
Les femmes de «américain sugu» présentent leurs marchandises
La capitale de la 3è région administrative du Mali n’est pas restée en marge des festivités de la célébration de la Journée internationale des femmes. L’évènement était présidé, samedi dernier au gouvernorat, par la cheffe de l’exécutif régional, Mme Kanté Marie Claire Dembélé.
«Accélérer le rythme de l’autonomisation des femmes et des filles, gage d’un développement humain durable», tel était l’intitulé du thème national retenu pour la 31è édition de la Journée internationale des femmes.
Ont pris part à la rencontre, le membre du Conseil national de Transition (CNT), Mme Aïda Koné, le directeur régional par intérim de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Adama Camara, la représentante du parrain, Mme Touré Rahamatou Bagayogo, marraine et porte-parole des commerçantes du marché de légumes, Mme Sanogo Djalia Sanogo. Il y avait également les représentants des autorités politiques et administratives et des associations féminines de la région.
Placés aux deux extrémités du tapis rouge menant vers les officiels, des paniers remplis de légumes divers (aubergines, poivrons, choux, tomates, pomme de terre, persils, céleris, aubergine d’Afrique, piment) rangées en file indienne, ce magnifique décor symbolisait le savoir-faire ou encore l’autonomisation des femmes du marché de légumes. «Nous, commerçantes du marché de légumes (américain sugu), sommes très engagées dans notre métier. Nous travaillons de 2 heures du matin jusqu’à des heures tardives dans la nuit. Nous nous réjouissons de l’honneur qui nous a été offert par les autorités régionales», a déclaré Mme Sanogo Djalia Sanogo, habillée en pagne 8 mars, le collier de légumes au cou.
Et de poursuivre que nombres d’entre elles ne sont pas alphabétisées. La porte-parole des commerçantes du marché de légumes (américain sugu) a fait savoir qu’elles sont très déterminées à être autonomes. Pour sa part, le directeur régional de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Adama Camara, a rappelé l’historique du 8 mars avant de préciser que notre pays célèbre la journée depuis 1994. Selon lui, cette date trouve ses origines dans la révolte des ouvrières des usines textiles de Chicago en 1857. Leur lutte pour l’amélioration des conditions de travail a été érigée en symbole mondial en 1977 par l’Organisations des Nations-Unies. Celle-ci a, par la suite, institutionnalisé le 8 mars comme la journée internationale des Femmes.
S’exprimant sur la situation des femmes de Sikasso en termes d’autonomisation, Adama Camara a affirmé qu’il y a eu des progrès. Il s’agit, notamment, de l’intervention de l’État et ses partenaires dans le domaine de l’autonomisation économique, politique et culturelle de la femme et de la fille, la mise en place des fonds pour les femmes et les filles dans le cadre du renforcement de leurs activités génératrices de revenus, l’accompagnement de la scolarisation et du maintien des filles à l’école… «Il faut une autonomisation psychologique pour que les femmes puissent retrouver leur place dans le concert des nations», a-t-il conclu.
De son côté, la cheffe de l’exécutif régionale a indiqué que le thème de la présente édition est porteur d’espoir et d’engagement. «Il souligne à la fois, les avancées que nous avons réalisées et les défis qui reste à relever pour garantir l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes», a affirméMme Kanté Marie Claire. Elle a rendu hommage à toutes les femmes qui ont contribué à l’avancement de leurs droits. «Je réaffirme ici mon engagement et celui des autorités de notre pays à promouvoir des politiques favorisant l’autonomisation des femmes. Ce qui passe nécessairement par l’élimination des inégalités du genre, l’accès équitable aux ressources et aux opportunités…», a-t-elle confié.
Le sketch de la troupe Tiébougou et le plaidoyer des femmes de la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (Cafo) sur la consommation des stupéfiants, le panel sur le mariage, la remise de tableaux de reconnaissance et d’attestation aux méritants, les prestations du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement au Mali (Recotrade) et des Korèdugaw ont été les temps forts de la cérémonie.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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