
Le syntade met en œuvre les recommandations de son dernier congrès
Pour combler ce manque, le nouveau
bureau exécutif du Syntade, dirigé par Yacouba Katilé, a initié une formation,
qui se tient depuis hier à Bamako, sur les concepts du syndicalisme en vue de
permettre à ses membres de jouer pleinement leur rôle dans la préservation des
intérêts matériels et moraux de leurs bases respectives.
C’était sur le rhème : «L’exercice du droit syndical, du droit d’organisation et de négociation collective : cadre juridique national et international».
L’ouverture
des travaux était présidée par le ministre de la Fonction publique, du Travail
et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly, en présence du secrétaire général du
Syntade et de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Yacouba
Katilé. Ce séminaire de renforcement des capacités s’inscrit en droite ligne
des recommandations de son 14è congrès qui a vu Yacouba Katilé rempiler et
placer son mandat sous le signe de la formation.
La session
clarifiera les cadres juridiques nationaux et internationaux et les mécanismes
qui régissent le Syntade. Elle représente aussi une opportunité d’acquérir des
connaissances essentielles pour relever les nombreux défis liés au thème. Mais
doit aussi favoriser un engagement constructif avec les différents partenaires
sociaux.
Trois
jours durant, les experts aborderont plusieurs thématiques : syndicalisme,
liberté syndicale, protection du droit syndical, code du travail malien, statut
général des fonctionnaires, appropriation du Pacte de stabilité sociale et de
croissance et maîtrise des conventions internationales comme celles N° 87 et
98.
Le
secrétaire général du Syntade a rappelé que près de 70% de la population
malienne sont des jeunes. Ceux-ci ont
besoin de formations pour acquérir des aptitudes intellectuelles et des
compétences dans les manipulations techniques. Au-delà du domaine économique,
pense-t-il toutes les activités politiques, sociales et culturelles exigent de
plus en plus des capacités de réflexion, d’analyse et de pro-activité de plus
en plus complexes, a-t-il dit. Et d’ajouter que la plus grande centrale
syndicale du pays est consciente que le
Mali a de plus en plus besoin d’un syndicalisme de développement.
Il a aussi
souligné que le gouvernement et les partenaires sociaux s’étaient engagés dans
une dynamique d’apaisement durable du climat social et de relance économique à
travers la signature d’un Pacte de stabilité sociale et de croissance, le 25
août, dernier sous le parrainage du Président
de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Katilé a informé que
l’engagement N° 5 de ce pacte met un accent particulier sur la formation des
acteurs syndicaux et consacre l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de
formation syndicale en concertation avec les centrales syndicales, le patronat
et le gouvernement.
Pour sa
part, le ministre Fassoun Coulibaly a précisé que la formation des acteurs
syndicaux s’impose comme un devoir et contribue à l’atteinte des objectifs du
pacte, avant de dire que la liberté syndicale tire sa substance de la
Constitution du 22 juillet 2023, des lois nationales et de la Convention N°87
de l’Organisation internationale du travail (OIT). Elle fonde et légitime
l’action des organisations syndicales et oblige tout membre de l’OIT ayant
ratifié la dite convention «à prendre toutes les mesures nécessaires en vue
d’assurer aux travailleurs le libre exercice du droit syndical».
Le droit
d’organisation et de négociation collective tire sa substance de la Convention N°98 de la même organisation. Le
ministre Coulibaly a aussi exhorté les participants à cultiver, capitaliser et
vulgariser les connaissances qui leur seront transmises par des experts
avertis. De son côté, le 1er secrétaire général adjoint de l’UNTM, Hamadoun
Bah, a expliqué qu’une formation est une exigence et une nécessité pour les
travailleurs. Il faut rappeler que le Syntade est affilié à cette centrale
syndicale et compte 13 sections.
Sidi WAGUE
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