Kader Tarhanin à l’extrême droite et son groupe
C’était
au Palais de la culture en présence de plusieurs centaines de spectateurs nous
rapportent nos confrères présents sur place. La présente édition du Masa avait
été décalée du fait de la Coupe d’Afrique des nations de football que la Côte
d’Ivoire a abrité en janvier et du mois béni de Ramadan. Mais l’une des plus
grandes manifestations artistiques et culturelles sur le continent doit
s’achever le 20 avril prochain. Cette 13è édition du MASA regroupe «1.000
artistes, 300 spectacles et 105 acheteurs professionnels», venus d’un peu
partout dans le monde. Un grand rendez-vous auquel le Mali participe.
En
effet, deux associations culturelles maliennes ; à savoir Don sen folo et Anw
jigi art sont dans la sélection officielle et ont déjà débarqué à Abidjan.
Kader Tarhanin et son groupe de musique touareg aussi. La première a été
sélectionnée dans la catégorie danse tandis que la deuxième est logée dans le
programme théâtral avec un spectacle à proposer pour chacune d’entre elles.
Le
premier pas de danse et l’espoir du théâtre- Don sen folo qui peut se traduire
littéralement par le «premier pas de danse» a été créé en 2010 par le
danseur et chorégraphe malien Lassina Koné. En 2020, l’association quitte la
capitale Bamako et s’installe dans la Commune rurale de Bancoumana, dans le
Mandé. Son espace appelé Don sen folo-lab se veut un laboratoire dédié à l’art
dédié à la résidence de recherche et de création, au partage et à la formation.
Il est ouvert aux artistes maliens, africains et d’ailleurs.
«L’association
Don sen folo axe son travail sur l’écriture chorégraphique en espace commun
(espace public) avec comme objectif de réfléchir sur un modèle en résonance
avec le contexte propre à l’Afrique, un modèle où la création habite le
quotidien de la population. Pour ce faire, elle a entrepris des projets de
formation, de création et de promotion de l’art de la danse au Mali et en
Afrique», apprend-on du fondateur de l’association finalement érigée en
compagnie.
Quant
à l’association Anw jigi art, elle a été créée en 2015 sous l’impulsion de la
jeune comédienne, conteuse et metteure en scène Assitan Tangara.
Étymologiquement Anw jigi art est un mot issu de la combinaison de deux langues
: le bambara, une langue nationale du Mali et le français. Le
premier Anw jigi signifie en français notre
espoir et art est le diminutif de l’association pour la
recherche théâtrale. «Le choix de ce nom réside dans sa signification qui
définit l’art comme espoir pour un changement de mentalité dans nos
sociétés», a expliqué la directrice artistique Assitan Tangara dans un de
nos précédents articles.
L’association Anw jigi art s’est engagée pour une redéfinition du rôle et de la place du théâtre au Mali. La création et la diffusion de spectacles de qualité, la diversité de son champ d’intervention et l’innovation constante ont permis à l’association de se positionner sur les scènes théâtrales malienne et internationale.
Anw jigi art propose son spectacle «Tafé Fanga, le pouvoir du pagne». Leur seconde prestation était prévue hier au Palais de la culture d’Abidjan.
«Tafé
Fanga, le pouvoir du pagne’’ questionne le rôle des femmes dans la société
malienne en remettant en cause les normes oppressives. Elle est critiquée pour
son apparence, devient la porte-parole des femmes désireuses de s’exprimer
malgré leurs peurs», décrit l’association.
Quant à Don sen folo, elle participe à ce rendez-vous avec son spectacle intitulé : «Contenu vide», une chorégraphie de Lassina Koné interprétée par le danseur Makan Gaoussou Coulibaly. «Contenu vide, est l’interrogation la plus pure du rapport que nous entretenons avec la scène et le message que le corps de l’artiste y formule», explique le chorégraphe. Après la première représentation, notre danseur a «presté» mercredi dernier, toujours au Palais de la culture d’Abidjan.
Quant à Kader Tarhanin, il a joué mardi dernier et son second spectacle aura lieu aujourd’hui toujours au Palais de la culture de Treichville.
Youssouf DOUMBIA
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