
Les
officiels visitant un stand d’exposition d’ouvrage
C’était sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, en présence de sa collègue de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré.
Le secrétaire général de la Somasap, Pr Akory Ag
Iknane, a expliqué que le thème de cette 2è édition n’est pas une formule toute
faite, c’est une vérité stratégique. Pour lui, il n’y a pas de développement
durable sans une santé publique forte,
inclusive, équitable et résiliente. «Quand la santé devient semence, le
développement devient récolte», a déclaré le secrétaire général.
Alors comment
la santé publique peut-elle se mettre au service du développement durable
en Afrique ? À cette interrogation,
il dira que la santé publique est un pilier fondamental du
développement durable, en raison de son impact direct sur le capital humain, la
productivité, la résilience sociale et la justice environnementale. C’est à la
fois un objectif et un catalyseur
des Objectifs de développement durable (ODD), notamment les
objectifs 3 relatif à la bonne santé et bien-être, 6 portant sur l’eau propre
et l’assainissement et 13 qui consacre la lutte contre les changements
climatiques.
Il estimera
aussi que la santé
publique doit être pensée comme un levier stratégique pour réduire les
vulnérabilités structurelles, notamment celles des femmes, des enfants et des
communautés rurales, en particulier celles en situation de handicap, renforcer
les systèmes de prévention,
de surveillance et de réponse, en intégrant les innovations
technologiques et les savoirs locaux et favoriser l’équité territoriale et la
justice sociale, entre autres.
Et de
souligner aussi que la couverture sanitaire universelle n’est
pas un luxe, mais un
droit. Un droit que nous devons rendre effectif, pas seulement dans les textes,
mais dans les faits. Pour cela, a dit Pr Akory Ag Iknane, il faut des
financements soutenus, une gouvernance transparente, une planification
rigoureuse et un engagement et mobilisation communautaire accrus.
Tous les spécialistes
s’accordent à dire que la santé publique doit permettre de garantir à chaque
citoyen, où qu’il vive, un accès à des soins et services de santé de qualité,
sans risque financier. Cela implique des infrastructures adaptées, des ressources humaines compétentes et
motivées, des médicaments disponibles et des mécanismes de protection sociale
robustes.
La ministre de
la Santé et du Développement social dira que la couverture sanitaire
universelle (CSU) est bien
plus qu’un objectif technique. Elle doit permettre à l’ensemble de la
population d’accéder à des soins de qualité. Elle a également déclaré que le
Mali comme de nombreux pays africains, s’est engagé dans cette voie. Mais la
CSU ne se décrète pas. Elle
se construit, pas à pas, par des réformes courageuses, des
investissements soutenus et une mobilisation multisectorielle. «Elle exige que
nous repensions nos modèles de financement, nos mécanismes de protection
sociale, et notre rapport à la solidarité»,
a indiqué le Colonel-major Assa Badiallo Touré. C’est pourquoi, la ministre
a aussi exhorté les congressistes à agir ensemble et à faire de la santé
publique le socle d’un développement durable, souverain et humain.
Son collègue
Bouréma Kansaye dira que
ce congrès est une promesse. Celle d’un Mali qui pense, qui innove, qui
agit. Et aussi celle d’une Afrique qui se lève, forte de ses chercheurs, de ses
enseignants et des ses étudiants. Pour ce faire, le ministre Kansaye a invité
les participants à des débats
audacieux et à des collaborations durables afin que ce congrès soit une source
d’inspiration et un catalyseur d’action.
Pour sa part, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Patrick Kaboré, a souhaité que ce congrès soit l’occasion de renouveler les engagements communs pour une Afrique en bonne santé où la santé publique devient un moteur de justice sociale de stabilité et de prospérité durable.
Fatoumata NAPHO
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