Les Forces armées maliennes en opérations (photo d’archives)
L’état-major
général des Armées a informé, hier, l’opinion nationale que dans le cadre des
opérations de la force conjointe de l’Alliance des États du Sahel (AES), les
forces armées burkinabè, malienne et nigérienne ont mené plusieurs actions
ayant conduit à «la neutralisation de plusieurs groupes terroristes et à la
destruction d’importantes bases logistiques dans les zones frontalières».
En
effet, le 10 avril dernier, la coordination a permis de procéder à une frappe
nigérienne qui a détruit un important lot de logistiques et neutralisé
plusieurs terroristes dans la zone de Amalawlaw dans le secteur de Labbezanga. Quelques
jours plus tard, plus précisément le 13 avril, une importante quantité de
matériels de guerre a été détruite. S’y ajoute la neutralisation de plusieurs
terroristes aux environs du village de Hourara, situé à peu près 12 km au
Nord-ouest de Labbezanga, à la frontière entre le Mali et le Niger.
Aussi, le
même jour, dans le secteur de Douna, à la frontière entre le Mali et le Burkina
Faso, une action conjointe impliquant des vecteurs aériens maliens et burkinabé
a permis de démanteler une importante base logistique. En raison de ces
prouesses, l’état-major général des armées n’a pas manqué de magnifier cette
coordination mettant en lumière «l’efficacité des opérations conjointes des
forces de l’AES face aux groupes terroristes».
Bembablin DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.