Depuis sa création, l’Apej a ouvert des perspectives à 53.236 jeunes diplômés dans le secteur public et 12.529 dans les entreprises privées
C’est sous
les ovations et des cris de joie de milliers de jeunes diplômés stagiaires de
l’Agence pour emploi des jeunes (Apej) que le Président de la Transition, le
Général d’Armée Assimi Goïta, a été accueilli dans la salle Djeli Baba Sissoko
du Centre international de conférences de Bamako (CICB) pour la remise d’un
chèque géant d’une valeur de 1,130 milliard de Fcfa au 13è contingent de
l’Apej.
Par la même occasion, le Chef de l’État a annoncé que dans la
continuité des efforts en cours, 2.500 nouveaux jeunes bénéficieront cette
année des programmes de formation de l’Agence. La remise officielle du chèque a
eu lieu en présence des membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers
et des acteurs du secteur de l’emploi et de la formation professionnelle.
La 13è
édition va permettre à 2.500 jeunes sélectionnés parmi 23.755 candidats de
bénéficier de stages professionnels d’une durée de 12 mois au sein des services
publics, des organisations consulaires partenaires et des Organisations non
gouvernementales (ONG). Depuis sa création, l’Apej a ouvert des perspectives à
53.236 jeunes diplômés dans le secteur public et 12.529 dans les entreprises
privées, renforçant ainsi les bases du développement inclusif et durable de
notre Nation.
En
remettant officiellement le chèque à la ministre de l’Entreprenariat, de
l’Emploi et de la Formation professionnelle, le Président Assimi Goïta a salué
l’élan de courage et de détermination, amorcé par la jeunesse malienne aux
côtés des autorités de la Transition. Il a rappelé que notre pays traverse des
moments décisifs et fait face à de nombreux défis, mais ces obstacles ne
doivent jamais affaiblir notre foi en notre capacité collective à surmonter
l’adversité. «Aujourd’hui plus que jamais, les Maliennes et les Maliens sont
résolus à s’assurer un avenir radieux.
Cette vocation nationale exige de chacun
de nous, un engagement fort et une responsabilité accrue», a déclaré le
Président de la Transition. Et de rappeler que son souci constant est de voir
l’émergence d’une jeunesse bien formée, capable de tenir la place qui lui
revient dans la dynamique de développement de notre pays. Il a invité les
jeunes à être au rendez-vous de l’histoire du Mali renaissant, le Mali Kura,
dont ils doivent porter haut le flambeau.
Pour le
Président Goïta, l’entrepreneuriat, l’innovation et la créativité ne sont pas
que de simples mots. Ils doivent, au contraire, devenir des outils pour
transformer l’espoir en réalité, car la grandeur d’une Nation réside dans la
capacité de son peuple, et particulièrement de sa jeunesse, à prendre son
destin en main, a-t-il indiqué.
Le Général d’armée Assimi Goïta a rassuré que
le gouvernement poursuivra le soutien aux initiatives en faveur de l’emploi, de
la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat en accentuant le
renforcement des mécanismes d’accompagnement en créant un environnement propice
à l’éclosion de talents au sein de notre jeunesse, en vue de garantir son
épanouissement par l’ouverture de nouvelles opportunités.
PLUSIEURS
RÉALISATIONS- La ministre chargée de l’Entreprenariat, Oumou Sall Seck a salué
le leadership stratégique du Président de la Transition, qui a permis de
prévenir les fléaux tels que l’exode rural, la migration irrégulière et les
dérives de l’économie parallèle, et l’enrôlement des enfants dans le
terrorisme. Ainsi, sous son impulsion, plusieurs réalisations ont vu le jour, a
affirmé la ministre.
Au nombre de ces réalisations, elle a cité l’ouverture d’un
centre ultra-moderne à Sikasso, d’un coût de 1,7 milliard de Fcfa au bénéfice
de milliers d’apprenants dont 100 bourses intégralement offertes par le Chef de
l’État. S’y ajoutent le lancement du partenariat pour l’insertion via les
compétences impulsées par le secteur privé en collaboration avec la coopération
suisse qui vise la formation et l’insertion de 4.000 jeunes ruraux dont 40% de
femmes d’un montant de 5,3 milliards de Fcfa, la mise en œuvre du second projet
de formation professionnelle, d’insertion et d’appui à l’entrepreneuriat des
jeunes ruraux (Fier 2) qui ambitionne l’intégration économique de 60.000 jeunes
dans les filières agricoles et non-agricoles pour un coût global de 59,5
milliards de Fcfa.
Il y a aussi le lancement de la seconde phase du Programme
d’appui au secteur de l’élevage au Mali (Pasem) qui accompagnera 85.000
éleveurs et agro éleveurs ainsi que 150 petites et moyennes entreprises dans
les Régions de Mopti, Tombouctou et Gao pour un coût total de 4,3 milliards de
Fcfa. Ces initiatives
structurantes, combinées à des partenariats solides avec des acteurs nationaux
et internationaux, traduisent une ambition commune de doter la jeunesse de
compétences et d’outils nécessaires pour contribuer activement à la
construction d’un Mali en paix et économiquement fort, selon Oumou Sall Seck.
Le chef de
file des partenaires de l’Apej, Sanoussi Bouya Sylla, président de l’Assemblée
permanente des chambres d’agriculture du Mali, a déploré le fait que le Mali
regorge de nombreuses opportunités qui ne sont pas exploitées. Mais
heureusement, a-t-il affirmé, ce programme de l’Apej permet d’identifier ces
opportunités et les faire profiter aux jeunes pour qu’ils puissent contribuer
au développement du pays. Il expliquera que le partenariat qui lie l’Apej aux
structures partenaires vise à renforcer les interventions de chacune des
parties pour la consolidation des réseaux des jeunes en vue de leur
employabilité.
«Ce partenariat fructueux nous donne l’occasion d’avoir des
jeunes diplômés sans emploi qui doivent renforcer leur potentiel et leur
savoir-faire grâce à leur volonté, leur assiduité, leur courage, mais aussi de
leur transmettre nos connaissances dans les domaines respectifs», a-t-il
déclaré. Et de conclure que la remise de ce chèque géant prouve à suffisance
l’intérêt porté à la jeunesse et démontre une fois de plus que la jeunesse est
l’avenir du pays.
Anne Marie KEITA
Cette situation s’explique, notamment par la forte demande, le déboisement et les coûts des transports de cette précieuse matière fortement consommée dans notre pays.
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