
L’espace public met le citadin au cœur des initiatives publiques
Inscrite dans le cadre du «Mois d’octobre urbain», la rencontre avait pour objectif de dégager une feuille de route commune pour mieux protéger et valoriser ces espaces. L’activité s’est déroulée sous la présidence du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye Touré.
L’espace public met le citadin au cœur des initiatives publiques. Il constitue un cadre d’expressions socioculturelles et de renforcement de la démocratie locale. C’est justement pour garantir ces rôles que cette journée a été initiée. Malgré les projets de textes adoptés en la matière, force est de constater que l’écart entre les textes et leur mise en œuvre effective reste considérable. Ainsi, sous la supervision de la Cellule de suivi de la Politique nationale de la ville (CS-Tonav), plusieurs thématiques ont été abordées lors de cette rencontre, notamment le cadre réglementaire et juridique de la sécurisation des espaces publics.
Également, les discussions ont porté sur le fonctionnement du numéro vert 80 00 11 78, l’élaboration du procès-verbal d’occupation du domaine public ainsi que le processus d’instruction des procès-verbaux de l’urbanisme relatifs à l’occupation du domaine public. Cette journée de concertation, selon le ministre chargé de l’Urbanisme et de l’Habitat, témoigne de l’engagement des populations en faveur du développement urbain. Imirane Abdoulaye Touré a rappelé que le gouvernement a adopté, le 26 février 2014, la Politique nationale de la ville (Ponav) pour marquer un tournant décisif dans l’amélioration des conditions de vie des populations et assurer un développement durable des centres urbains.
Cette politique, a-t-il précisé, est confirmée à travers le troisième axe des priorités de la lettre de cadrage du Président de la Transition. Le ministre chargé de l’Urbanisme a aussi fait constater que nos villes font face à de nombreux défis en matière de développement urbain. Plusieurs espaces, notamment ceux destinés à l’amélioration du cadre de vie, sont détournés de leur vocation au profit d’usages privés. Depuis quelques années, les espaces réservés aux équipements collectifs font ainsi l’objet d’agressions diverses. «Il est inquiétant de constater que l’atout potentiel que constituent les espaces publics maliens est mal connu et souvent exploité sans prendre en compte les intérêts des populations urbaines, des collectivités territoriales et de l’État», a-t-il déclaré.
Composante majeure du domaine de l’État ou des collectivités territoriales, l’espace public est, par essence, le patrimoine commun de tous les habitants et constitue le fondement de l’architecture urbaine et le lieu privilégié de renforcement de l’accès aux services de base et de la cohésion sociale. Pour leur sécurisation, le ministre a indiqué que son département a entrepris plusieurs initiatives, dont la communication et la sensibilisation sur leur utilité, la mobilisation sociale pour veiller à leur protection, ainsi que la mise en service du numéro vert 80 00 11 78.
Pour sa part, N’Tji Abdramane Diawara, directeur national de la Cellule de suivi de la Politique nationale de la ville, a souligné l’importance de cette rencontre qui a réuni l’ensemble des acteurs impliqués dans la sécurisation du domaine public. «Il y avait beaucoup d’innovations et cela fait plusieurs années que nous sommes engagés dans ce processus de sécurisation. Aujourd’hui, il s’agit de faire la revue de ce qui s’est passé, de tirer les leçons et d’introduire les innovations issues du nouveau Code domanial et du nouveau Code de la construction au Mali pour améliorer nos outils en matière de sécurisation et de gestion des plaintes sur les espaces publics», a-t-il indiqué.
DEMBÉLÉ Siguéta Salimata
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