Le projet de programme d’activités 2025 de la Map s’articule autour des axes suivants : la production, la diffusion et la conservation des œuvres photographiques, le renforcement des capacités des acteurs et du personnel, l’acquisition d’équipements techniques et de matériels de photographie. Le secrétaire général a aussi félicité la direction générale et le personnel pour leur rôle déterminant dans l’organisation des Rencontres de Bamako, avant de les exhorter à la résilience.
Pour sa part, le directeur général de la Map a souligné que l’année 2025 s’inscrira dans la continuité des activités. Tidiane Sangaré a également évoqué certaines difficultés notamment le manque de ressources humaines qualifiées et l’insuffisance des fonds alloués à sa structure.
Maïmouna SOW
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