
Les officiels lancent des colombes en guise de paix au Mali
À l’instar de cette
commémoration, l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) a
organisé dans ses locaux une conférence-débat sur «Technologie numérique,
désinformation et paix : le rôle de la jeunesse africaine». La cérémonie
d’ouverture était présidée par le ministre de la Réconciliation, de la Paix et
de la Cohésion nationale chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation
nationale, le colonel-major Ismaël Wagué. C’était en présence de ses collègues
en charge de la Communication, Alhamdou Ag Ilyene, et de la Jeunesse, Abdoul
Kassim Ibrahim Fomba.
Selon le directeur général de l’EMP-ABB, le
choix de cette thématique n’est pas fortuit car, dira-t-il, l’Afrique compte
une population à majorité jeune. Cette jeunesse, a révélé le colonel Souleymane
Sangaré, se trouve aujourd’hui envoûtée par les réseaux sociaux en zones
urbaines comme rurales. «En effet, l’explosion numérique s’est invitée
définitivement dans le quotidien de la jeunesse. Si elle peut favoriser son
épanouissement dans de nombreux domaines, force est de reconnaitre que
l’utilisation abusive qui en est faite est à la base de multiples défis qu’il
nous incombe d’analyser et d’apporter des solutions idoines», a-t-il souligné.
La situation actuelle du pays commande au peuple de s’investir pour trouver une
solution durable à la problématique de la paix et du vivre ensemble, a expliqué
le ministre en charge de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne.
«Elle commande que tous les Maliens dans leur diversité individuellement et
collectivement fassent vibrer leur fibre patriotique en apportant leur
contribution dans la stabilisation et le relèvement du pays», a indiqué Abdoul
Kassim Ibrahim Fomba.
La valeur du numérique, a abondé le ministre
de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’administration, dépend de l’usage qu’on en fait. «Nous avons constaté
qu’actuellement, le numérique participe beaucoup à la désinformation,
l’intoxication et même l’incitation à la haine. C’est pour cela que mon
département va prendre très prochainement des mesures en collaboration avec les
services du ministère de la Réconciliation et d’autres départements pour
encadrer l’usage du numérique sans empiéter sur les libertés des uns et des
autres», a annoncé Alhamdou Ag Ilyene. Il a assuré que son département sera
attentif aux conclusions de ces travaux.
Le ministre de la Réconciliation, de la aix et
de la Cohésion nationale chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation
nationale a, lui, indiqué que cette journée nous exhorte à faire une
introspection sur les mécanismes mis en place pour la préservation, le maintien
et la consolidation de la paix. Elle offre, selon le colonel-major Ismaël
Wagué, un cadre d’échanges et de partage entre partenaires pour faire un
diagnostic sans complaisance et proposer des solutions pouvant aider à combler
les insuffisances et les manquements.
Afin, selon lui, d’améliorer ou de
réajuster les interventions face aux nouveaux défis. Cette cérémonie a été
marquée par le lâcher de colombes, suivi de la plantation d’un arbre. La Journée internationale de la paix a été
instituée le 21 septembre 1981 par l’Organisation des Nations unies. Sa
commémoration vise à renforcer les idéaux de paix en observant 24 heures de
non-violence et de cessez-le feu.
Amadou GUEGUERE
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