
L’ancien international malien et ses hommes affronteront le champion de France en titre et détenteur du trophée, le PSG qui a écarté Dunkerque (4-2) dans la première demi-finale, disputée 24h plus tôt. C’est la première fois depuis 1977 que les Rouges et Blancs atteignent la finale de la Coupe de France et l’histoire retiendra que Samba Diawara a été l’un des héros de la qualification de Reims.
Question : les Rémois ont-ils les
moyens de battre l’ogre parisien qui règne en maître incontesté sur le football
français depuis plusieurs années ? S’il est difficile de parier sur les hommes
de Samba Diawara, on peut tout de même rappeler que le Stade de Reims est la
seule équipe contre laquelle le PSG ne s’est pas imposé cette année en deux
rencontres de championnat (deux matches nuls sur le même score de 1-1).
Pourtant, Reims traverse une saison très difficile en Ligue 1 avec une 15è place au classement, à seulement deux petits points de la zone rouge. Les nostalgiques et les supporters rémois se souviendront que dans les années 1950, les Rouges et Blancs étaient les patrons du championnat de France, une suprématie qui a été marquée par quatre titres de champion, deux finales de Ligue des champions d’Europe et surtout deux Coupes de France remportées, la dernière en 1958.
RIGUEUR DANS LE TRAVAIL- Samba Diawara
a été nommé entraîneur du Stade de Reims, le 20 février dernier, après avoir
occupé le poste d'entraîneur-adjoint pendant deux ans. L'ancien défenseur des
Aigles n’a donc pas manqué son rendez-vous avec l’histoire et peut devenir le
premier entraîneur africain à soulever le trophée de la Coupe de France. «Je
pense que si on nous avait parlé de ce scénario (la qualification en finale de
la Coupe de France, ndlr) il y a encore quelques semaines, on n’y aurait pas
cru. C’est presque quelque chose d’irréel mais on va disputer une finale de
Coupe de France, au Stade de France, contre le Paris Saint-Germain. Le
sentiment après le coup de sifflet final, c’est un mélange de tout. Je pense
que l’on ne réalise pas tout à fait tout ce qu’il se passe», a déclaré Samba
Diawara, après la rencontre contre l'AS Cannes.
Et de continuer : «Je pense que l’on
est condamnés à souffrir cette saison, rien ne se fera dans la facilité mais la
différence par rapport il y a quelques semaines, c’est que maintenant, on
souffre mais on obtient des satisfactions. C’est par cette résilience que l’on
continuera d’avancer, et c’est comme ça que l’on a réussi à obtenir cette
qualification».
Le secret de la réussite du
Franco-Malien, c'est sa rigueur dans le travail et le choix des hommes. Dès sa
prise de fonction, il n'a pas hésité de mettre de côté certains cadres de l'équipe
qui semblaient intouchables. Une décision qu'il a parfaitement assumée.
«Il n'y a pas d'immunité. C'est
important de se rendre compte, dans notre situation de quinzième de Ligue 1,
que tout le monde n'a pas bien fait son travail. C'est plus facile de taper sur
les petits jeunes, mais on a aussi des leaders qui doivent tirer le groupe vers
le haut. Quand ils ne sont pas au niveau, c'est important qu'ils le sachent aussi.
On veut des joueurs qui pensent à l'équipe avant leur situation personnelle»,
a-t-il martelé dans des propos relayés par la presse française.
Samba Diawara, 47 ans, a été sélectionné 14 fois en équipe nationale. Il a porté le maillot de plusieurs clubs, dont le Red star, Troyes, Istres (France), AFC Tubize, Union Saint-Gantoise, Sporting Charleroi (Belgique), avant de raccrocher les crampons en 2014 et d'entamer sa carrière d'entraîneur.
Djènèba BAGAYOKO
Souleymane Bobo TOUNKARA
Rédaction Lessor
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