
Accueil populaire des cyclistes à Bougouni
À Niéna, N’Tiola, Blédio, Zantiébougou, Bougouni, le vélo constitue un ciment social, une fierté des «Ganas», tous âges confondus. Quand une course cycliste se déroule dans le Ganadougou et à Bougouni, tout s’arrête. Dans les familles, les «grins», à l’école ou sur les lieux de travail, c’est le sujet qui prédomine dans les discussions. Lors de la 2è étape du tour cycliste courue lundi dernier entre Sikasso et Niéna, écoles et boutiques étaient fermées, la population convergeait vers la place publique pour être témoin de l’arrivée des cyclistes.
Même pour tout l’or du monde, personne n’aurait raté l’accueil des concurrents dans une atmosphère de kermesse. Pour Mme Diallo Rokia Diallo, c’est simplement la fête au village. «On ne cuisine qu'après la course. Nos époux nous passent bien ce caprice. Nous sommes (NDRL les femmes) aussi passionnées de ce sport parce que le vélo représente un symbole fort de la communauté. Tout s'arrête à Niéna quand il y a le cyclisme», a expliqué la trentenaire.
Dans une foule nombreuse, on pouvait identifier un vieux âgé de 82 ans avec son vélo. Il opine sur l’importance de ce sport dans la contrée. «Je ne suis pas natif de Frakala, mais je m’efforce toujours a coïncidé avec l’arrivée du tour cycliste. Même avec une santé fragile, je ne rate jamais une course. La cerise sur le gâteau, c’est un régional d’étape (un enfant du village), Tiémoko Diallo, qui a été vainqueur de l'étape. C'est la fête ce soir», ajoutera l’octogénaire.
Diakidia Diallo est un jeune enfant de 10 ans. Il confie que son Yaya Diallo représente la fierté de Niéna. Il rappelle son émerveillement pour ce cycliste qu’il érige en héros. «Je souhaite marcher sur ses traces, voire le dépasser un jour. C'est pourquoi, je ne rate jamais une course de vélo», souligne l'élève de 4è année
Lors de la 3è étape, Koumantou-Bougouni, il y avait une marrée noire. Les élèves ont eu quartier libre pour assister au Tour cycliste. Mardi, la devanture du centre culturel Siraba Togola grouillait de monde depuis 9 heures. Il fallait jouer des coudes pour se faire une place. Les rues étaient pleines à craquer. Dès que les cyclistes ont fait leur apparition, les concurrents ont été ovationnés par les spectateurs qui scandaient pour la plupart le nom de Yaya Diallo.
Adja Doumbia, une handicapée motrice, était de la partie. Elle témoigne aussi de son admiration pour ce cycliste, érigé en héros dans la localité. «Je l'apprécie beaucoup et je souhaite qu’Allah exauce son rêve de décrocher le maillot jaune (le maillot que porte le premier au classement général d’une course cycliste)», a exprimé la quinquagénaire. Et de dire qu’aujourd’hui, le vélo occupe une place très importante dans la vie de la Région de Bougouni et de Niéna.
Pour Mamoutou Doumbia, autre spectateur, on ne peut imaginer une fête dans notre contrée sans course cycliste.
Le président de la Fédération malienne de cyclisme dira que c'est pourquoi, son association organise des grands prix dans ces localités au moins deux fois par an. «Si nous avions plus de moyens, nous organiserons la course presque 6 fois dans l'année. Nous sommes en train de nous battre pour le réaliser. Tout le monde à été ébahi par la grande mobilisation à Niéna et Bougouni. J'espère seulement que les autres localités feront la même chose», a dit Sidi Bagayoko
Djeneba BAGAYOGO
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