Droit d’auteur et droits voisins : Des artistes sensibilisés

Informer, éduquer et communiquer pour éclairer les créateurs d’œuvres littéraires, artistiques sur le droit d’auteur et droits voisins sont les priorités de la direction du Bureau malien du droit d’auteur (Bumda).

Publié mercredi 20 novembre 2024 à 07:16
Droit d’auteur et droits voisins : Des artistes sensibilisés

Beaucoup d’artistes ont apprécié cette initiative du Bumda

 

C’est dans cet esprit que la sentinelle qui veille sur ces droits a initié, hier, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, une causerie-débat avec les artistes maliens sur trois thèmes ; à savoir la gestion collective des droits voisins, atteintes aux droits d’auteur et l’exploitation des droits. La rencontrée était présidée par la directrice générale du Bumda, Mme Diallo Aida Koné. C’était en présence du directeur général du Palais de la culture, Abdoulaye Diombana, et des artistes musiciens, notamment l’ancien du Super Djata Band, Madouba Traoré.

Les initiateurs de la causerie ont expliqué d’entrée de jeu les motivations qui sous-tendent l’organisation de cette rencontre dont l’objectif est d’informer et sensibiliser les artistes sociétaires du Bumda et la communauté des créateurs sur ses activités et la gestion des droits dont il a en charge.

La gestion collective des droits voisins a été disséquée par le chef de service de la documentation générale et de la répartition au niveau de la structure, Diango Kanouté. Quant au sujet en rapport avec les atteintes aux droits d’auteur, il a été analysé par le chef du service juridique et lutte contre la piraterie au niveau de la structure. Me Amadou Keïta, chef du service exploitation et perception au Bumda, s’est appesanti sur l’exploitation des droits.

La causerie-débat à l’initiative de l’administration du Bumda été une opportunité d’avoir des échanges intéressants avec les principaux concernés par le droit d’auteur et les droits voisins, mais aussi d’expliquer les missions assignées à la structures. Cela pour donner plus de visibilité et de lisibilité aux activités, dans une démarche innovante pour une large information du public. Tout cela a conduit à l’élaboration d’une stratégie de communication autour de plusieurs activités, y compris l’organisation périodique d’une causerie-débat.

 La direction générale de l’établissement a témoigné de sa réelle satisfaction de voir une salle remplie d’artistes et d’étudiants de l’Institut national des arts (Ina), mais aussi de ses collaborateurs au niveau du Bureau. Mme Diallo Aida Koné a rendu un vibrant hommage aux artistes, avant de s’étendre sur les missions de sa structure, notamment l’organisation et la représentation des auteurs d’œuvres littéraires et artistiques, ainsi que leurs ayants-droit et surtout à la perception des redevances des droits d’auteur, issus d’exploitations des œuvres et leur répartition entre les différents bénéficiaires.


Pour elle, son service est le seul organisme de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins au Mali qui compte de nos jours plus de 3.000 sociétaires. Ce qui met en évidence la crédibilité de l’organisme et sa fiabilité dans la gestion des droits des artistes, a explique la première responsable de la structure. Et de rappeler la confiance entre son établissement et les artistes.

«Cette rencontre est une opportunité pour les créateurs de soulever des préoccupations qui taraudent leurs l’esprits», a dit Mme Diallo Aida Koné. Elle a souligné que les droits voisins constituent l’ensemble des prérogatives d’ordre moral et matériel dont jouissent les créateurs d’œuvres littéraires et artistiques et leurs ayants droit.

Beaucoup d’artistes comme le comédien Moussa Diakité dit Yamourou, ont reconnu l’utilité d’une telle rencontre qui leur a permis de comprendre le mécanisme de répartition des droits. Ce n’est pas l’artiste musicien Madouba Traoré qui dira le contraire. Il a soutenu la nécessité de communication entre le Bureau et les artistes parce que c’est une école pour les artistes.

Une étudiante de l’Ina, Mlle Korotoumou Diallo rappellera l’intérêt d’étendre l’initiative à son établissement scolaire, vivier d’artistes, pour leur permettre de connaître leurs droits avant d’entrer dans la production. Les discussions étaient empreintes de convivialité et de courtoisie.

Amadou SOW

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