Les bouchons se multiplient aux carrefours, la densité sur les chaussées se fait sentir. Klaxons, feux rouges scintillant en file, pleins phares entre blanc et jaune dans l'autre sens, la circulation Bamakoise reprend des couleurs et des sons en ce samedi soir. Après quelques jours de difficultés rencontrées dans la fourniture en carburant, le retour à la normale s'installe peu à peu dans la capitale. Le constat était même visible dans plusieurs quartiers de Bamako où la circulation était bien animée.
Ce samedi soir, le trafic des engins motorisés en Commune IV du District de Bamako était bien animé. En effet, la circulation de ce week-end ordinaire était loin de la morosité qui prévalait la fin de semaine dernière. Véhicules personnels, véhicules de transport en commun et de marchandises ou encore plusieurs types de motos vaquaient à leurs occupations. Bref, une circulation un peu plus dense que lors du week-end passé.
Ces déplacements incessants sur les différentes artères ainsi que dans les rues de la capitale, sont dus surtout à d'importantes mesures prises par les autorités étatiques pour approvisionnement des station-services en produits petroliers. Toute chose qui aura permis à ces différents propriétaires d'engins motorisés à se ravitailler suffisamment en carburant.
Faut-il le rappeler, d'importants convois de camion-citernes ont fait leur entrée à Bamako ces derniers jours. Dans la foulée, les autorités ont ordonné la continuité du services dans les station-services 24h/24 dans l'optique de satisfaire les citoyens. Une mesure salvatrice dont les effets étaient visibles ce samedi dans plusieurs quartiers de la capitale dont le grand quartier de Lafiabougou, en Commune 4, où l'une de nos équipes de reportage a fait le tour.
Lors de son passage à l’emblematique Place CAN, notre équipe a pu constater une foule enthousiaste qui suivait un match sur un écran géant installé par une société de pari sportif. Au nombre de quelques centaines de spectateurs, la plupart de ces ferus du foot étaient même assis sur leur moto pour regarder le match. Un signe révélateur qui indique que ces derniers ont pu se procurer du carburant pour ensuite aller suivre un match de foot sur cette place publique.
A côté de ces passionnés du ballon rond, Yamadou Togola admet que le carburant a suffisamment coulé dans le réservoir de sa moto ces derniers jours. Vendeur de chaussures d'occasion, celui qui quitte son quartier de Banconi ( Commune 1) pour venir écouler ses marchandises à Lafiabougou pendant la nuit après soon service normal au Grand marché dit avoir pu reprendre son activité depuis hier vendredi grâce aux recents ravitaillements en carburant.
"J'avais passé presque toute la semaine sans pouvoir venir à Lafiabougou pour vendre mes marchandises. Mais depuis hier vendredi, j'ai pu reprendre mon activité correctement car j'ai eu du carburant pour ma moto", nous a-t-il confié. Même son de cloche chez Alassane Traoré. Ce jeune conducteur de moto-taxi que nous avons croisé dans les parages dit avoir pu se procurer de quantités suffisantes de carburant. "Hier vendredi et aujourd'hui samedi, j'ai pu acheter au moins 13 000 F cfa de carburant.
Cela m'a permis de me déplacer avec quelques clients et d'honorer mon engagement contractuel avec un autre client que je dois déposer chaque jour à son lieu de travail à Badalabougou à partir de Hamdallaye ACI 2000. Je suis vraiment content de ce retour timide à la normale car je peinais à respecter mon engagement vis-à-vis de ce monsieur à cause du manque de carburant ", a fait savoir celui qui dit habiter à Sebenicoro où il affirme que la situation s'est beaucoup améliorée aussi.
Le traffic a bien repris son cours, ce samedi soir, au niveau de l'axe Tour d'Afrique - Pont des Martyrs. Les engins de transport en commun, notamment les Sotrama, bus de voyage, taxis et moto-taxis étaient bien visibles. Pour traverser la route, les piétons faisaient attention pour ne pas se faire renverser par les engins. Les klaxons des engins y étaient fréquents. Chose rare pour être soulignée dans le contexte actuel de la crise liée au carburant, des Sotrama étaient presque vides.
Il est environ 19 heures 44 minutes, une femme et ses cinq enfants viennent de débarquer d'une Sotrama au niveau du rond-point de Faladjè. La bonne dame qui a quitté Niamana, déclare n'avoir eu aucun problème à avoir la Sotrama. D'après un usager, il n'y a plus de pénurie de carburant à Bamako. "Ce sont des gens qui achètent le carburant pour le stocker à la maison qui veulent en créer" , dira-t-il.
Autre lieu et ambiance quasi identique. En Communes 2 et 3 du District de Bamako le trafic, ce samedi soir, tranche nettement d'avec celui des jours précédents. En effet, de la devanture de la Maison de la Presse au Rond point de l'Hôpital Gabriel Touré des véhicules personnels, des sotramas, taxis et autres motos taxis étaient assez visibles. A quelques centaines de mètres de là, précisément au niveau du monument Al Quoods qui jouxte le "Railda" , l'ambiance était un peu plus animée aux environs de 20h30 mn.
Preuve d'un retour progressif à la normale, le restaurant qui est assez connu des Bamakois accueillait déjà ses premiers clients de la soirée dont la majorité semble avoir effectué le déplacement avec des voitures et des motos. Interrogé par nos soins, un conducteur de mototaxis, sourire en coin, s'est réjoui d'avoir pu obtenir du carburant ce samedi dans une relative facilité par rapport à la semaine dernière.
Le même constat de reprise de trafic est fait vers Quinzambougou ( Commune 2 ). Là, de jeunes gens étaient même visibles en train de se lancer dans une forme de rodéo dans la circulation. Comme quoi, de nos jours, le carburant c'est aussi la vie.
Alassane CISSOUMA
Bembablin DOUMBIA
Massa SIDIBE
Rédaction Lessor
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