
Plusieurs départements, grands services publics et
sociétés de renom ont été approchés pour marquer avec nous la célébration du
65e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et
internationale. C’est avec beaucoup de bonheur que nous avons bénéficié de
l’accompagnement de plusieurs d’entre eux, qui croient en leur journal, au rôle
stratégique et historique qu’il continue de jouer dans un secteur médiatique
engagé pour le progrès au Mali. Cette année, nous avons voulu poser un marqueur
fort sur trois piliers qui fondent le soubassement de la souveraineté du Mali :
l’Armée, la Culture et les Mines.
On se souvient que, le 19 mai dernier, le Premier
ministre, Dr Abdoulaye Maïga, a reçu le quitus du Conseil national de
Transition (CNT) pour mettre en œuvre son Plan d’action du Gouvernement (PAG)
pour la période 2025-2026. Ce document s’articule autour de huit axes majeurs,
tirés de la lettre de cadrage du Président de la Transition, le Général d’armée
Assimi Goïta, en date du 27 novembre 2024. Ces axes portent sur la sécurité,
les réformes politiques et institutionnelles, la satisfaction des besoins
fondamentaux, la santé, l’éducation, la stabilité sociale, la diplomatie et la
préparation des élections.
Nos trois piliers ciblés sont au cœur du Plan
d’action gouvernemental, mais aussi des grands enjeux de la marche actuelle du
Mali vers une souveraineté pleinement assumée. Depuis 2021, toute l’action
publique repose sur la mise sur pied d’une armée nationale forte, dotée de la
puissance nécessaire pour imposer le respect des trois principes
constitutionnels, désormais clé de voûte de toutes les interactions, entre
Maliens, mais aussi entre le Mali et tout acteur extérieur : le respect de la
souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés
par le Mali, et la prise en compte des intérêts vitaux du Peuple malien dans
les décisions prises.
Armée, Culture et Mines sont donc au cœur de
l’action publique guidée par ces trois principes. Notre outil de défense, symbolisé par des FAMa en
montée en puissance constante, demeure le bouclier contre les velléités
barbares et impérialistes des ennemis de tout acabit : terroristes et leurs
sponsors étatiques, trafiquants, bandits de toutes sortes. L’armée malienne
retrouve son lustre d’antan et la pleine confiance des Maliens. C’est en cela
qu’avec les armées sœurs du Niger et du Burkina Faso, elle donne une âme à la
Confédération AES, sève nourricière d’une nouvelle Afrique souveraine, sous le
leadership des pères fondateurs : le Général d’armée Assimi Goïta, le Capitaine
Ibrahim Traoré et le Général d’armée Abdourahamane Tiani.
Une armée forte contribue à une économie forte. Le
Mali ambitionne de devenir une puissance économique propulsée par des moteurs
puissants tels que le coton, le cheptel, mais aussi les ressources minières
comme l’or, le lithium et bien d’autres minerais rares et prometteurs. Les
autorités de la Transition ont démontré, sur ce plan, une vision de longue portée,
avec un nouveau code minier et son contenu local. Le 15 décembre dernier, le
Chef de l’État inaugurait la première mine de lithium du pays, la cinquième
d’envergure au monde, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, en
application du nouveau code minier.
«Ce partenariat stratégique témoigne de
notre volonté de construire un avenir prospère pour les générations futures
tout en respectant les communautés locales. Le chiffre d’affaires généré par la
mine créera des opportunités pour nos entrepreneurs locaux. Chacun d’entre nous
a un rôle à jouer pour tirer parti de ces opportunités», déclarait le Président
de la Transition. Ce projet favorisera la création de 2.000 emplois directs et
indirects, avec des retombées économiques prometteuses pour un chiffre
d’affaires annuel estimé à 600 milliards de Fcfa.
«Un homme sans culture est comme un zèbre sans
rayures», dit un proverbe africain. Le Mali est un zèbre aux zébrures
brillantes et marquantes, qui scintillent en Afrique et dans le monde à travers
sa culture, multiséculaire et diverse. L’année 2025 a été décrétée «année de la
Culture», et cette proclamation est reprise à son compte par chaque Malien et
chaque Malienne, à travers nos valeurs cardinales de paix et de cohésion
sociale, au moment où le pays s’est doté d’une Charte pour la paix et la réconciliation
nationale, valorisant notre patrimoine culturel commun.
Le ministère chargé de
la Culture mène un leadership remarquable pour en faire une réussite. De
nombreux événements à travers le pays en témoignent. Et sans nul doute, la
biennale artistique et culturelle prévue à la fin de l’année 2025 en sera un épilogue
fabuleux à Tombouctou, ville lumière et de densité culturelle. Tout comme l’Armée, les Mines et les autres
secteurs productifs de notre pays, la Culture demeure un ferment du ciment
national. C’est elle qui aidera à bâtir un «maliden kura», c’est-à-dire un
nouvel homme malien, dans le sens de la «Vision Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma».
À travers cette vision chère à nos Autorités, l’État
doit assurer sa souveraineté sur plusieurs secteurs stratégiques : sécuritaire,
éducatif, alimentaire, énergétique, numérique, sanitaire et pharmaceutique. C’est le chemin pour bâtir un État fort, solide et
économiquement souverain, pour le bonheur du «maliden kura» d’aujourd’hui et de
demain. Et c’est là tout le sens du 22 septembre, notre fête nationale.
Bonne fête du Mali !
Alassane Souleymane
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