
Le ministre Guindo (c) invite la direction générale à développer des approches novatrices dans le but de renforcer les mécanismes de financement
La réunion présidée par le ministre de tutelle, Andogoly
Guindo, a enregistré la présence du directeur du Faic, Bréhima Moussa Koné, et
des administrateurs. L’ordre du jour portait sur l’examen et
l’adoption du compte rendu de la précédente session, le rapport d’activités et
financier à mi-parcours de 2023, l’exécution des recommandations de la précédente
session. Les administrateurs ont aussi examiné et adopté le programme d’activités
et le projet de budget pour l’exercice en cours.
Le ministre Andogoly Guindo a indiqué que le
secteur de la culture et de l’industrie cinématographique en particulier
continue de subir les dures conditions imposées par la double crise sécuritaire
et sanitaire. Ajoutant que malgré les difficultés rencontrées, le Faic a obtenu
quelques résultats encourageants. Selon lui, l’établissement reste confronté à
des défis aussi nombreux que pressants parmi lesquels la problématique de la
mobilisation de la dotation initiale de 6 milliards de Fcfa, la diversification
des sources de financement de l’industrie cinématographique et la formation du
personnel.
Face à
ces défis, dira le ministre Guindo, la direction générale ne doit pas demeurer
dans l’attente d’une main providentielle. «Elle doit faire preuve de plus
d’inventivité et d’esprit d’initiative. Elle doit également développer des
plans d’affaires, de financement et aller à la recherche de partenariat, développer
des approches novatrices dans le but de renforcer les mécanismes de financement
de la production, de la distribution, des métiers du cinéma», a expliqué le
ministre en charge de la Culture. Et de poursuivre que le défi principal
consistera à relever l’industrie cinématographique de l’asthénie qui la frappe
afin de lui donner un nouveau souffle et dans le dessein bien compris d’une
relance du secteur.
Pour sa part, le directeur général du Faic a indiqué que le budget prévisionnel est d’environ 171,5 millions de Fcfa. Cette somme est insuffisante par rapport aux objectifs du Fonds, a-t-il déploré. «Nous n’avons pas réalisé grand-chose dans la mesure où nous sommes dans l’austérité budgétaire qui nous empêche d’aller concrètement à l’essentiel», a déploré Bréhima Moussa Koné. Il a aussi déclaré que sa structure a pu participer à certains événements notamment, la 28è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), l’organisation d’une journée portes ouvertes ainsi que le soutien financier à certains festivaliers.
Yaya DIAKITE
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