
Tous les policiers vous le
diront. Les veilles des fêtes populaires sont propices pour les voleurs, toutes
catégories confondues. C’est ainsi qu’avec la fête de réveillon du Nouvel an
qui vient de passer, plusieurs commissariats de police du District de Bamako
ont été saisis de plusieurs cas de vols commis dans différents endroits de la
capitale. Nos sources sont très claires sur le fait que tous ces cas de vol ont
un lien avec le réveillon, ou fête du « 31 ».
En vrais professionnels,
les limiers savent de quoi ils parlent. C’est pourquoi, ils tentent d’expliquer le phénomène. Ainsi, ils
estiment qu’à l’approche de différentes périodes de réjouissances populaires,
les malfrats, voleurs, braqueurs et autres bandits de grand chemin mettent le
maximum de chance de leur côté pour dérober les honnêtes citoyens de leurs
biens, dans certains cas, quoi que cela puisse leur en coûter. Et pour ce
faire, nos sources citent deux cas de figure permettant aux voleurs de mettre
la main sur les biens des citoyens.
Le premier cas est relatif à la légèreté
avec laquelle certains de nos concitoyens veillent sur leurs biens. Quant au
second, il se rapporte à la facilité avec laquelle les malfrats s’adaptent aux
réalités du moment précis où ils sont dans le besoin de voler. Conséquences,
les voleurs laissent difficilement passer une occasion.
Tel un phénomène, les vols
d’engins à deux roues sont en passe d’être banalisés dans la cité des Trois
caïmans et ses environs. Quasiment, toutes les communes du District sont
touchées à divers degrés. Et la liste des victimes ne fait que s’allonger. Ce
n’est pas la nommée Timfa (pseudonyme) qui dira le contraire. Elle qui ne se
remet pas encore de la perte inexpliquée de son engin à deux-roues, qu’elle venait d’acquérir.
La douleur ne faiblit pas
dans son cœur et elle a de la peine à chaque fois qu’elle pense aux avantages
qu’elle tirait de son engin. Une moto qui le transportait toujours à son lieu
de travail sis au quartier Hippodrome, en commune II du District de Bamako.
Mais le malheur lui est tombé dessus à
seulement quelques jours de la fête du réveillon.
C’était un vendredi, la
jeune fille est rentrée à la maison, après une journée de labeur. Elle gara sa
moto au milieu de plusieurs autres, appartenant à un groupe de fidèles venus
écouter les conseils d’un prêcheur dans leur domicile, comme c’est le cas ici
chaque vendredi dans l’après-midi. Après l’avoir garée, Timfa a bien cadenassé
la roue avant de sa moto, avant de rentrer dans la cour du domicile paternel.
Et c’était à un moment de la journée où le secteur grouillait de monde.
Une fois dans la cour du
domicile familial à Niaréla, un quartier de la Commune II du District de
Bamako, Timfa y est restée durant
plusieurs dizaines de minutes. à un moment donné, un de ses frères lui demanda
de lui prêter la moto pour une course personnelle. Sans y voir de problème,
elle lui remit la clé de l’engin. Une fois dehors, le frère fouilla au milieu
de la dizaine d’engins à deux roues garées devant la porte, en vain. Il ne
trouvera pas la moindre trace de la moto de sa sœur. Il en informa
(naturellement) la propriétaire, lui expliquant qu’il n’y avait que d’autres
motos, mais pas la sienne.
Dans un premier temps,
Timfa n’a pas cru comprendre ce que son frère venait de lui dire. Brusquement,
elle se leva pour sortir pensant que son frère n’avait pas pu identifier son
engin. Dès qu’elle est sortie, elle balaya du regard les motos garées et
n’aperçut pas la sienne. Elle n’en croira pas ses yeux. Plus le temps passait,
plus elle se rendait compte de l’évidence,
Timfa venait de perdre sa nouvelle moto, devant le domicile paternel en
plein jour, sans que personne ne puisse lui donner le moindre indice sur le ou/
les voleurs de son bien roulant.
Dans les minutes qui ont suivi, et ne voulant
pas perdre de temps, la jeune fille a très rapidement rallié le commissariat de
police du secteur pour y faire une
déclaration de vol. Aux policiers, elle mit tout son espoir pour que ces
derniers puissent l’aider à entrer en possession de son bien. Espérons que la
chance lui sourira.
Tamba CAMARA
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